Cette femme enceinte voit le « père décédé » embrasser sa fille dans l’échographie – L’image devient virale sur les réseaux sociaux
Durant la période de grossesse, un lien étroit se noue entre la maman et le fœtus. L’échographie permet de connaître l’état de santé du bébé ainsi son sexe. Sauf que parfois ces échographies réservent aux mamans d'autres surprises, auxquelles elles ne s’y attendent pas. Découvrez l'histoire de cette maman qui était loin de penser qu'elle pouvait voir son père décédé dans l’échographie de sa deuxième grossesse.
La première échographie est toujours un rendez-vous mémorable entre la maman et son fœtus. C’est un moment riche en émotions, mais qui peut laisser place à la surprise aussi. C’est d’ailleurs le cas de Shantel Carrillo, relayé par nos confrères de abc7chicago. Cette femme de San Diego décide au bout de 5 mois d’attente, de faire l’échographie de sa deuxième grossesse.
Une échographie, un fœtus…mais pas seulement !
De retour chez elle, la jeune femme saisie d’enthousiasme partage son échographie avec son réseau Facebook. Elle reçoit alors beaucoup de commentaires agréables et chaleureux de sa famille et de ses amis. Sauf que certains de ses contacts ont, contre toute attente, décelé un détail auquel elle n’a pas prêté attention. En effet, on peut relever sur l’échographie une présence aux côtés du bébé. Il a même semblé pour certains qu’un « ange » déposait un baiser sur le front de la petite. Intriguée par ce détail, Shantel a sorti une photographie représentant sa première fille, Myree, à sa naissance, dans les bras de son défunt père.
Avec la photographie de son père et l’échographie, côte à côte, on pouvait voir de près la ressemblance qu’a trouvé Shantel entre les deux photos. En effet, la maman, prise de nostalgie, a remarqué dans l’échographie des détails qui renvoient à son père. Elle dit à cet effet avoir vu son même nez, et ses mêmes joues potelées. Elle a même pu déceler un semblant de visière de casquette, un accessoire que son père portait beaucoup d’ailleurs. Fait réel ou effet d’optique, cette femme avait besoin de croire à la présence de son défunt père bien-aimé.
En tout cas, cet épisode ne l’a pas laissée indifférente, car il lui a permis de sentir à nouveau la présence de son père qui l’a quittée subitement en 2016. D’ailleurs, le deuil n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’il s’agit de la mort d’un parent. Quand une personne chère nous quitte, malgré les quelques moments de répit ou d’accalmie qui nous font oublier la douloureuse perte de ce proche ou la peine qui nous traverse, la présence de cet être cher se fait toujours ressentir.
Le deuil, un processus propre à chaque personne
Selon Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne, rapportée par Le Journal des Femmes, le deuil est un processus intrapsychique qu’une personne vit après la perte d’un être proche. Son but est de permettre à la personne accablée d’accepter cette perte irréversible et de pouvoir continuer à vivre normalement. Le deuil fait entrer la personne dans une spirale émotionnelle intense, puisqu’elle peut ressentir un tas d’émotions différentes comme la peur, la culpabilité, la frustration, la tristesse…Autant d’émotions qui peuvent entraîner des comportements susceptibles d’être répertoriés, dans certains cas, comme des troubles du comportement. Dans ce sens, il faut savoir qu’il y a une forte corrélation entre nos pensées, nos émotions et nos comportements. En effet, la thérapie cognitivo-comportementale, qui est une pratique basée sur la cognition et le comportement, nous apprend que nos pensées entraînent des émotions qui engendrent à leur tour des comportements.
Concernant la durée du deuil, elle varie d’une personne à une autre. En effet, elle dépend du lien affectif qu’entretenait la personne avec ce proche, des circonstances de cette disparition, des traumatismes enfouis, mais aussi de la capacité de résilience de la personne.
La résilience est d’ailleurs un concept qui revient beaucoup dans le déroulement du deuil, notamment dans l’étape de reconstruction qui n’est autre qu’un processus de résilience par lequel la personne arrive à passer outre l’épreuve douloureuse et à reprendre le cours normal de la vie.