Un papa retrouve sa fille après avoir été adoptée sans sa permission
Sans sa permission, un homme a vu sa fille mise en adoption par sa petite amie. Complètement déboussolé et meurtri, il prend son courage à deux mains pour récupérer son enfant. Après une procédure juridique qui a duré 1 an, père et fille se retrouvent enfin.
Le cauchemar de tout parent est de voir son enfant lui être arraché des bras. On ne peut donc qu’imaginer le désespoir de Christopher Emanuel lorsqu’il apprend que sa petite amie a abandonné leur petite fille pour qu’elle soit adoptée et cela sans sa permission, ce n’est malheureusement pas la première fois qu’une mère abandonne son propre enfant. Fox News nous relaye le cas de cet homme qui n’a jamais abandonné l’espoir de revoir sa petite fille.
« J’étais un homme perdu, meurtri et confus »
« J’ai toujours dit que je voulais être un bon père », voici les mots de Christopher Emanuel, un homme aux intentions on ne peut plus nobles. Pourtant, son rêve a failli devenir un cauchemar, sa petite amie et la mère de sa fille a placé cette dernière sous adoption et cela sans sa permission. Alors que le papa ne voulait qu’une chose : être présent pour son enfant, il s’est vu arracher sa petite fille des bras à cause de sa petite amie sans cœur. Voici 14 signes qui vous permettront de reconnaître un partenaire toxique.
Les défaillances du système d’adoption américain
En Caroline du Sud et lorsqu’un enfant est conçu hors mariage, le père de cet enfant peut s’inscrire au registre de la paternité responsable. Christopher a bien réalisé cette procédure en Février 2014, en ajoutant bien le nom de sa petite amie comme la mère de son enfant. En théorie donc, lorsque sa petite fille a été mise sous adoption, les services sociaux et le procureur se doivent de prendre sa permission avant que celle-ci ne soit adoptée. Seulement voilà, lorsque sa petite amie a abandonné leur enfant et que celle-ci a été adoptée par une autre famille, Christopher n’en a jamais été informé.
« Elle n’a jamais été légalement adoptée »
Lorsque Christopher apprend enfin la vérité, il essaie tout de suite de contester cette adoption qu’il juge illégale. Pour cause, dans les documents du dossier d’adoption de la famille qui a accueilli la jeune Skyler, sa présence en tant que père n’a jamais été mentionnée. De plus, une loi de la Caroline du Sud facilite l’adoption d’enfants nés de parents bi-raciaux. C’est donc pour ces raisons qu’il n’a jamais été notifié. Le nom de sa petite fille a même été changé avant d’aller vivre dans un autre état.
Il se bat pour reprendre sa fille
Pour autant, le papa garde espoir, il n’est jamais trop tard pour retrouver un enfant perdu, à l’instar de cette histoire d’un père qui retrouve son fils trisomique. Ses droits parentaux ont été bafoués et il compte le prouver. Après une longue bataille qui a duré 1 an, après avoir essayé d’adopter sa propre fille, un juge lui donne enfin raison et ordonne que la petite Skyler soit retournée à son père biologique pour le plus grand bonheur de Christopher. Toute cette affaire a poussé le papa à créer la Sky Is The Limit Foundation, une association qui vise à éduquer les pères de famille et leur rappeler leurs droits parentaux.
Adoptions frauduleuses : Un réel trafic international
La situation de Christopher est malheureusement loin d’être isolée. Partout dans le monde, des enfants sont traités comme des marchandises et donnés à l’adoption : Un réel trafic d’enfants est en place. En France, un collectif de personnes adoptées à l’étranger a créé une pétition adressée à l’assemblée nationale pour la « reconnaissance des adoptions illicites en France ». L’une des porte-parole de ce collectif, Emmanuelle Hébert, ne mâche d’ailleurs pas ses mots : « Ces histoires ne sont pas des cas isolés. Elles font partie d’un système et probablement il y a eu du laxisme. »
En France, le nombre d’enfants à adopter est relativement petit. La plupart des parents qui souhaitent adopter se tournent généralement vers l’étranger. Anne Royal, présidente de l’association Enfance et Familles d’adoption déclare que les dossiers irréguliers ne font pas la majorité des cas mais avoue que ces derniers existent bien.