Cette fille qui a souffert d’abus pendant des années supplie les médecins de la laisser mourir
A seulement sept ans, cette fillette souffrait tellement qu’elle demandait aux médecins d’arrêter son calvaire. Découvrez l’histoire de cette enfant décédée des suites des abus qui ont duré des années causées par son père et son oncle sans cœur. Elle a rendu son dernier souffle à l’hôpital.
Relayé par nos confrères du site britannique The Daily Mail, ce décès est une véritable tragédie. Et pour cause, alors qu’elle n’avait que sept ans, cette petite fille a demandé aux médecins de la laisser mourir à cause du malheur qu’on lui infligeait.
Morte après avoir été sévèrement battue
Cette enfant a subi des années de souffrances terribles. Elle était régulièrement violée par son oncle et son père. Lorsqu’elle a été emmenée à l’hôpital, elle a demandé aux médecins de la laisser mourir alors qu’ils tentaient de soigner ces blessures. Une supplique qui témoigne de la détresse dont souffre cette fillette de sept ans. Elle est finalement morte le 28 décembre 2020 pendant qu’elle était en soins intensifs de l’hôpital Las Margaritas, à Puebla au Mexique. Un désespoir qui peut pousser les plus jeunes à commettre l’irréparable. Ce petit garçon était si désespéré qu’il a sauté par la fenêtre pour arrêter son supplice.
De nombreuses blessures liées à ces maltraitances
La petite fille de 7 ans a rendu son dernier souffle à cause d’une défaillance de plusieurs organes liée aux nombreuses maltraitances qui lui ont été infligées. C’est une voisine qui a conduit Yatziri à l’hôpital. Les médecins ont diagnostiqué une hémorragie interne. Ils ont aussi pu voir des signes de viol, une perforation du poumon et plusieurs brûlures sur le dos. Quand elle a vu les médecins, elle les a suppliés de ne pas la soigner. « Je veux mourir […] Je ne veux pas retourner chez mes parents pour qu’ils puissent continuer à me frapper » leur a-t-elle dit alors qu’elle était à l’article de la mort.
Les parents ont été arrêtés
Grâce aux diagnostics des médecins, la police a pu avoir la piste des maltraitances domestiques. Rafael et Alejandra Viridiana, les parents, ont été arrêtés par les autorités. Ces dernières n’ont toutefois pas pu retrouver l’oncle paternel de la victime, auteur de plusieurs viols à son encontre. Mitzy, sa petite sœur de 3 ans, est morte plus tôt d’une asphyxie accidentelle. L’affaire de Yatziri a poussé les forces de l’ordre à rouvrir le dossier pour approfondir l’enquête. Un an plus tôt, la fillette avait également été conduite à l’hôpital avec des blessures graves et des signes de traumatismes mais les parents n’ont pas été sanctionnés. Cette violence domestique est ainsi passée sous silence pendant des mois, et montre bien que de nombreux enfants en souffrent dans le monde, au point parfois de mettre fin à leur vie.
Une précédente hospitalisation inquiétante
Lors de son admission à l’hôpital l’an dernier, la petite fille de 6 ans souffrait de traces préoccupantes. Les médecins ont trouvé des brûlures sur ses fesses. Ces dernières ont détruit sévèrement une partie de la peau, à tel point que les spécialistes ont dû procéder à une greffe sur la victime. Indigné par cette affaire, le gouvernement de Puebla a annoncé la mort tragique de Yatziri tout en déclarant que les actes qui ont causé sa mort ne resteront pas impunis.
Quelles sont les conséquences psychologiques des maltraitances ?
Si les maltraitances et les viols peuvent conduire à la mort comme pour cette fillette, ces dernières peuvent également causer d’importantes séquelles psychologiques et ce, jusqu’à l’âge adulte. Lorsqu’il s’agit de coups ou d’abus sexuels, il peut résulter de nombreuses conséquences à l’adolescence comme les troubles émotionnels, les comportements agressifs, l’abus de toxiques ou encore plus de chances de passer à l’acte auto-agressif ou suicidaire. Ce traumatisme peut également altérer la qualité des relations en augmentant la dépendance affective qui peut impacter l’estime de soi.
En répondant à une lectrice de Psychologies victime d’inceste, Claude Halmos, psychanalyste soutient qu’il est nécessaire de bénéficier d’une thérapie pour s’en sortir. « Quelqu’un ne pourra vous « donner une issue » que lorsque vous accepterez de sortir du cercle vicieux dans lequel vous vous êtes enfermée. Vous avez été en effet « abusée » par votre père. » Elle recommande aussi le recours à la justice pour réparer ce passé et atteindre la résilience, à savoir la résolution du traumatisme.