Le CNRS a découvert un spray nasal qui pourrait bloquer le Coronavirus
La course pour le traitement qui réussira à traiter le Covid-19 suit son cours. Après la « révolution chloroquine » vantée par le célèbre Didier Raoult, c’est au tour du CNRS d’apporter sa pierre à l’édifice. Le Centre National de la Recherche Scientifique a découvert un spray nasal capable de rendre le virus « inactif ».
Relayée par nos confrères du site 20 Minutes, cette actualité est plutôt optimiste en pleine mobilisation pour contrer la plus grande pandémie de notre temps. La raison ? Le CNRS, un conglomérat de chercheurs français a découvert ce qui semble être un remède au virus venu de Wuhan.
L’idée : un spray nasal ou un comprimé qui fond sous la langue, destiné à neutraliser les effets potentiellement mortels du virus. Une note d’espoir à l’heure où les gouvernements sont toujours inquiets pour les victimes frappées par cette maladie grave.
Rendre le coronavirus inactif
Neutraliser l’action dévastatrice du Covid-19. C’est l’objet de la découverte du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Un projet ambitieux qui prend la forme d’un spray nasal ou d’un comprimé qui fond sous la langue. Selon ces chercheurs français, il verra le jour d’ici fin 2020. Si en mars un premier patient a reçu un vaccin expérimental, la course à un traitement contre le nouveau coronavirus est toujours en cours dans tous les pays. Un traitement qui pourrait stopper les séquelles de ce virus qui a ravagé le monde entier.
Une protéine active dans le spray
Qu’il s’agisse d’un spray nasal ou d’un comprimé à sucer, le principe chimique est le même. Son composant principal : une protéine qui rendrait le Covid-19 inactif. D’ailleurs, cette maladie peut se manifester par de nouveaux symptômes qui ont été observés par des dermatologues. L’objectif principal des scientifiques est simple, celui d’éloigner le virus des cellules pulmonaires, qui lorsqu’elles sont atteintes peuvent provoquer une détresse respiratoire. Pour l’heure, l’étude concernant cet organisme qui pourrait soigner la maladie n’est pas encore publiée dans une revue scientifique. Pour autant, cela n’en est pas moins officiel puisqu’un brevet sur le dispositif a été déposé en mai.
Les chercheurs en quête de financements
L’élaboration de cette protéine a été rapide pour les scientifiques car il ne leur aura fallu que trois mois pour la créer et la développer en traitement. « C’est grâce à un travail de 18 heures par jour » déclare l’auteur en chef de ces recherches. Pour les autres scientifiques, le caractère non nuisible de cette protéine pour le système immunitaire est déjà prouvé. Reste encore les financements pour « proposer un produit formulé ». Une requête de Philippe Karoyan, celui qui a initié ce projet scientifique pour neutraliser le coronavirus, une maladie qui peut créer des complications même en l’absence de maladie sous-jacente.
Un traitement qui agit comme un « leurre »
Si ce traitement pourrait être un succès médical, c’est qu’il agit comme « un leurre ». Les scientifiques ont créé cette protéine à base de peptide qui imite le récepteur ACE2, « la porte d’entrée du Covid-19 à l’intérieur des cellules ». Résultat : la maladie est neutralisée car elle reste bloquée dans cet élément constitué par les chercheurs grâce à « deux algorithmes ». Ces derniers ont d’ailleurs élaboré 160 types de récepteurs possibles. Au final, ils ont conclu que trois d’entre eux avaient le pouvoir de tromper le virus.
Des premiers tests encourageants
Pendant que les travaux sont toujours en cours d’étude par une revue scientifique, les premiers tests de cette protéine laissent entrevoir des résultats optimistes. Selon nos confrères du Parisien, ces traitements sont « capables de tromper le coronavirus ». Grâce à l’organisme développé par le CNRS, le patient auquel on a administré ce traitement sera immunisé grâce à « une réaction qui bloquerait le virus ».
Un mécanisme prometteur qui ouvre une piste de protection contre cette maladie mortelle. Et tout cela repose sur cette protéine qui permet, lorsque le Covid-19 s’approche, de s’accrocher à une « imitation du récepteur ACED » qui trompe le virus. Ainsi, la personne exposée à une contamination est protégée.
Le coronavirus mis « hors d’état de nuire »
Spike. C’est le nom de la protéine qui bloquerait le Covid-19. Cette infographie illustre bien le mécanisme chimique du récepteur qui piège le virus, ainsi ce dernier ne peut plus contaminer les autres cellules. Toujours selon les journalistes du Parisien, les chercheurs ont veillé à ce que la protéine qui bloque le coronavirus ne soit pas toxique et ne présente aucun risque pour les cellules et le système immunitaire de l’utilisateur.
Des menaces qui semblent être présentes pour les prototypes de vaccins. En effet, des effets indésirables post-vaccination relayés par les reporters de BFM TV ont été confirmés dans les médias mais qui ne durent généralement que deux jours d’après la vaccination, affirment les scientifiques.
Pour l’heure, l’innovation scientifique de ce traitement reste en suspens faute de financement et, dans des circonstances favorables, pourrait voir le jour en fin d’année.