Un homme de 37 ans meurt du coronavirus après avoir affirmé sur Facebook ne pas vouloir céder à la “propagande médias” sur la pandémie

Publié le 18 juillet 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Depuis son apparition en Chine, le coronavirus ne cesse de se répandre dans le monde entier. Actuellement, le bilan mondial s’élève à plus de 566 075 décès depuis le début de l’épidémie. La maladie causée par ce nouveau virus peut aller d’un simple rhume à une affection sévère qui touche plusieurs organes. S’il est communément admis que les personnes à risque sont celles d’un âge avancé et celles qui présentent des maladies chroniques, nul n’est à l’abri de complications. Dans un témoignage relayé par Insider, un homme dénonçait la « propagande médiatique » autour du coronavirus et disait refuser d’acheter des masques, avant de décéder de la Covid-19.

Pendant cette crise sanitaire qui bouleverse le monde, certains semblent conscients du danger invisible qui les menace. D’autres, au contraire, négligent les mesures de précaution nécessaires en ces temps difficiles.

Pourtant, depuis ses débuts, l’épidémie a décimé plusieurs pays du monde. Parallèlement, les médecins, infirmiers et aides-soignants s’acharnent dans cette lutte effrénée contre le virus et risquent leur vie en tentant de sauver celles des autres. Richard Ross, 37 ans, faisait partie de ceux qui minimisaient les conséquences de cette infection.

Un manque de prudence

Richard Rose, 37 ans, a succombé à l’infection virale le 3 juillet, trois jours après avoir été testé positif au Covid-19. Depuis le début de l’épidémie, l’homme publiait des informations sur Facebook pour influencer l’opinion publique. Richard soutenait le président Donald Trump et critiquait les partisans du parti démocrate qui pointaient du doigt une pandémie dévastatrice.

En effet, l’homme considérait que ces informations n’avaient pour but que de “truquer les élections en leur faveur”. Il y’a environ trois mois, il avait partagé sur Facebook une publication choquante alors que le virus circulait activement sur le territoire américain. « Soyons clairs. Je ne vais pas acheter de masque. Je n’en ai jamais acheté et je refuse d’accepter la propagande médiatique. » a-t-il écrit.

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A la mi-mai, l’homme avait déclaré “j’en ai marre d’allumer ma télé pour voir des publicités politiques et des sottises concernant la Covid. Hier, j’ai remis mon décodeur. J’ai également commencé à ignorer les gens. Il est temps de mettre fin à la négativité”.

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Il a fini par contracter la maladie

Le 1er juillet, Richard Rose a annoncé à sa communauté Facebook qu’il présentait des symptômes relatifs à l’infection au nouveau coronavirus.

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Une heure plus tard, l’homme a annoncé que le diagnostic était formel : il avait bel et bien contracté la maladie et devait se conformer à une quatorzaine.

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L’homme a souffert d’un essoufflement sévère et se sentait très faible.

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L’homme a fini par perdre la vie des suites de sa maladie, laissant ses proches dans un chagrin immense. Nick Conley, son ami, considère que si la perte de Richard est déchirante, le plus tragique reste que ses actions l’ont menées à cette issue fatale.

Toutefois, il considère que le défunt ne doit pas être victime de critiques pour les décisions qu’il a prises auparavant. “Quelqu’un est décédé et nous devons avoir de la compassion à cet égard”, déclare-t-il.

Les autorités sanitaires invitent à ne pas relâcher les efforts tant que le virus circule sur le territoire

Après plusieurs mois rythmés par la peur et la prudence, certains sont aujourd’hui tentés de baisser la garde et de reprendre leur vie d’avant. Dans une tribune publiée par Le Parisien, quatorze médecins s’alarment face au relâchement de la population.

Ils rappellent : “le port du masque obligatoire dans tous les lieux publics clos, la distanciation physique autant que possible et le lavage des mains” sont des mesures essentielles pour éviter de faire face à une deuxième vague de l’épidémie.

“Pour nous tous, la tentation est grande et compréhensible de reprendre une vie normale, d’oublier le virus, de profiter de l’été, des plages, des soirées entre amis et de la proximité retrouvée”, indiquent-ils avant d’ajouter que “le virus, lui, ne nous oublie pas”. Il semble donc nécessaire de maintenir les efforts et de continuer à faire preuve de vigilance pour se protéger contre cet ennemi invisible.