Pourquoi les hommes ne pensent-ils qu’au sexe ?
Hommes et femmes vivent le sexe différemment. On peut penser notamment que les hommes cherchent plus à multiplier les partenaires que les femmes, cela leur donne parfois une image d’obsédés. On en arrive donc à la question que beaucoup semblent se poser : Mais pourquoi les hommes ne pensent-il qu’au sexe ?
Bien des femmes semblent se plaindre du sexe opposé. Alors qu’elles rêvent d’amour, de bougies et de tête à tête romantique, il semblerait que la gente masculine soit plus intéressée par le côté un peu plus physique d’une relation et pourrait avoir plus de pensées sexuelles par jour que la femme, comme relayé par le site BBC. Cela pousse d’ailleurs certaines femmes à penser que les hommes sont plus infidèles.
Le sexe, un acte biologique ?
L’humanité se démarque quelque peu du règne animal et dans ce contexte, il est donc difficile de jauger l’impact de la biologie sur notre comportement. Il serait toutefois quelque peu erroné de totalement nier notre côté bestial. Tout d’abord, il est intéressant de noter qu’hommes et femmes abordent leur sexualité différemment, les hommes préféreraient faire l’amour pour diverses raisons biologiques. Le sexe possède une fonction primaire sans laquelle toute espèce ne saurait se perpétuer, il est sujet d’ici de reproduction. Ceci pourrait nous apporter une réponse à la question.
D’un point de vue purement biologique, le sexe chez l’homme s’arrête au moment de la jouissance, ce n’est pas le cas pour le sexe opposé car il sera question de porter éventuellement et d’élever une progéniture. Cela nous donne une première explication quant à l’intérêt accru de l’homme pour le sexe, puisque suivant ce raisonnement purement biologique, le sexe est une finalité pour l’homme et un commencement pour la femme. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que le sexe est d’une grande importance dans la vie d’un individu et en général dans celle du couple. Certains se demandent même si un couple pourrait survivre sans sexualité.
Sexualité et pression sociale
L’importance du sexe est d’ailleurs telle que notre société toute entière applique une certaine pression sur ses membres. Si l’on commence de plus en plus à discuter de la pression sociale exercée sur les femmes, celle qui touche les hommes reste à ce jour inchangée, elle n’en est pas pour le moins une réalité. On juge le rang social d’un homme par sa richesse mais aussi par sa vie sexuelle : Un homme aux conquêtes sexuelles multiples est vu comme quelqu’un qui a du succès. Il n’est donc pas absurde de penser que l’obsession des hommes pour le sexe peut tout simplement s’expliquer par une volonté de réussite sociale.
Les hommes ne pensent-ils vraiment qu’au sexe ?
Si l’on peut expliquer de plusieurs manières pourquoi la gente masculine semble être un peu plus intéressée par le sexe que la gente féminine, il est cependant nécessaire de relativiser ces propos. Il est assez commun d’entendre que les hommes y pensent toutes les 7 secondes, cela paraît relativement excessif puisque si l’on croit cette statistique, un homme penserait au sexe 7200 fois par journée.
Pour pouvoir répondre sérieusement à cette question, il est nécessaire de se débarrasser de tout préjugé. Une étude réalisée par l’université de l’Ohio, a analysé le comportement de 283 étudiants en leur distribuant des compteurs. À chaque fois qu’un étudiant pense au sexe, à de la nourriture ou au sommeil il devra cliquer sur le compteur qui lui a été assigné. Résultat des courses, les hommes ont en moyenne pensé au sexe 19 fois par jour. Nous sommes donc bien loin des 7200 fois précédentes.
Ce qui est toutefois intéressant, c’est que cette étude a bien montré que les hommes pensent plus au sexe que les femmes qui quant à elles, y ont pensé 10 fois par jour. Les hommes penseraient donc à la chose près de 2 fois plus que les femmes selon cette étude. Plus intriguant encore, les hommes ont aussi pensé à la nourriture et au sommeil plus souvent que les femmes, cela laisse à penser que les hommes sont plus enclins à se laisser emporter par leurs besoins primaires.