Ce suppléant a été vu en train de se masturber devant ses élèves

Publié le 3 mars 2021
MAJ le 15 novembre 2024

Ce remplaçant de professeur ne se doutait pas que son intimité allait devenir publique. Et cela a eu des conséquences importantes puisqu’il a été congédié sans être payé. Découvrez l’histoire de ce suppléant qui a été vu en train de se masturber par ses élèves. Il clame son innocence.

Relayé par nos confrères du site britannique  Daily Mail, cette erreur a été sans appel pour ce professeur suppléant. Et pour cause, il a été vu par ses élèves en train de se masturber et a été filmé.

« Je pensais que j’étais déconnecté »

Si ce qu’a fait ce suppléant est puni par la loi, il n’aura pas de sanction car dans l’état du Maryland, ce n’est pas considéré comme un crime. En conférence sur Zoom, il a été vu en train de se masturber devant ses élèves à la fin de son cours d’histoire. Pour lui, il ne s’agissait de rien de plus que d’un simple accident. Il se défend : « Je pensais que j’étais déconnecté lorsque le cours était terminé. Je ne pensais pas que j’étais toujours en ligne. Pourquoi aurais-je fait ça ? Je suis au travail. » L’homme ajoute que ce serait complétement fou de faire voir ça à ses élèves. « Je ne suis qu’un humain. C’était mon mal » regrette-t-il. Si cette erreur est navrante, il existe aussi des tendances dangereuses liées à la masturbation. Certains utilisent du gel hydroalcoolique pour atteindre l’orgasme.

Ce suppléant de professeur se défend de s’être masturbé volontairement sur Zoom – Source : WTTG

Aucune accusation n’a été portée sur le suppléant

Ce suppléant de professeur continue à clamer haut et fort son erreur. « Je ne suis pas un pervers ou quelque chose comme ça. Croyez-moi… Je pensais que j’étais dans l’intimité de ma propre maison. Je n’avais aucune idée que j’étais filmé » persiste-t-il. Alors qu’une enquête a été ouverte, aucune accusation n’a découlé de cette histoire. Un porte-parole de la police du comté affirme que cette dernière n’a pas atteint le niveau d’une infraction en vertu de la loi du Maryland. La porte-parole du district déclare dans un communiqué que les membres du personnel faisant l’objet d’investigations ne seront pas révélés.

La directrice demande aux élèves de supprimer les vidéos

Alors que le suppléant ne fait face à aucun risque juridique, il a été congédié. Alana Murray, la directrice de l’école s’est adressée aux parents pour confirmer qu’il s’agissait d’un « comportement inapproprié » Elle appelle aussi les étudiants à supprimer les vidéos et de ne pas les publier sur les réseaux sociaux. « Abstenez vous de les partager avec les autres » a-t-elle sommé. Sur les images, on peut voir le remplaçant regarder l’écran avant de se lever et de se masturber devant les élèves médusés.  Alors qu’il n’est pas avéré que ce soit la faute du suppléant, ce couple s’est exhibé volontairement dans un bus qui passait devant des écoles.

« Je n’ai rien fait exprès »

Après avoir accordé une interview à la chaine américaine Fox5, le suppléant continue à clamer son innocence. « Cela n’a pas été fait intentionnellement. Je ne savais pas que j’étais en vidéo. Je ne sais pas quoi dire d’autre » s’attriste-t-il en informant nos confrères qu’il venait de le découvrir le jour où il a rencontré les journalistes. Il affirme être perturbé par cette histoire et qu’il n’avait aucune malveillance dans ce geste. « Je n’ai rien fait exprès » conclut-il.

Quelles sont les causes de l’exhibitionnisme ?

Si rien ne prouve que l’acte du professeur suppléant était intentionnel, l’exhibitionnisme est une paraphilie préjudiciable dans de nombreux pays. Interrogé par nos confrères de RTBF, Serge Garcet, docteur en psychologie et expert auprès des tribunaux analyse que 30 à 50% des femmes ont eu affaire à un exhibitionniste. Il parle de la forme classique de ce dernier ou la personne manque généralement d’habilité sociale et contrairement à ce que l’on peut imaginer est plutôt inhibée. Pour le spécialiste, ce sont des comportements qui font transparaitre l’affirmation de soi. L’autre type d’exhibitionnisme relevé par l’expert est ce qui concerne la masturbation publique. « Ils se caractérisent davantage par une forme d’érotisation de la prise de risque et de la menace d’être vu » explique le psychologue. Cette femme est l’exemple de ce comportement déviant. Arrêté en flagrant délit, elle a continué à se masturber devant la police.