L’écart de l’orgasme féminin : la vérité que beaucoup de femmes ne disent pas
Certaines femmes ressentent une véritable inégalité de genre lorsqu’il s’agit d’atteindre l’extase. Qu’elles jouissent avec une stimulation du clitoris ou au moment de la pénétration, ce phénomène s’appelle l’écart de l’orgasme. Il arrive que la population féminine n’arrive pas à le verbaliser.
Ressentir le plaisir diffère selon les sexes. La fréquence de cet orgasme sexuel est plus basse chez les femmes et cela provient de plusieurs causes. Souvent, l’extase n’est pas partagée et il est difficile d’en parler pour plusieurs raisons.
Qu’est ce que cette disparité dans la jouissance physique ?
Atteindre le septième ciel est plus difficile pour les femmes. Expliqué au site The Conversation par Gonzalo R. Quintana Zunino, docteur en neurosciences et Conall Eoghan Mac Cionnaith, maître de conférence à l’université Concordia, cette différence dans le fait de jouir des plaisirs de la sexualité s’appelle le « fossé orgasmique ». Seulement, il existe des raisons qui démontrent cette spécificité de la sexualité féminine dans sa globalité. L’université canadienne s’est penchée de près sur la question de la controverse qui pourrait expliquer cet écart, à savoir la théorie scientifique de l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal. Plusieurs points de vue peuvent indiquer les raisons de ce phénomène et la vie sexuelle féminine a fait l’objet de plusieurs polémiques depuis des décennies. Si les scientifiques continuent à établir des hypothèses sur cette réaction physiologique après un rapport sexuel chez les femmes, il existe une marge d’incertitude sur ce qui la déclenche.
Qu’est-ce qui provoque le fait de jouir ?
Pour de nombreuses femmes, cette sensation de bien-être qui provoque la plénitude est le produit de la stimulation simultanée et complexe d’éléments à la fois physiologiques et psychologiques. Si cette disparité entre les hommes et les femmes dans la capacité à prendre un maximum de plaisir existe, elle peut être expliquée par des raisons évolutives. Et pour cause, il se pourrait que la population masculine ait moins de difficultés à atteindre l’orgasme pendant l’ acte sexuel. Pour autant, d’autres justifications peuvent étayer ce fossé et cela provient essentiellement du comportement sexuel dans la chambre à coucher. D’ailleurs, les femmes qui ont des orgasmes ont souvent ces quatre habitudes.
Les femmes ont plus de difficultés à trouver du plaisir
S’il peut être tout à fait naturel d’avoir un rapport sexuel sans ce ressenti du plaisir à son paroxysme, les femmes sont les plus concernées. Plusieurs études montrent que ce sexe est moins comblé des suites d’un instant intime et un sondage américain a même relevé que les hommes pouvaient trouver du plaisir à 95% du temps. Toujours selon ce document, les femmes parlent d’un orgasme sur trois. Ce fossé est moins grand chez les couples homosexuels ou bisexuels où les hommes homosexuels relatent une fréquence de 89%. Les hommes bisexuels disent avoir un orgasme à 88% tandis que les lesbiennes sont concernées à 86%. La population bisexuelle féminine évoque 66% de probabilités d’avoir cette forme de plaisir physique.
Le type de relation joue sur la capacité à trouver du plaisir
Cette disparité dans la réponse aux caresses ou à la pénétration, où les femmes ont des sensations particulières, peut être expliquée par un facteur, le type de relations. Plusieurs recherches ont prouvé que cet élément jouait un rôle dans la capacité des femmes à atteindre cette sensation de lâcher-prise. Dans une relation à long terme, ce fossé dans la propension à avoir un plaisir intense est réduit. Lors d’une relation sexuelle occasionnelle, pour une femme, cet écart augmente. Cette étude montre que la population féminine engagée dans une union durable peut avoir ces contractions musculaires à 86%. Celles qui ont des rapports plus occasionnels rapportent une fréquence de 39%. Les femmes hétérosexuelles peuvent retirer du plaisir sexuel pendant la masturbation et ainsi avoir un orgasme.
La faculté à avoir cette sensation de plaisir dépend de la connaissance de son anatomie
Alors que certaines femmes ont plus de satisfaction sexuelle après un rapport, il existe un facteur prédominant qui le justifie. En effet, si le partenaire a une connaissance importance des zones érogènes féminines, dont 9 peuvent augmenter significativement l’excitation, notamment le clitoris qui a un important nombre de terminaisons nerveuses, la femme peut avoir un meilleur plaisir ressenti après le rapport. Toujours selon le sondage, le sexe oral est le préliminaire le plus fiable pour ressentir des plaisirs sexuels intenses. Alors qu’il existe une disparité conséquente dans la capacité de ressentir des plaisirs érotiques en fonction du type de relations, ce facteur est à ce jour difficile à expliquer. Seulement, une piste existe et il s’agit de la propension de la femme à parler de ses fantasmes et de son désir sexuel pour éprouver du plaisir. Des sujets de discussions souvent tabou en raison d’un conditionnement de la population féminine.