Qu’arrive t’il lorsqu’une infection des voies urinaires touche les reins ?

Publié le 6 novembre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Une infection urinaire peut affecter de nombreux organes du système urinaire, à savoir, la vessie, le rein, l’urètre et la prostate. Généralement, les femmes sont plus sujettes à ce type d’infection qui prolifère principalement au niveau de la vessie. 

Chez la femme, le méat urinaire est près de l’anus où les bactéries sont souvent présentes. Ces dernières longent l’urètre en direction de la vessie pour se multiplier dans l’urine, provoquant ainsi une infection urinaire. En revanche, l’homme est relativement protégé de cette infection du fait de l’existence d’une plus grande distance entre l’anus et le méat urinaire. L’infection urinaire peut éventuellement se manifester chez ce dernier lors de l’existence d’un adénome de la prostate.

Faisons le point avec MAYO CLINIC, sur les symptômes, les causes et les complications de cette infection.

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Une infection urinaire peut être douloureuse et si elle n’est pas traitée à temps, elle peut avoir de graves conséquences.

Quels sont les symptômes ?

Lorsqu’on souffre d’une infection urinaire, on ressent dans la plupart des cas des symptômes tels que :

– Un besoin pressant et fréquent d’uriner
– Des mictions en petites quantités
– Une douleur et une sensation de brûlure lors de la miction
– Une apparence trouble de l’urine
– Une urine rouge, rose vif ou brune
– Une odeur forte de l’urine
– Des douleurs pelviennes

A la constatation de ces symptômes, il devient urgent de consulter un médecin pour bénéficier d’un traitement adéquat de l’infection avant son aggravation.

miction

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Les facteurs de risque de l’infection urinaire

Lorsque les bactéries pénètrent dans les voies urinaires et prolifèrent dans la vessie, elles demeurent les principales causes de l’infection urinaire. Les femmes étant les plus touchées par cette infection, certains facteurs multiplient le risque d’infection urinaire chez elles.

– L’urètre de la femme qui est court et qui accentue le risque que les bactéries atteignent plus facilement la vessie ;
– Une activité sexuelle fréquente qui augmente le risque d’infection urinaire ;
– L’utilisation de certains contraceptifs comme le diaphragme ;

– La ménopause durant laquelle les œstrogènes diminuent ce qui induit un changement dans la voie urinaire, augmentant le risque d’infections.

Y’a-t-il des complications de l’infection urinaire ?

Une fois que l’infection urinaire est traitée adéquatement, on observe rarement des complications. Certains traitements impliqueront la prise d’antibiotiques ou encore des remèdes naturels, selon les cas.

En revanche, lorsque l’infection urinaire n’est pas traitée, il en résulte des complications qui peuvent avoir de graves conséquences, telles que :

– Des infections fréquentes et répétitives engendrant plusieurs infections durant l’année ;
– Une lésion rénale engendrée par une infection rénale aiguë ou chronique ;
– Risque pour la femme enceinte d’avoir un bébé prématuré ou de faible poids ;

Une pyélonéphrite qui est une complication plus grave et qui se manifeste lorsque l’infection urinaire ne reste plus localisée à la vessie et se propage au reins, selon un article de Doctissimo. Il s’agit d’une forme sérieuse de l’infection urinaire qui se manifestera par des problèmes urinaires, une forte fièvre, des sueurs et des frissons, des douleurs abdominales et/ou lombaires, ou encore des troubles digestifs. La pyélonéphrite peut laisser des cicatrices définitives. Raison pour laquelle il faut consulter un médecin en urgence, qui prescrira des analyses de sang afin d’identifier le germe  et rechercher l’existence d’une atteinte inflammatoire du rein.

Quelles préventions pour réduire le risque d’infection urinaire ?

Mieux vaut prévenir que guérir ! Et certaines mesures peuvent être entreprises afin de réduire le risque d’infection des voies urinaires. Il est conseillé donc de :

– Boire beaucoup d’eau pour diluer l’urine et garantir des mictions fréquentes afin d’évacuer les bactéries ;
– Boire du jus de canneberge, qui grâce à ses antioxydants et sa fonction antiseptique permettra d’empêcher l’implantation des bactéries dans la vessie ;
– S’essuyer de l’avant vers l’arrière afin d’empêcher les bactéries provenant de l’anus de se propager vers l’urètre ou encore le vagin ;
– Uriner après chaque rapport sexuel ;
– Bannir les produits féminins nettoyants comme les sprays déodorants ou les douches vaginales;
– Prendre des remèdes naturels comme le persil et l’ail et des diurétiques comme les asperges, les concombres ou encore le céleri qui éliminent les bactéries des voies urinaires grâce à leurs enzymes anti-inflammatoires.