Sur le point de mourir, une femme dans le coma entend son mari lui murmurer quelques mots

Publié le 17 août 2020
MAJ le 27 novembre 2024

Il est capital de ne pas être seul face aux épreuves de la vie et parmi ces dernières, se trouve la maladie. Bien que celle-ci soit souvent physique, le soutien psychologique demeure néanmoins capital dans le processus de guérison, raison pour laquelle être accompagnée par des êtres chers n’a pas de prix. L’histoire de cette femme relayée par CBS 5 en est la preuve. 

Lyndee Pellettiere-Swapp, une mère de famille américaine de 47 ans, a été retrouvée inconsciente par son mari et a été aussitôt transportée à l’hôpital le plus proche, lieu où elle passera le plus clair de son temps en étant dans le coma. Une situation qui aura duré 12 jours. Par ailleurs, plus le temps passait, plus les médecins perdaient espoir quant au fait que la pauvre femme puisse un jour retrouver les siens.

Un bouleversement soudain mais dramatique

Ses membres étaient littéralement paralysés, de quoi perdre toute autonomie. Mais ce que tout le monde ignorait, y compris sa famille et l’équipe médicale, c’est que son cerveau fonctionnait encore, elle était donc bel et bien consciente de tout ce qui disait autour d’elle sans pour autant être capable de réagir, une situation qu’on assimile médicalement à un « enfermement ». Lyndee était une donneuse d’organes, ce qui signifie qu’à l’approche de l’heure fatidique, une équipe était prête à intervenir afin d’extraire les organes qui étaient encore en bon état et qui pouvaient éventuellement sauver des personnes dans le besoin.

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Alors que tout semblait perdu, l’impensable se produit

Dans une interview avec The Mirror, Lyndee a pu décrire certaines choses qu’elle a entendues et qui l’ont marquée tandis qu’elle était entre la vie et la mort : « Je me rappelle ce moment où un médecin a orienté une lampe vers mes yeux et a dit à ma famille qu’il n’y avait aucune réaction et qu’il fallait à un moment donné débrancher les appareils. »

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Tous les proches venaient faire leurs adieux à la quarantenaire alors que les derniers tubes qui la raccrochaient encore à la vie étaient sur le point d’être retirés. « Ma famille a pu bénéficier d’un jour de plus pour les adieux… Tandis que tous mes tubes étaient retirés, mon mari n’a pas arrêté de me répéter ces mots « J’ai besoin que tu te battes », raconte Lyndee.

Elle a lutté pendant un certain moment pour pouvoir exprimer ce qu’elle pensait très fort en réponse aux mots de son mari jusqu’à ce qu’elle puisse murmurer ceci : « Je suis une combattante ».

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Suite à cette dure épreuve, il a fallu un peu de temps avant qu’elle ne puisse s’en remettre. Elle a même dû réapprendre à marcher et à se nourrir, sachant qu’elle était loin d’être à sa première hospitalisation. Elle a également dû être opérée à cause de la présence de caillots sanguins dans son organisme.

Maintenant qu’elle est auprès des siens et qu’ils sont ravis de l’avoir encore parmi eux, Lyndee souhaite rappeler à tous ceux qui traversent des épreuves similaires de ne jamais négliger le fait de parler à leurs proches qui sont dans le coma puisqu’ils sont malgré tout capables d’entendre et de ressentir l’intensité des mots.

Il est important d’être bien entouré

L’aspect psychologique de la maladie d’un patient est de nos jours considéré comme un élément indispensable au processus de guérison. C’est d’ailleurs pour cette raison que de plus en plus de psychologues exercent désormais leurs fonctions dans un cadre hospitalier.

Le soutien qu’incarne le cercle familial est plus qu’important pour une personne souffrant d’une maladie potentiellement mortelle. Les proches sont donc tenus de toujours transmettre des idées positives au patient, de lui permettre constamment de surmonter ses propres peurs et de regagner suffisamment de force mentale pour passer outre la condition pathologique dans laquelle il se trouve.

La responsabilité portée par la famille est de ce fait considérable et engendre bien souvent une pression morale. Il est aussi à noter que l’entourage partage aussi la souffrance du malade, ce qui nécessite généralement un suivi psychologique professionnel afin de permettre une meilleure gestion du mental dans une épreuve aussi ardue.