“Je suis tellement sexy que les hommes me demandent constamment en mariage et m’offrent des vacances gratuites, Tinder m’a même bannie”
Inscrite sur Tinder depuis 2017 parce qu’elle pensait y trouver l’amour, Luna Benna, mannequin sur Instagram raconte avoir été victime de son succès et de son physique avantageux. L’application de rencontres qui ne cesse d’attirer des internautes l’aurait même bannie de la plateforme. Selon le New York Post, cela serait dû aux faux profils qui usurpent son identité pour attirer des “matchs”.
Demandes en mariage, vacances gratuites, rendez-vous rémunérés pour la voir en chair et en os…Luna Benna a décidément eu droit à un panel d’expériences surprenantes depuis son inscription sur Tinder. Pour autant, son succès finira par se retourner contre elle, puisque son profil sera supprimé par l’application.
Victime de son succès
Tout a commencé en 2017, lorsque Luna Benna a rejoint la plateforme de rencontres. A l’époque, le mannequin confie qu’elle était “jeune, stupide…et à la recherche de l’amour”. Ses images auraient eu un succès fulgurant, poussant les utilisateurs à déployer tous les moyens pour la séduire. Selon le New York Post, la femme a amassé des centaines de “matchs” (un “j’aime” mutuel entre deux profils, ndlr) chaque mois, en plus d’offres de cadeaux et même de demandes en mariage.
“J’ai reçu tellement de messages étranges et idiots pendant que j’étais sur Tinder”, confie la jeune femme. Elle révèle qu’une fois, elle a dû refuser l’offre d’un homme qui était prêt à la payer pour la rencontrer. Cela ne l’a tout de même pas empêchée d’apprécier le concept de l’application qui favorise les rencontres à distance. Malheureusement, les quelques rendez-vous auxquels elle a accepté de se rendre se sont soldés par un désastre. L’un de ses prétendants se serait senti tellement intimidé en sa présence qu’il en aurait été “paralysé”, a-t-elle déclaré.
En outre, la jeune femme révèle qu’elle aurait même été menacée sur Tinder parce qu’elle était “trop séduisante”. Une histoire qui rappelle le cas de Presley Pritchard, une pompière licenciée car elle était “trop sexy” sur Instagram. Une décision jugée sexiste, que la jeune femme avait dénoncé dans les médias.
Usurpation d’identité
Si l’expérience de Luna Benna sur Tinder n’est pas a été des plus satisfaisantes sur le plan amoureux, c’est sans compter les nombreux faux profils qui ont été créés à l’aide de ses photos, menant à la suppression de son compte. Selon le mannequin qui compte plus d’un million d’abonnés sur Instagram, de nombreux utilisateurs se sont appropriés ses images pour attirer des “matchs”.
“Il y a tellement de faux profils, à chaque fois que j’ouvre un nouveau compte, on me signale et Tinder le supprime”, se lamente le mannequin. Et l’usurpation de son identité aurait pris des proportions encore plus graves lorsqu’elle a réalisé que cela avait même attiré des trafiquants sexuels. Certains profils auraient utilisé ses photos avec des noms différents en se définissant comme des escorts ou des prostituées, a déclaré la jeune femme horrifiée.
Contactée par le New York Post, l’application n’a pas immédiatement répondu à ses questions au sujet de Luna Benna, mais le tabloïd rappelle que le règlement de Tinder interdit les photos dénudées et tout contenu à caractère sexuel explicite.
La jeune femme connaîtra tout de même un dénouement heureux, puisqu’elle finira par rencontrer l’amour après toutes ces péripéties. Un ultime “match” avant la suppression de son compte, qui lui vaut aujourd’hui de vivre une belle histoire avec son compagnon qui exerce également dans la photographie et le mannequinat.
Luna Benna a fini par trouver l’amour – Source : The Sun
Comment protéger ses données sur les réseaux sociaux ?
Si les plateformes sociales et les applications de rencontres peuvent apporter leur lot d’avantages pour les internautes, leur utilisation doit néanmoins se faire avec prudence, en veillant à protéger ses données.
En quête de popularité, de likes ou d’abonnés, certains sont prêts à accepter tout le monde, même des personnes qu’ils ne connaissent pas. Une pratique qui comporte de nombreux risques puisque comme l’explique Aroua Biri, docteure en cybersécurité au 20 Minutes, cela revient à laisser un inconnu entrer chez vous, s’installer sur votre canapé, et observer vos états d’âme en étant aux premières loges. Un comportement qui peut facilement se retourner contre nous si la personne a des intentions malveillantes. Sans oublier les faux profils qui peuvent cacher des criminels, nombre d’entre eux dans la sphère pédopornographique.
Pour cette raison, il convient de suivre quelques règles élémentaires pour protéger ses données et sa vie privée. Selon le site de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), ces dernières impliquent de régler ses paramètres de confidentialité et limiter l’accès au contenu publié, sécuriser son profil à l’aide d’un mot de passe compliqué, maîtriser sa présence sur internet en se déconnectant d’un site après son utilisation et enfin, limiter le partage des informations sensibles ou privées sur les réseaux sociaux.