Victime de harcèlement à l’école à cause de son physique, elle dépense 43 000€ pour changer de look

Relayé par nos confrères du Daily Mail, la métamorphose de cette femme de 24 ans est telle qu’elle en est devenue méconnaissable. Lèvres, menton, pommettes, poitrine…découvrez toutes ses transformations.

La jeune femme a subi trois mammoplasties

Céline Centino en a tellement eu assez des brimades dont elle était victime qu’elle voulait se métamorphoser. Elle a dépensé l’équivalent de 43 000 euros pour changer totalement. La jeune femme a à son actif trois mammoplasties et fait désormais du 90FF. Aujourd’hui influenceuse d’Instagram, elle raconte son passé douloureux. « J’ai été traitée de moche et j’ai subi des intimidations si graves que je faisais semblant d’être malade, pour éviter de faire face à ceux qui me persécutaient » affirme-t-elle. 

Elle a eu recours à de multiples interventions

Avant d’être la célébrité des réseaux sociaux, l’adolescente a économisé pour se payer une chirurgie plastique. « Cela m’a aidé à me sentir heureuse et bien dans ma peau » s’émeut la jeune femme. Depuis septembre 2013, elle n’a cessé de recourir au bistouri. Elle a rempli ses joues, fait des injections des lèvres et du menton mais aussi fait refaire son nez. Pour elle, cet argent n’a pas été vain. Il a été pour elle un moyen de se sentir « plus confiante et heureuse que jamais ». 

« J’étais victime d’intimidation tous les jours »

Si aujourd’hui la jeune femme est suivie par plus de 40 000 abonnés, elle se souvient de ses jours malheureux avec amertume. Elle raconte qu’avant le harcèlement qu’elle a subi, elle était heureuse mais que les insultes l’ont complexé sur son physique. A ce moment-là, elle a commencé à ressentir de la détresse. « Je voulais être à nouveau heureuse, alors j’ai changé de look et tout ce que je n’aimais pas chez moi. Nous vivons à une époque où nous pouvons changer quelque chose si nous voulons alors j’ai saisi cette chance » affirme-t-elle. Puis d’ajouter : « J’étais victime d’intimidation tous les jours et c’était toujours à propos de quelque chose de nouveau ». Un harcèlement qui peut même se produire dans le cadre familial. Et pour cause, une mère avait poussé sa fille à faire de la chirurgie esthétique sous prétexte que  « Les moches ne réussissent pas ».

« Ils disaient que j’étais moche, me poussaient et m’ignoraient »

Les insultes que recevait l’adolescente étaient constantes. La célébrité des réseaux sociaux raconte que toutes les critiques sur son physique concernaient chaque jour quelque chose de nouveau. « Soit je ressemblais à un mec, soit je n’avais pas de seins ou encore mes fesses étaient trop grosses » déplore Céline. A cet âge, les enfants lui disaient que son visage était un tas d’ordures, que son style était laid et que chacune des parties de son corps n’était pas belle. Des méchancetés qui lui vaudront aujourd’hui de tout changer avec la chirurgie et la médecine esthétique. 

La violence n’était pas seulement psychologique, elle était aussi physique. « Ils disaient que j’étais moche, me poussaient et m’ignoraient » témoigne-t-elle en ajoutant que ses camarades n’ont pas eu l’occasion de voir qui elle était vraiment. Céline a également développé une phobie scolaire à cause du calvaire qu’elle subissait au quotidien.

« Je voulais plus parce que je voulais être plus belle »

Pour atteindre son idéal, la jeune femme a payé le prix fort. Elle raconte qu’elle économisait sur son salaire de coiffeuse pour atteindre son objectif. « J’ai travaillé dur et dépensé tout mon argent dans mes chirurgies » témoigne-t-elle. Pour la jeune femme, ces expériences lui ont permis de se sentir plus forte qu’à l’époque où elle était une victime de la méchanceté de ses camarades. Seulement, son opération des seins n’a pas été suffisante pour qu’elle se sente parfaite. « Je voulais plus parce que je voulais être plus belle » confie-t-elle. Ses modèles de beauté ? Pamela Anderson, réputée pour avoir beaucoup recouru à la chirurgie esthétique.

Comment protéger mon enfant du harcèlement scolaire ?

Interrogée par nos confrères de France Inter, la psychologue Florence Millot donne des pistes aux parents pour aider leurs enfants à se défendre dans ce type de situations. La spécialiste parle de la technique du miroir, où l’enfant renvoie une question au harceleur qui invite à la réflexion. Par exemple, lorsque ce dernier dit : « Il est moche, ton pull », la victime de cette agression verbale peut répondre « Ah bon. Qu’est-ce que tu trouves moche dans mon pull ? » Des réponses telles que : « Pense ce que tu veux, c’est ton opinion et pas la vérité » sont des réparties nécessaires pour désarçonner les remarques qui peuvent vite exclure. En cas de harcèlement scolaire, il est indispensable de solliciter le directeur de l’établissement. Parfois, les conséquences de ce fléau sont fatales.