Elle réveillait les petits copains de ses deux filles la nuit, pour leur donner de l’alcool et coucher avec eux
La relation qui lie une mère et sa fille fait partie de celles dont le caractère fusionnel est très spécial et surtout très fort. Une maman est aussi un symbole pour sa fille et ce, à bien des égards. Pourtant, certaines mères semblent être à contre-courant de cela au point de démolir à tout jamais la qualité de cette relation. Cela est proprement le fait de Coral Lytle, une femme de 42 ans qui a commis l’irréparable : Faire en sorte de coucher avec deux amis de sa fille.
Coral Lytle, une californienne de 42 ans a écopé de quatre ans de prison après avoir avoué avoir eu des rapports sexuels avec deux amis de sa fille. Les adolescents en question étaient alors âgés de 14 et 15 ans. Dans la sphère des prédateurs sexuels, les femmes ne sont pas en reste comme l’en atteste ce témoignage relayé par le Daily Mail.
Délinquance sexuelle
Auprès de 21 chefs d’accusation, la femme a plaidé coupable de relations sexuelles avec un mineur, de projection de pornographie à un enfant et de copulation orale avec un mineur.
Elle a été désormais considérée comme délinquante sexuelle à vie après la décision de la Cour supérieure du comté de Tulare en Californie. Tim Ward, un procureur a déclaré : « Coral Lytle est une prédatrice et ce bureau a été pendant des années préparé pour dire cela à un jury.
Bien que je sois reconnaissant qu’elle purge une peine de prison et qu’elle doive s’enregistrer comme délinquante sexuelle, la peine ne reflète pas l’impact qu’elle a engendré sur la vie de ses victimes ». Ce n’est d’ailleurs, pas la seule fois qu’une peine ne soit pas en adéquation avec l’acte d’abus sexuel.
En effet, compte tenu de la trace indélébile qu’a laissé Coral Lytle dans l’esprit de ses victimes, Tim Ward insiste sur le fait que l’affaire est loin d’être une « blague ».
D’après les procureurs, Coral avait déjà abusé d’un adolescent de 15 ans avant qu’elle fasse de même à l’encontre d’un autre de 14 ans. L’une des deux victimes a déclaré avoir eu des rapports sexuels avec la prédatrice sexuelle trois fois. Elle avait cependant mis fin à ces actes par sentiment de culpabilité à l’égard de son mari.
La femme procédait en récupérant les victimes dans les parcs depuis son véhicule. Elle demandait également aux garçons de faire en sorte de sortir de chez eux en douce. Ensuite, la victime l’accompagne à son domicile avant de l’agresser sexuellement puis la ramener chez elle à l’aube. Et pour que le processus soit davantage facile, Coral aurait fourni de l’alcool et des cigares aux garçons.
La femme mise à nue
Ces actes d’abus sexuel ont été découverts par l’un des parents des victimes. Et pour cause, des photos de nus ont été trouvés sur leur téléphone et que Coral leur avait envoyé.
Pour crédibiliser ses actes, Lytle a expliqué qu’ils sont dus à une faible estime de sa personne. L’autre raison serait la mort de sa sœur qui l’a mené à un état de déprime.
Dès que son mari avait appris la nouvelle, il a déposé les documents de divorce dans les jours suivant son arrestation.
La gent féminine n’est pas exempte de la prédation sexuelle
Dans une interview accordée par le magazine ELLE, Stéphane Clerget, pédopsychiatre et coauteur de « Ados : le décodeur », livre son avis de spécialiste sur la question des prédatrices sexuelles.
Sur la question de savoir si le cas des femmes adultes abusant d’adolescents est fréquent, le pédopsychiatre répond ceci : « C’est un phénomène très peu étudié. Aux États-Unis et au Québec, on a estimé que, parmi les adultes agresseurs sexuels, on trouvait 5 % de femmes. Il existe encore un vrai tabou culturel autour de l’idée que des viols puissent être commis par des femmes. »
Quant à la question des conséquences psychologiques de ces cas, Stéphane Clerget a déclaré qu’un sentiment de très mauvaise estime de soi peut s’emparer des adolescents victimes de l’agression. À ce sentiment s’ajoute aussi un manque complet d’assurance ainsi qu’une tendance à la soumission. Des conséquences qui pourraient bien s’ajouter à celles dont les victimes d’abus sexuel pâtissent.
Les conséquences peuvent devenir plus graves puisque la victime peut se retrouver à accepter d’autres abus au travail, en couple, etc. Par ailleurs, sa sexualité peut s’en trouver orientée à l’âge adulte et manifester une envie de séduire à son tour des adolescents.