Un braconnier de rhinocéros est piétiné à mort par des éléphants et mangé par des lions dans une réserve en Afrique du Sud

Publié le 19 janvier 2021
MAJ le 15 novembre 2024

Considéré comme un problème majeur sur de nombreux continents, dont l’Afrique, le braconnage est un fléau de grande ampleur qui menace perpétuellement la biodiversité. Mais l’Homme ne ressort pas toujours gagnant de cette chasse illégale, comme le prouve l’histoire de ce braconnier piétiné à mort par un éléphant.

Relayé par The Sun, ce récit tragique met en lumière les dangers du braconnage pour les animaux, mais aussi pour l’être humain qui est prêt à tout risquer pour rapporter des trophées. L’homme au destin funeste s’était rendu dans une réserve en Afrique du Sud pour chasser des rhinocéros mais a fini par être piétiné par des éléphants. Les autorités pensent également que son corps a été dévoré par des lions. 

Piétiné à mort par un éléphant – Source : The Sun

Une attaque surprise a entraîné son décès

L’homme qui était accompagné par quatre autres braconniers serait mort pendant qu’il tentait de chasser des rhinocéros, une espèce considérée menacée. En effet, ces animaux sont souvent ciblés par ceux qui souhaitent vendre leurs cornes grâce au commerce illégal, ces dernières étant particulièrement convoitées. Mais c’était sans compter sur l’attaque inattendue d’un éléphant qui s’en est pris au groupe d’hommes, tuant de ce fait la victime en le piétinant à mort. C’est d’ailleurs ce qui aurait permis aux quatre autres de s’enfuir pour se mettre à l’abri. 

Les autorités pensent qu’il a été dévoré par des lions – Source : The Sun


Mangé par un groupe de lions

Dès que la réserve a été informée de l’incident par les rescapés, les gardes forestiers du Kruger National Park ont immédiatement envoyé un hélicoptère pour tenter de retrouver le corps de l’homme avant la tombée de la nuit. Ils ont refait une nouvelle tentative le lendemain matin, mais toujours sans succès. Ce n’est que deux jours après l’attaque que les autorités ont réussi à trouver des restes de son cadavre, avec quelques vêtements ensanglantés et une chaussure.

Une chaussure a été retrouvée sur les lieux – Source : The Sun

Face à ce constat désolant, ces dernières ont attribué la disparition de son corps à une attaque de lions. Un incident qui n’est pas isolé sur le continent. En effet, dans une autre réserve africaine, plusieurs braconniers se seraient fait manger par ces félins après s’être infiltrés dans une réserve en pleine nuit.  

Des munitions et des fusils ont également été retrouvés – Source : The Sun

Glenn Phillips, le manager exécutif du parc a mis en garde contre les dangers du braconnage et l’entrée illégale sur ce territoire, notamment lorsqu’elle se pratique à pied. “Cela comprend vraiment plusieurs dangers et cet incident en est la preuve vivante”, a-t-il révélé, ajoutant que “c’était extrêmement triste de voir les filles du défunt pleurer la mort de leur père, et encore pire, de n’avoir été capable de retrouver qu’une infime partie de sa dépouille”. 

Des vêtements ensanglantés ont été retrouvés – Source : The Sun

La réserve sud-africaine a, à cet effet, exprimé ses condoléances à sa famille. Concernant les autres braconniers du groupe, ces derniers ont dû répondre de leurs actions devant la justice. 

Le Kruger National Park – Source : The Sun

Le braconnage, une menace à la biodiversité

Avec l’intervention de l’Homme et l’étendue de son impact sur la faune et la flore, la survie de plusieurs espèces se retrouve en péril. Un constat dressé par le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) indiquait déjà il y a quelques années que 60% des animaux sauvages avaient disparu en 40 ans seulement. Et les mises en garde de cette organisation indépendante de protection de l’environnement ne s’arrêtent pas là. En effet, lorsque cela concerne le braconnage, la WWF parle d’un véritable fléau qui rapporterait chaque année des milliards d’euros à ceux qui font partie de ces réseaux. 

Des rhinocéros chassés pour leurs cornes – Source : The Sun

Cela concerne le commerce illégal d’animaux marins, terrestres et même celui des plantes. Sans oublier l’impact sur les espèces protégées qui voient leur rareté s’aligner avec la convoitise des braconniers pour les produits dérivés qu’elles peuvent fournir. A titre d’exemple, les éléphants d’Afrique font partie des plus grandes victimes de cette pratique, avec 20 000 à 30 000 d’entre eux tués chaque année pour leurs défenses en ivoire.