7 astuces géniales pour une cuisine éco-responsable
Mettre sa cuisine « au vert » ? C'est facile et même très agréable si le goût est là ! Dans son Manuel du bon sens cuisinier (éd. First), véritable manifeste pour une cuisine résolument écologique et saine, Jill Cousin, nous livre ses conseils pratiques pour consommer durable tout en faisant des économies.
Soutenir les agriculteurs de nos régions
On privilégie les épiceries indépendantes (bio de préférence), les groupements de producteurs, les marchés… qui proposent les produits d’agriculteurs locaux. L’idée également, c’est d’acheter en quantité raisonnable car le gaspillage représente 30 kilos par personne et par an !
Acheter en vrac
Ce geste permet d’éviter les excès d’emballages, d’acheter juste ce dont on a besoin – et donc de faire des économies. Il suffit de se munir de contenants adaptés, que l’on peut peser et étiqueter au préalable pour faciliter les achats à venir. La vente en vrac est aujourd’hui facilement accessible. Les enseignes spécialisées du type « Day by Day » (daybyday-shop.com) fleurissent un peu partout, alors on en profite !
Acheter local et de saison
Pour réduire son empreinte carbone et faire des économies, on limite sa consommation de mangues, avocats et autres produits exotiques (ou les fraises en plein mois de décembre…), même estampillés « bio », qui ont parcouru des milliers de kilomètres pour arriver dans notre assiette. Et pour les produits du quotidien comme le café ou le sucre de canne, on privilégie le commerce équitable.
Limiter sa consommation de viande
Parce que l’élevage industriel mobilise beaucoup trop d’eau (13500 litres sont nécessaires pour produire 1 kilo de bœuf) et d’énergie, on réduit notre consommation de viande, en privilégiant la qualité à la quantité. Lorsque c’est possible, on achète donc directement auprès des producteurs, sur les marchés paysans et dans une association pour le maintien de l’agriculture paysanne. L’élevage à taille humaine respecte l’animal et l’environnement.
Se mettre au compost
Avec les denrées non consommables qui nous restent sur les bras, on passe au compost ! Si on a la chance d’avoir un jardin, on peut le faire à l’air libre ou se munir d’un silo adapté. En appartement, on teste le lombricomposteur. Ce récipient, dans lequel on place des vers de terre, donne un engrais liquide… Mais pas d’inquiétude, aucune odeur désagréable à redouter ! On en trouve à partir de 60 euros. Attention car tous les aliments ne peuvent pas être mis dans le lombricomposteur : on évite les produits carnés, les matières dures comme la peau des noix de coco ou des ananas, les zestes d’agrumes ainsi que l’ail, les oignons et les échalotes.
Valoriser les fanes et les épluchures
Pour limiter les déchets végétaux, on cuisine tout ce qui est mangeable ! On transforme, par exemple, les épluchures des carottes ou des pommes de terre en chips, les radicelles des poireaux en frites et les fanes de navet, de radis ou de fenouil en soupe, omelette, pesto… Dans son ouvrage, Jill conseille, entre autres, d’utiliser les épluchures des pommes pour réaliser une tisane après les avoir fait sécher.
Donner une seconde vie aux restes
Plutôt que de jeter lorsqu’on n’a pas envie de manger la même préparation d’un jour à l’autre, on fait preuve d’inventivité. Par exemple, le riz blanc d’accompagnement de la veille peut être recyclé en risotto ou en riz au lait, on prépare des sandwichs ou du hachis avec les restes de viande, de la brandade avec le poisson, etc. On transforme le pain rassis en croûtons, chapelure ou pain perdu, ou on l’utilise pour farcir un poulet rôti.