Cette jeune femme en est à sa 20ème injection pour grossir les lèvres et ne veut pas s’arrêter
Elle en est à sa 20ème injection pour les lèvres. Découvrez l’incroyable transformation de cette jeune femme de 22 ans qui ne veut plus jamais s’arrêter.
Il est des chirurgies vraiment extrêmes comme celles de, The Real Life Barbie [ndlr : la Barbie réelle]. Cette dernière a poussé l’injection des lèvres à son paroxysme puisqu’elle les a fait gonfler 20 fois. Elle ne compte pas pour autant dire adieu à son médecin et entend bien avoir une bouche plus grosse. Relayée par nos confrères du Daily Mail, cette histoire est l’exemple frappant d’une addiction à la médecine esthétique.
Sa 20 ème injection
« Je continuerai jusqu’à ce que mes lèvres soient les plus grandes au monde » martèle Andrea Emilova Ivanova, une jeune femme de 22 ans. Le volume de sa bouche a été multiplié par quatre puisqu’elle a subi sa vingtième injection. Elle a dépensé des milliers d’euros pour arriver à ce résultat. Aujourd’hui, elle est surnommée « la Barbie réelle » et compte sur une communauté de plus de 33000 abonnés sur Instagram. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’elle n’« est pas encore satisfaite de ses lèvres ».
Les médecins lui disent d’arrêter
Si Andrea est contente de sa transformation, cette dernière a un prix. Et pour cause, elle a des difficultés à manger après chaque injection. Ironiquement, les médecins lui recommandent d’escalader cette quête des lèvres les plus pulpeuses. « Je me sens bien d’en avoir encore plus, mais certains médecins pensent que c’est suffisant, même si je les veux toujours plus grandes » confie la Barbie. Elle ajoute que son médecin a dit qu’elle devait attendre au moins deux mois avant sa 21ème injection. Il est possible que les interventions esthétiques mettent en péril la santé.
La quête de la bouche la plus énorme
Pour mériter ce titre, Andrea a écumé les cliniques esthétiques et a eu recours à plusieurs produits d’injection pour les lèvres. Et elle n’en est pas peu fière puisque chaque jour elle reçoit de nombreux commentaires d’admirateurs qui la complimentent pour cette transformation. « Je me fais même demander en mariage par des fans » s’amuse-t-elle. Seulement, elle subit le revers de la médaille avec des réactions haineuses. Selon la jeune femme, ce sont plutôt des femmes qui les écrivent.
« Seule mon opinion compte »
Pour autant, l’accro à la médecine esthétique ne se démonte pas. « Seule mon opinion compte » atteste-t-elle. Puis d’ajouter : « Il y a des gens qui m’aiment avec des lèvres plus grandes et il y a des gens qui m’aiment avec des lèvres plus petites, mais cela n’a pas d’importance pour moi, car c’est important pour moi, comment j’aime ça. L’avis des autres m’importe peu. » La Barbie bulgare explique que le concept de « grosses lèvres » est relatif à chacun et qu’elle ne pense pas avoir de limites.
Un déni de dépendance
Malgré le fait qu’Andrea ait subi 20 injections pour faire gonfler ses lèvres, elle ne pense pas en être dépendante. « Je suis unique et je ne copie aucune star en ce qui concerne mon apparence » se défend la jeune femme qui souhaite encore recourir à la médecine esthétique. A la question : « Voulez-vous avoir les plus grandes lèvres du monde ? » Elle répond : « Oui, pourquoi pas ? En Bulgarie, les grandes lèvres sont à la mode et il y’a beaucoup de filles qui se les font refaire ». D’ailleurs, il n’est pas rare que des transformations soient radicales.
L’addiction à la chirurgie esthétique
Interrogée par nos confrères de La Dépêche, la psychologue Diana Odon-Baylac parle du patient comme d’un individu « en quête constante d’amélioration de son apparence physique sans jamais parvenir à en être pleinement satisfait ». Selon la spécialiste, c’est à ce moment que l’on peut parler d’addiction. Elle définit cette dernière lorsque les interventions esthétiques deviennent la norme et non l’exception dans la vie du sujet. « Le patient drogué à la chirurgie esthétique ne perçoit pas la même image que celle qu’il renvoie aux autres » indique-t-elle. Une dissonance qui enclenche une grande détresse psychique dans cette quête de l’idéal de beauté, souvent illusoire.