“Les extra-terrestres se cachent jusqu’à ce que l’humanité soit prête”, affirme un ex-chef de sécurité spatiale israélien
Les extra-terrestres seraient-ils déjà en contact avec nous ? À en croire un ex-responsable du programme de sécurité spatiale en Israël, ce serait fort probable. Lors d’un entretien avec le journal Yediot Aharonot, le général Haim Eshed affirme qu’une “Fédération galactique” aurait signé un accord avec les Etats-Unis et l’Etat hébreu. Mais pour ne pas semer la panique, elle préfère attendre de révéler son existence…Et ce n’est pas tout : Donald Trump serait également au courant. Pleins feux sur cet échange surprenant, relayé par La Dépêche.
Les propos du Pr Eshed ne sont pas appuyés par des preuves mais par une quantité de détails qu’il livre au quotidien israëlien Yediot Aharonot. L’homme, qui a été responsable du programme de sécurité spatial en Israël pendant plus d’une vingtaine d’années, affirme en effet que des accords auraient été conclus avec une “Fédération galactique”. Le lieu de cette coopération ? “Une base secrète sur Mars”. Des propos qui n’ont pas manqué de susciter la curiosité des médias, dont nos confrères de La Dépêche.
« Les extraterrestres sont déjà en contact avec nous »
C’est une annonce pour le moins surprenante de l’homme qui a reçu à trois reprises le Prix israélien de la sécurité, indique le Jerusalem Post. Selon Haim Eshed, Israël et les Etats-Unis seraient déjà en contact avec des extra-terrestres par le biais d’une base secrète sur la planète rouge. Il soutient également que le président américain, au courant de cette coopération, s’apprêtait à révéler l’existence des aliens au grand public. Seulement, la Fédération galactique aurait jugé qu’il était trop tôt pour révéler son existence. La raison ? L’humanité ne serait pas encore prête, indique le général désormais à la retraite, ce qui pourrait entraîner une hystérie collective. Un professeur d’Oxford pense d’ailleurs qu’il y aurait “50% de chances que l’on vive dans une simulation”.
Pourquoi ne l’avoir jamais dit avant ?
Selon Haim Eshed, l’opinion publique aurait évolué sur le sujet des aliens. Et de manière générale, l’humanité serait plus ouverte à la possibilité d’une civilisation sur d’autres planètes. John Sawers, un ancien chef des services secrets britanniques a d’ailleurs révélé il y a quelque temps être convaincu que les extra-terrestres existent et que nous ne sommes pas seuls dans l’univers.
Indiquant qu’il aurait pu être pris pour un fou il y a quelques années, Haim Eshed explique qu’aujourd’hui, ces questions ne sont plus traitées de la même manière. Titulaire de prix et de diplômes, et respecté dans les universités en Israël aussi bien qu’à l’étranger, l’ex-chef de la sécurité spatiale estime qu’il n’a “plus rien à perdre”. Il vient même de publier un livre intitulé “L’univers au-delà de l’horizon – conversations avec Haim Eshed », où il développe ses thèses.
Contactés par NBC News, les responsables Israéliens et la Maison Blanche n’ont pas immédiatement répondu à cette requête. Sue Gough, une porte-parole du Pentagone, aurait quant à elle décliné tout commentaire. Un représentant de la NASA a révélé que l’un des objectifs clés de l’agence était de chercher une vie extra-terrestre dans l’univers, mais que cela n’était toujours pas le cas. “NASA est en train d’explorer le système solaire et au-delà pour nous aider à répondre à des questions fondamentales, y compris de savoir si nous sommes seuls dans l’univers” a indiqué le porte-parole dans un communiqué.
Pourquoi sommes-nous autant fascinés par l’univers ?
À mi-chemin entre la science-fiction et la réalité, la question de savoir si nous sommes seuls dans l’univers fascine autant qu’elle intrigue. Selon un article du journal Le Progrès, cet attrait surprenant pour la vie extra-terrestre et l’univers de manière plus globale peut s’expliquer par plusieurs raisons. L’une d’entre elles étant les multiples découvertes dans l’espace qui comblent progressivement notre “vide stellaire”. Et pour cause, près de 4000 exoplanètes, à savoir des mondes possibles hors du système solaire, auraient été découvertes entre 1995 et 2020. En outre, l’univers et la “frontière de l’infini” éveillent notre curiosité et en appellent à nos envies d’exploration. Le programme Artémis de la NASA a d’ailleurs pour objectif de retourner sur la Lune d’ici 2024. Enfin, l’espace joue un rôle prépondérant dans le monde de la science-fiction, bien que les scénarios que l’on retrouve sur grand écran soient plus proches de la fantaisie que de la réalité. Par ailleurs, la perspective de mondes possibles éloignés apporterait une note d’optimisme à l’heure où certains estiment qu’aujourd’hui, nous payons le mal que nous faisons à la planète.