“Dieu est plus grand que le virus”, affirme un homme qui a survécu au coronavirus
Apparu en Chine en Décembre dernier, le coronavirus a bouleversé la planète toute entière. Plusieurs pays du monde ont dû restreindre les déplacements de leurs habitants pour endiguer la transmission du virus. Après des mois de lutte acharnée contre ce nouveau virus, la sortie du confinement a été envisagée avec prudence. Malgré l’effort collectif, aucun vaccin n’a été découvert jusqu’à présent et plusieurs pays du monde continuent d’enregistrer des cas d’infections et des décès au quotidien. Aux Etats-Unis, un patient guéri d’une forme grave de la Covid-19 exprime sa gratitude envers le personnel soignant. Un témoignage relayé par Fox News.
Fin 2019, un virus est apparu dans la province d’Hubei, en Chine. Dénommé Sars-CoV-2, cet agent pathogène a rapidement frappé de plein fouet plusieurs pays du monde, faisant émerger une maladie redoutable : la Covid-19. Actuellement, ce sont plus de 12 066 880 cas d’infections et 549 701 décès qui ont été recensés depuis le début de l’épidémie.
Nic Brown, un homme de 38 ans qui a présenté de sévères symptômes de la Covid-19, a décidé de partager son histoire pour insuffler un élan d’espoir aux personnes atteintes de cette maladie.
Un long cheminement pour guérir de la Covid-19
Nic Brown a passé 18 jours à l’hôpital, dont sept sous ventilation mécanique pour combattre la maladie. Mais loin de lui l’idée de s’apitoyer sur son sort ou d’en vouloir au monde entier pour sa condition. L’homme, qui était dans un état critique, a déclaré se sentir bien après être sorti de l’hôpital. Alors qu’il se battait pour survivre, il a “ressenti l’amour de Dieu” à travers l’équipe médicale de la Cleveland Clinic.
Plusieurs personnes rétablies de la Covid-19 sont sujettes à des séquelles qui s’étalent dans le temps. “Le seul effet secondaire que j’ai encore, et je ne sais pas si c’est à cause du virus ou de certains médicaments, c’est que je sens un léger engourdissement à l’arrière de ma tête qui persiste depuis que je me suis réveillé du coma, mais chaque jour, ça s’atténue”, a révélé le survivant. Après avoir contracté la Covid-19, l’homme n’avait que de légers symptômes pendant quatre jours.
Il présentait seulement une fièvre et des maux de tête. Mais très vite, les signes cliniques se sont accentués. “Ce n’est qu’à partir du cinquième jour que j’ai développé une toux et que j’ai senti qu’il était temps d’aller voir si j’avais une grippe”, a-t-il expliqué. À son admission à l’hôpital, il a compris que l’infection avait pris de l’ampleur et qu’il devait se battre pour rester en vie.
Entouré par le corps médical durant cette épreuve difficile, il s’est senti soutenu et épaulé. Il a également partagé avec les infirmières des petits mots inscrits sur la fenêtre de sa chambre d’hôpital. “C’était la fenêtre la plus percutante de ma vie, les jours où je vous regardais vous acharner pour me garder en vie, moi et les autres”, a exprimé le patient reconnaissant.
Pour lui, les membres du personnel soignant sont “des personnes extraordinaires” qui sont là dans des moments “où vous êtes isolé et où vous n’avez aucun contact avec votre famille”. Plein de gratitude, Nic considère que pendant cette épreuve douloureuse, ces infirmières ont été comme sa famille.
“C’était incroyable, les soins et la gentillesse qu’ils m’ont offerts. J’ai vraiment ressenti l’amour de Dieu à travers ces gens et ils étaient incroyables. Je ne peux en dire assez”, a déclaré le patient. Depuis sa sortie des soins intensifs, une infirmière continue de lui rendre visite pour s’assurer qu’il va bien.
Combien de temps durent les séquelles de la maladie ?
Bien après leur sortie de l’hôpital, certains patients peuvent être sujets à la persistance de certains symptômes liés au coronavirus. D’après le Dr Dale Needham, médecin en soins intensifs à la Johns Hopkins School, la rémission n’est pas un “processus linéaire” et dépend de chaque individu.
Les troubles respiratoires, une complication observée chez les patients atteints d’une forme grave de la Covid-19, peut laisser des séquelles sur le long terme.
D’après une étude publiée dans le New England Journal of Medicine et menée sur des personnes guéries d’un syndrome respiratoire aigüe, la convalescence peut prendre plusieurs années, avec des fluctuations observées chez certains patients.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes guéries de l’infection au coronavirus font face à des symptômes qui persistent après plusieurs jours. Contractions musculaires, tachycardie, fatigue, état de faiblesse ou maux de tête récurrents peuvent perdurer, et ce, même pour une forme bénigne de la maladie.
Comme l’indique Benjamin Wyplosz, infectiologue à l’hôpital Bicêtre, “tous ces cas méritent d’être explorés. Il faut s’intéresser à ces gens et comprendre ce qu’ils ont”. Ainsi, plus de recherches semblent nécessaires pour comprendre les mécanismes qui justifient une récupération plus ou moins longue de la maladie.