Une femme condamnée pour avoir pénétré par effraction dans la maison de son ex, le forçant à coucher avec elle
N’importe qui peut subir une agression sexuelle et ce, peu importe l’âge, l’orientation sexuelle ou le genre. Les hommes et les garçons qui ont été sujets à des maltraitances sexuelles et des agressions, peuvent avoir les mêmes ressentis que les autres victimes. Ils sont plus à même de faire face à des défis supplémentaires liés à leur sexe comme des attitudes sociales ou des stéréotypes sur la masculinité. Le témoignage suivant en atteste : celui d’un homme agressé à la machette par son ex partenaire pour avoir des relations sexuelles
La péripétie a été causée par Samantha Mears, une jeune femme de 20 ans qui a fait irruption chez son ex partenaire en brandissant une arme blanche. Elle est aujourd’hui accusée d’avoir forcé ce dernier à avoir des relations sexuelles, une machette à ras le cou. Le Daily Mail en livre les détails.
Elle l’a forcé à avoir une relation sexuelle avec elle
Après êtres entrée par effraction chez la victime et l’avoir forcée à avoir des relations sexuelles avec elle, Samantha a été condamnée, avec 20 ans de détention à la clé.
Le survivant de l’agression était à la station-service au moment où la jeune femme s’était rendue à son domicile. Après qu’il soit rentré chez lui et qu’il a foulé le sol de sa chambre, la jeune femme s’est immiscée derrière la porte en l’interceptant par derrière, machette à la main.
Elle lui a ensuite ordonné de s’installer sur le lit, de se déshabiller avant qu’elle monte sur lui. L’homme agressé a déclaré à la police qu’il s’était tout de même excité après avoir constaté le corps nu de Samantha. Ils ont alors eu la relation sexuelle qu’elle réclamait avec violence.
L’homme qui a fini par avoir son orgasme, a tenté d’acculer la jeune femme à arrêter le rapport sexuel. Mais elle a aussitôt riposté en lui mordant le bras gauche pour le forcer à continuer jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être en érection.
Mais même après le rapport, Mears est restée assise, son dos contre celui de la victime et toujours armée de sa machette. En outre, ces scènes n’ont pas échappé à l’objectif de la victime qui a pu fournir une multitude d’images à la police. Des images de la femme et son arme.
Un agresseur dangereux et « étrange »
Une scène de dispute avait alors eu lieu où la jeune femme dans un élan d’agressivité a arraché un gros morceau de boiserie du mur. Ensuite, elle a intentionnellement uriné sur le lit de l’homme. Un lit dont le remplacement lui couterait plus de 500 dollars à remplacer selon ses propos.
Après la scène effarante, la victime a pu s’enfuir de la maison par la porte arrière avec sa sœur. Cette dernière était arrivée juste après l’incident.
Quant à Samantha Mears, elle a déclaré avoir eu des rapports sexuels consensuels selon les propos relayés par l’officier de police. Cependant, les dires de la jeune femme n’avaient pas « beaucoup de sens. « Elle tergiversait souvent dans ses réponses avec des informations qui ne concernaient même pas mes questions » a remarqué l’officier.
Elle est aujourd’hui condamnée à 20 ans de détention au Département de la santé publique et des services sociaux. Motif : relations sexuelles sans consentement, cambriolage aggravé et méfait criminel. Samantha est désormais considérée comme délinquante sexuelle de niveau 2 et doit respecter un traitement ainsi qu’un suivi.
Mythes et vérité autour de l’agression sexuelle
Le phénomène des agressions sexuelle vient avec son lot de croyances qui mériterait d’être mieux éludé. Le site Jeunesse, J’écoute livre les principaux mythes et leurs vérités autour de ce sujet sensible :
Mythe : C’est décent de forcer une personne à avoir une relation sexuelle si elle est saoule, porte des habits provocateurs ou accepte une invitation à sortir.
Vérité : Tant qu’il existe une forme de violence à l’égard d’une personne pour avoir une relation sexuelle, ce n’est jamais correct. Le consentement est l’indéniable condition.
Mythe : Les agresseurs sont toujours des hommes
Vérité : Homme ou femme, n’importe qui peut commettre une agression ou en être victime.
Mythe : Les agressions sexuelles sont souvent perpétrées par un étranger
Vérité : Il est bien plus courant que l’agression soit commise par une personne connue comme c’est le cas du témoignage ci-dessus.