Un enfant de 5 ans, aveugle et atteint d’une maladie mentale, meurt après avoir été battu alors que sa mère était absente pour accoucher
Aveugle et atteint d’un handicap du développement, ce petit garçon est mort roué de coups. Le petit ami de sa mère a été l’auteur de ce crime abominable alors que la maman de la victime était en train d’accoucher. Découvrez l’histoire de cet enfant qui subissait un véritable cauchemar au quotidien exécuté par son bourreau qui le négligeait et le frappait constamment.
Relayé par nos confrères du site britannique Daily Mail, le calvaire de cet enfant de 5 ans aveugle et atteint de handicap a conduit à sa mort. Le petit ami de sa mère avait l’habitude de le frapper et de le négliger. Cette fois, ses coups seront fatals et sa maman ne pouvait même pas le protéger puisqu’elle était en plein accouchement.
Un crime abominable
Le petit Jamarion Delancy a rendu son dernier souffle abattu par la violence du petit ami sans cœur de sa maman. Cet enfant de 5 ans était aveugle et atteint d’un handicap de développement qui altérait fortement sa mobilité. Les enquêteurs étaient tellement touchés par la mort tragique de la victime que leur syndicat a lancé une collecte de fonds pour organiser ses funérailles et aider la famille de cette dernière. Yoshuah Dallas, son bourreau, a aussi été accusé d’abus et de négligence ayant entraîné la mort.
Mort alors que sa mère accouchait
Selon l’autopsie du petit garçon, les coups du criminel ont causé un traumatisme sévère à l’abdomen qui ont entraîné une côte cassée et une lacération du foie. Des séquelles qui auront raison de sa vie. La campagne de financement lancée par le syndicat de police indiquait que la maman était en train d’accoucher de son troisième enfant au moment du crime où Jamarion était avec sa sœur. Plusieurs heures après avoir été conduit aux urgences pour ses blessures, le garçon est mort quelques heures plus tard.
« Jamarion n’avait aucun moyen de se protéger »
Sur la note accompagnant la campagne de financement, les enquêteurs donnent des détails sur la mort du petit Jamarion. Ils expliquent que les blessures causées par le criminel ont entraîné une hémorragie interne importante qui lui a été fatale. Matt Crecelius, qui appartient à l’Ordre fraternel de la police, a déclaré que la sœur du petit garçon était traumatisée. La victime était aveugle et avait une mobilité limitée. Pour se déplacer, il avait besoin d’utiliser des appareils orthopédiques. « Jamarion n’avait aucun moyen de se protéger contre l’attaque du suspect » a écrit le syndicat de police. A l’instar de cet enfant de 5 ans, ce bébé a été frappé à mort.
Le syndicat de police solidaire
Selon l’enquête, l’accusé était censé garder l’enfant pendant que sa mère accouchait. Il est désormais détenu au St. Louis County Justice Center sous caution de 250 000 dollars (209 613,75 euros). L’association de policiers a réussi à collecter 35 000 dollars (29 345, 92 euros) pour les funérailles de l’enfant mais aussi pour aider financièrement la famille. Le syndicat de police a été fortement touché par l’histoire du petit garçon aveugle et atteint de handicap moteur. Cet organisme explique qu’il se sent obligé de réagir face à ce crime, notamment pendant cette période de fêtes « où les familles se rassemblent généralement et célèbrent les vacances ». Une initiative salutaire pleine de sollicitude pour les proches en deuil. Comme Jamarion, ce petit garçon était atteint de handicap et avait du mal à parler. Il a été frappé avec une laisse de chien par sa mère sans cœur.
Quelles sont les conséquences de la maltraitance infantile ?
Comme pour cet enfant de 5 ans, les coups peuvent être fatals. S’ils n’entraînent pas la mort, ils peuvent également causer à l’âge adulte, des dommages psychologiques et psychiatriques parfois irréversibles.Parmi eux, la toxicomanie, les troubles du comportement alimentaires, les comportements auto-agressifs, les idées suicidaires mais aussi des difficultés relationnelles. Parfois, ces maltraitances peuvent aussi se répercuter sur les enfants des victimes mais aussi sur le conjoint avec un phénomène de dépendance affective qui en résulte. Pour Sarah Porte-Laube, psychologue et spécialiste de la prise en charge des violences familiales, il faut de l’aide pour surmonter ce traumatisme. Elle explique : « C’est donc dans le lien à l’autre que l’on peut se reconstruire. Il est plus facile d’atteindre la résilience quand on passe par un cheminement thérapeutique »