Une femme coupe le pénis d’un homme qui tenté de la violer
Après une tentative de viol, une femme réagit en punissant son agresseur. Découvrez l’histoire de celle qui a coupé le pénis de celui qui a voulu l’attaquer alors qu’elle était chez elle. Elle a réussi à couper cet organe avec un couteau.
Relayée par nos confrères du site britannique Daily Mail, cette affaire a eu lieu au Pakistan. Après qu’un criminel ait tenté de l’attaquer, celle qui aurait pu être violée a coupé le pénis de son agresseur.
La victime était seule chez elle lorsque son agresseur est entré par effraction
Pour la violer, un homme entre dans le domicile d’une femme et tente de l’attaquer dans une ville du Pakistan. Selon la police, cette dernière était seule chez elle lorsque le criminel est entré. Cette tentative de viol a eu lieu dans la province centrale du Pendjab. Après avoir subi une attaque de l’intrus, elle s’est précipitée dans la cuisine et a pris un couteau dans cette pièce pour pouvoir se défendre. C’est alors qu’elle attaquera l’homme en retour. A l’instar de cette femme courageuse, pour se protéger de son violeur, cette femme lui a mordu la langue.
Le criminel a été libéré
Avec son couteau récupéré dans la cuisine, la femme coupe le pénis de son agresseur. Une information confirmée par Mohamed Ilyas, le responsable de la police de la province. L’agresseur, âgé de 28 ans a été conduit à l’hôpital d’une ville voisine pour être soigné. Il a été libéré depuis. « L’homme et la femme se connaissaient et il devait épouser quelqu’un d’autre » renseigne Jaranwala Bilal Sulehri, le commissaire adjoint de police.
La condition des femmes au Pakistan
Si cette histoire n’a pas abouti à un viol, ce crime est particulièrement répandu au Pakistan. Et pour cause, 11 viols sont recensés chaque jour dans ce pays, et ces derniers sont aussi collectifs. Un d’entre eux qui a eu lieu en septembre a provoqué l’indignation collective et a amené la législation a changé. Cette « goutte de trop » a amené le gouvernement à créer un registre national de délinquants sexuels afin d’accélérer les jugements de ces crimes pendant le mandat du président Arif Alvi. Les tribunaux auront un délai de traitement des affaires de maximum 4 mois. Une mesure qui allège le sentiment d’injustice que ressentent les femmes dont les agressions ne sont pas sanctionnées par la loi. Relayé par la Croix , ce chiffre est frappant puisque dans les foyers, 70 à 90% des femmes sont confrontées à la violence conjugale dont le viol fait également partie. Ce dernier peut avoir des conséquences dramatiques. Cette adolescente s’est d’ailleurs laissé mourir après ce crime.
Une histoire similaire en Inde
Relayée par nos confrères de BBC, cette histoire est similaire à celle de la femme pakistanaise. Cette fois, c’est une jeune indienne de 23 ans qui a coupé les parties génitales d’un homme saint autoproclamé qui récitait des prières sur son père malade et qui la violait à chaque occasion. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé de se venger et ensuite d’appeler la police. Selon l’hôpital, le criminel ne pouvait pas être recousu et a dû subir une chirurgie d’urgence pour « arrêter l’hémorragie et pouvoir uriner ». L’agresseur avait 54 ans au moment des faits. La victime n’a pas fait face à des sanctions pénales et a même été encouragée par le ministre de Karala. « C’est un acte courageux et fort » a-t-il affirmé. Comme au Pakistan, la situation est également préoccupante et les lois tendent à devenir plus sévères pour punir le viol.
Quelles sont les conséquences du viol pour les femmes ?
De nombreux effets psychologiques, parfois dramatiques, découlent de cet évènement traumatisant. Muriel Salmona, psychiatre spécialisée dans la prise en charge des victimes de viol analyse avec précision les comportements qui poussent au mutisme. Interrogée par le Figaro, elle donne également une statistique qui explique ces derniers : 90% des viols sont perpétrés par une personne de l’entourage. « Ce mécanisme d’autoprotection conduit à une incapacité à se défendre et empêche de nombreuses victimes de porter plainte » indique l’experte. Elle explique qu’à ce moment-là c’est l’instinct de survie qui prend le dessus dans tous les cas de viol et que cela se manifeste par une « déconnexion avec ses émotions ». Pour atteindre la résilience, cette femme a pris une initiative hors du commun. Elle est montée sur scène avec son violeur.