Pour ressembler à un « extraterrestre noir », il retire son nez et sa lèvre supérieure
Plusieurs personnes sont aujourd’hui obsédées par leur apparence. Certaines, iraient même jusqu’à assouvir le désir d’être superficiellement uniques par une chirurgie esthétique radicale. Anthony Loffredo, un français de 32 ans a dû subir un tas de modifications radicales afin de ressembler à un extraterrestre.
Aujourd’hui, Anthony Loffredo admet qu’il a du mal à parler après s’être enlevé une partie du cartilage du nez ainsi que la lèvre supérieure. Sa transformation est pour le moins radicale et à l’instar de Mary Magdalene, une femme aujourd’hui méconnaissable.
Anthony Loffredo a subi des modifications impressionnantes
Ce passionné de la modification corporelle, a noirci la quasi intégralité de son corps et n’a pas épargné ses globes oculaires de tatouages. La langue, elle, a été fendue pour ressembler au mieux à un « extraterrestre noir ».
Les modifications corporelles susceptibles d’entrainer des blessures sont illégales dans de nombreux pays européens. L’homme Alien n’a pas jugé bon de préciser l’endroit de son opération, ni celui ou celle qui lui a opéré le visage. Toutefois, dans un précédent post Instagram où il commentait le retrait de son nez, Anthony a cité @oscarmarquezbodymod en le remerciant pour avoir pu « marquer » sa vie. « Maintenant, je peux marcher la tête haute grâce à vous, je suis fier de ce que nous avons fait ensemble. » a-t-il écrit.
Bien qu’il ait du mal à parler depuis l’opération de la lèvre supérieure, Anthony semble tout de même enthousiaste quant à sa modification corporelle.
Anthony rêve de remplacer sa peau par du métal
Plus encore, l’homme de 32 ans a déclaré avoir rêvé de se débarrasser de sa peau afin de la remplacer par du métal. Actuellement, il souhaite aller plus loin. Ses bras, ses jambes, ses doigts, ainsi que l’arrière de sa tête seront les prochaines parties de son physique qu’il souhaite changer.
En 2017, Anthony s’était adressé au journal français Midi Libre en déclarant qu’il était passionné par les mutations et les transformations du corps humain ». Cette passion avait commencé dès son plus jeune âge.
Pendant sa vingtaine, il travaillait en tant qu’agent de sécurité et à cette époque-là, il ne se sentait pas satisfait. Il s’était rendu compte qu’il ne vivait pas comme il l’aurait souhaité.
Anthony aurait eu un « déclic » qui a tout changé
D’après son compte Instagram, Anthony est aujourd’hui basé à Montpellier et a déclaré avoir tout arrêté à l’âge de 24 ans. Par la suite, il s’est rendu pour l’Australie.
Il devenait de plus en plus évident pour lui, de modifier son corps. Penser constamment à ses projets de mutations était devenu son quotidien et un nouveau standard de vie. L’idée de se mettre dans la peau d’un « personnage » effrayant séduit tout particulièrement Anthony.
Il déclare : « Je m’installe souvent quelque part et joue un rôle, surtout la nuit dans les rues sombres. J’explore le contraste entre le rôle que je joue et moi-même ».
La chirurgie esthétique peut devenir une addiction
Interrogée par la Dépêche, Diana Odon-Baylac, psychologue à Bordeaux, explique le phénomène de l’addiction aux modification chirurgicale esthétiques. Généralement, certaines intervention « agressive » en médecine esthétique concernent les accros de l’esthétique. Certains vont même jusqu’à dépenser des sommes astronomiques pour obtenir un corps qu’ils considèrent « parait ».
La psychologue souligne que « ce sont des interventions qui, par définition, doivent être répétées pour maintenir l’aspect escompté ». Certaines interventions échappent même au contrôle du patient.
En toute évidence, tout cela n’est pas sans risques. En effet, à force de rechercher une image différente de soi, les conséquences peuvent être aussi bien physiques que psychologiques. À terme, le dilemme du temps qui vieillit irréversiblement la peau, engendre une spirale dont il est difficile de s’extirper. Andrea Emilova Ivanova en est l’exemple fait chair, puisque son désir de devenir une « Barbie », l’a poussé à faire 20 injections sur ses lèvres et elle ne semble pas vouloir s’arrêter.