Il brûle sa femme et la quitte après sa sortie d’hôpital
Après avoir été victime d’un incident tragique qui l'a gravement brûlée, une femme a été abandonnée par son mari à sa sortie d’hôpital. Selon The Sun, la victime a dû non seulement faire face à cet abandon mais aussi à des frais médicaux faramineux après 51 jours passés dans l’établissement hospitalier. Voici son triste récit.
Cette histoire tragique narre le parcours de cette femme après qu’elle ait été abandonnée par son mari au lendemain d’un incident qui l’a défigurée. D’après le média britannique, son mari l’aurait accidentellement brûlée.
40% de son corps et de son visage atteints
Cette maman a dû se démener pour survivre après qu’un incident de feu de camp l’ait entièrement défigurée. Courtney Waldon, une jeune femme de 27 ans, a subi des blessures profondes sur plus de 40% de son corps. Elle a subi plusieurs greffes de peau et a été hospitalisée pendant 51 jours.
Après son hospitalisation, son mari l’a quittée et l’a laissée sans revenu avec une fille à charge. Le montant de ses factures médicales s’élève à 1,5 million de livres ( 1 661 665 euros). Heureusement, elle bénéficiera de l’aide d’une église locale qui lui construira une nouvelle maison après qu’elle ait été laissée à la rue.
Un incident terrible
De ce jour traumatisant, Courtney se souvient de chaque détail. Elle raconte que quand son époux a mis le gaz pour allumer le feu de camp, il l’a brûlée d’un coup. « J’étais devenue folle. Je me suis laissée tombé, j’ai roulé et j’ai crié.
Je ne savais pas quoi faire alors j’ai couru vers le tuyau d’eau » raconte-t-elle dans l’article relayé par The Sun. Puis d’ajouter : « C’est la pire douleur que j’ai jamais ressentie de ma vie mais cela m’a rendue plus forte aujourd’hui ».
Une leçon de résilience pour cette femme pour qui tout a basculé. A cause de ces quelques secondes, la jeune femme a une mobilité limitée de ses membres et a dû apprendre à s’alimenter autrement. Comme Courtney, cette adolescente de 15 ans a été défigurée, sauf qu’elle l’a été intentionnellement. Elle était coupable d’être trop jolie.
Une femme courageuse
Malgré cette épreuve accablante, la jeune femme n’a pas perdu en détermination. John Crowley, son médecin se réjouit des « grands progrès » de sa patiente. Il parle d’elle comme « une travailleuse acharnée » et se félicite de ses progrès en matière de résilience. « Elle a obtenu d’excellents résultats avec ses mains. Sa mobilité est presque complète » s’émerveille le docteur.
Seulement, Courtney doit maintenant affronter un autre défi : celui de faire face à ses dettes médicales et aux besoins de sa fille. Cette précarité peut être dramatique comme pour cet homme qui ne pouvait pas payer ses soins et a tué sa femme avant de suicider. Elle n’avait donc pas d’autre option que celle de quitter sa maison.
Une église solidaire
Pour faire face à cette montagne qui s’écroule sur elle alors qu’elle est désormais handicapée, son entourage met la main à la pâte. Sa communauté lui a gracieusement offert de construire sa nouvelle maison. Jon Ellis, le pasteur de sa paroisse s’est réjoui que ce foyer l’aidera à avoir une tranquillité d’esprit.
« Une chose de moins pour laquelle s’inquiéter alors que Courtney se rétablit et doit se concentrer sur sa fille» ajoute-t-il en expliquant que grâce à cela, la jeune femme pourra aller de l’avant sans se soucier de payer des factures. Un acte de solidarité touchant des chrétiens qui ont été touchés par son histoire.
Quelle vie après une défiguration ?
Si être touché au visage est une épreuve très douloureuse, c’est surtout parce qu’il représente une partie fondamentale de l’identité, comme l’explique cette article de la revue Alter. Lors de l’accompagnement psychologique, le thérapeute participe à un travail de reconstruction narcissique et de réappropriation de soi. Il remplit également une fonction de miroir symbolique vers l’acceptation.
Cette démarche ne se dissocie pas de la chirurgie qui est capitale pour la résilience face à cet événement traumatique, qui impacte douloureusement le corps, le cerveau et l’énergie, d’autant plus que des opérations de greffe et de reconstructions lourdes s’en suivent. Cette modification impacte la personnalité dans une société de l’image qui force ceux qui n’en disposent plus de se reclure.