Cet homme qui a perdu son pénis devient le premier au monde à s’en faire greffer sur le bras
Après une infection du périnée qui s’est transformée en septicémie, Malcolm MacDonald a dû subir une amputation du pénis. Afin que l’homme de 45 ans puisse avoir un autre membre, des chirurgiens lui ont greffé un nouveau sur le bras en attendant qu’il puisse être placé plus tard au bon endroit.
Ce père de famille a vécu une histoire insolite relayée par le tabloïd britannique The Sun. Malcom MacDonald, un quadragénaire anglais vit avec un pénis greffé sur le bras depuis 2016. Son nouveau membre, qu’il a surnommé Jimmy, a coûté la modique somme de 55 000 euros et doit être replacé à l’endroit prévu à cet effet. Son opération était prévue pour avril 2020, mais la crise sanitaire liée au coronavirus a retardé la date de l’intervention.
Le pénis de Malcolm MacDonald est tombé par terre
Le mécanicien britannique a souffert d’une infection périnéale qui s’est transformée en septicémie en 2014. « J’avais lutté pendant des années contre mon infection, mais je n’avais aucune idée de ce qui pouvait arriver », raconte le père de deux enfants. Ce n’est que lorsqu’il a vu son pénis, ses doigts et ses orteils noircir qu’il a compris l’ampleur de la situation. « J’étais complètement dévasté car je savais au fond que c’était terminé et que j’allais le perdre » se souvient-il. Et puis un jour, le pénis de Malcolm est tombé au sol. L’homme raconte qu’il s’est senti « complètement vidé » mais qu’il s’était fait à l’idée de perdre sa verge. « Je m’était déjà préparé au choc de le perdre. Quand c’est arrivé, je l’ai juste ramassé et mis à la poubelle » poursuit Malcom.
Malcom MacDoland a sombré dans l’alcool
Après cela, Malcolm MacDDonald a eu la sensation de perdre sa virilité et a sombré dans l’alcoolisme. L’homme de 45 ans raconte qu’il s’est reclus sur lui-même et a sombré dans la dépression, une maladie qu’il est important d’identifier. Ce n’est que deux ans plus tard que le père de famille retrouve de l’espoir. Son médecin généraliste le renvoie vers le professeur David Ralph, un expert en construction de phallus qui lui propose une intervention pionnière. En attendant de mettre son organe au bon endroit, le professeur à l’University College Hospital de Londres (UCHL) allait lui greffer un pénis sur le bras. « Cela m’a donné une lueur d’espoir de pouvoir redevenir un homme normal » confie Malcolm.
Malcolm MacDonald vit toujours avec un pénis sur le bras
Pour financer la procédure, l’homme britannique a reçu un financement. Résultat de l’opération, Malcolm a pu avoir un nouveau sexe, d’une longueur de 5 centimètres supplémentaires par rapport à l’original, et qui lui permet d’avoir des érections mécaniques. Seul hic, le pénis de Malcolm est depuis 2016 implanté sur son bras, mais le père de famille s’en accommode très bien. « J’étais tellement fier quand je l’ai vu sur mon bras pour la première fois. C’était pour moi le début d’une nouvelle vie » se réjouit-il. Puis d’ajouter : « Je pense que le Professeur Ralph et son équipe sont des faiseurs de miracles (…) Je l’ai surnommé Jimmy, ce pénis est mon nouveau compagnon ». Et pour cause, cet organe mystérieux est gage de virilité pour beaucoup d’hommes. Si le but de l’opération est de déplacer à terme son pénis à l’endroit approprié, l’homme de 45 ans est dans l’attente d’une date pour son opération et espère qu’elle aura lieu d’ici peu.
Qu’est ce qu’une septicémie ?
Lorsqu’une infection n’est pas traitée correctement, elle peut être à l’origine d’une septicémie. Cette dernière est une infection grave qui se propage dans d’autres organes du corps à partir d’un foyer infectieux initial et peut entrainer des lésions multiples. Si dans certains cas les symptômes de la septicémie sont absents ou très légers au début de l’infection, il est toutefois important de les identifier. Parmi eux, une fièvre élevée ou une hypothermie, une fatigue intense, une augmentation de la fréquence cardiaque et des frissons. En l’absence de traitement, la septicémie peut s’aggraver et entrainer une défaillance de divers organes. Cette maladie serait, selon une étude, à l’origine de plus de décès que le cancer.