Ce papa s’effondre en berçant le petit cercueil de son fils de huit semaines
C’est une scène triste à laquelle ont assisté les proches du petit Liam qui aurait été assassiné par sa mère. Lors des funérailles, le papa berçait le cercueil de son enfant noyé par ses larmes. Un deuil dévastateur pour ce père dont le bébé aurait été poignardé.
Relayées par nos confrères du site britannique The Daily Mail, les photos des funérailles de ce bébé qui aurait été tué par sa mère affichent le chagrin incommensurable d’un père.
La mère l’aurait poignardé
Lors des adieux du petit Liam, le papa du bébé de huit semaines n’arrivait pas à contenir ses larmes. C’est dans la ville de Belfast, en Irlande, que tous ses proches se sont recueillis pour honorer la mémoire de cet enfant. Il a été retrouvé inanimé à son domicile et sa mère Raluca Iona Tagani, une femme de 29 ans, serait potentiellement coupable de cet assassinat à l’arme blanche.
Elle aurait utilisé un couteau pour tuer son enfant. Pendant que son papa était entouré de ses amis avant l’enterrement, il portait un pull à l’effigie de son petit garçon fauché par la mort. Un drame qui touche de nombreux parents comme ce père qui a perdu ses trois enfants le même jour.
« Poignardé à plusieurs reprises »
Liam O’Keefe, le papa dévasté, a autorisé les journaux locaux à prendre des photos de ce moment où il était dévasté par la douleur. On y voit l’homme effondré en train de porter la petite tombe blanche où le bébé repose. Pour aider la famille à organiser les funérailles du petit garçon dont la mère est présumé coupable de son assassinat, plus de 4031 euros ont été collectés pour témoigner du soutien à cette famille en deuil. La fille aînée de l’homme bouleversé par cette perte douloureuse a affirmé que tous ses proches étaient chagrinés de savoir que son petit frère a été poignardé « à plusieurs reprises ».
« Il n’avait que huit semaines »
La grande sœur du petit Liam raconte que si cet événement tragique n’était pas arrivé, toute la famille serait en train de fêter le baptême du bébé. « Il n’avait que huit semaines, je n’ai donc pas pu le rencontrer. Mon père vit un chagrin insoutenable » affirme l’aînée de la famille qui confie qu’elle et ses proches sont tous dévastés. La mère, présumée coupable de l’assassinat de l’enfant a comparu devant le tribunal de première instance et a été placée en détention provisoire. Lors de l’audience, Raluca était dans sa cellule de garde à vue. Elle a affirmé qu’elle comprenait les chefs d’inculpations dont elle était accusée alors qu’elle était accompagnée d’un traducteur roumain. A l’instar de l’accusée, cette mère a tué son bébé de 5 jours parce qu’elle a affirmé ne pas en vouloir.9
« J’ai vraiment le cœur brisé »
Selon le sergent-détective de la police d’Irlande du Nord, il est certain que l’accusation est liée à la mère. L’avocat de cette dernière a affirmé que l’accusée n’avait aucune question à poser et qu’il ne demanderait pas de libération sous caution.
Le père de la victime a voyagé en Irlande du Nord quelques temps après la mort du petit Liam. Lors de la veillée pour ses funérailles, il a déclaré aux médias avoir le cœur brisé et qu’il était touché par la solidarité de la communauté. Devant la maison où le petit Liam a été retrouvé, ceux qui ont été bouleversés par cette perte ont posé des ballons bleus.
« Tenir cette veillée est très important pour moi »
Après que le père ait retrouvé son fils de huit semaines inanimé, les officiers de police judiciaire se sont rendus sur les lieux. Alors que les médias couvraient la veillée des funérailles du petit Liam, le papa s’est montré ému de toute la solidarité de son voisinage.
Il a affirmé que l’aide de toute la communauté était vraiment appréciée et qu’elle apaisait son chagrin. « Tenir cette veille est très important pour moi. J’ai vraiment le cœur brisé mais cela me donne de la force de savoir que vous me donnez tous tant d’amour et de soutien » a-t-il adressé à ceux qui se sont mobilisés pour aider le parent à traverser ce deuil douloureux. Un prêtre du quartier a également prié pour ce bébé qui a connu une mort tragique et prématurée.
« Le parent se sent presque amputé d’une partie de lui-même »
Christophe Fauré, psychiatre, s’est penché sur la question spécifique du deuil d’un enfant, une épreuve particulièrement douloureuse puisqu’elle ne correspond pas un processus naturel. Le médecin explique que cette épreuve transforme un parent à tout jamais car elle constitue une blessure profonde. S’il est possible d’atteindre la résilience en étant bien entouré et en exprimant sa douleur, il s’agit d’une souffrance intense dont il est difficile de se remettre. « Quand un enfant meurt, le parent se sent presque physiquement amputé d’une partie de lui-même et de toutes les projections qu’il avait investies en lui » observe-t-il. Plusieurs approches peuvent aider à traverser un deuil. Ces parents ont passé 16 jours avec le cadavre de leur bébé.