Des parents sans coeur tuent leur enfant de 7 ans

Publié le 8 juillet 2020
MAJ le 17 novembre 2024

C’est une histoire fictive mais pleine d’enseignements. Elle parle de violence et de maltraitance à l’encontre d’un petit garçon qui ne demandait qu’à être aimé. Il s’appelle Ivan et son histoire est celle de tous les enfants déchirés par une vie dure et difficile, dénuée d’amour et d’affection. Pour exprimer sa douleur, il écrit une lettre adressée à ses parents avant de mourir.

Sa lettre exprime sa souffrance et sa douleur de n’avoir pas pu être aimé par sa maman ni par son papa. De part et d’autre, il n’a reçu aucune marque d’affection ou de considération, au point que sa vie est devenue un cauchemar. Il voyait les autres enfants heureux et mener une vie joyeuse alors que lui semblait la subir.

enfant seul triste

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Voici son histoire

Il s’appelle Ivan et il a 7 ans. Ses parents le frappaient souvent, même s’il ne comprenait pas pourquoi. Pourtant, il les aimait autant qu’il les redoutait.

A l’école, il n’avait pas d’amis. Il était souvent maltraité par ses camarades de classe qui le trouvaient dégoûtant parce qu’il portait toujours les mêmes vêtements. Sur le chemin du retour de l’école, il leur arrivait de le battre et de le rouer de coups au point de le laisser gisant à même le sol. Malgré sa douleur au corps, les larmes qui coulaient sur son visage exprimaient sa tristesse de ne pas être aimé.

ivan blessure

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Ses notes de classe empiraient et à chaque fois que son père en était informé, il le punissait en le frappant. Au point qu’un jour, après été battu, le petit Ivan a perdu l’usage de son index. Mais malgré sa douleur, ses parents ne semblaient pas s’en soucier. Il a fini par dormir avec sa souffrance.

Le lendemain, à l’école, tous les élèves étaient chargés de peindre leur plus grand rêve. Alors que ses camarades ont peint des voitures, des fusées ou des poupées, Ivan n’avait qu’un seul rêve, celui d’avoir une vraie famille avec un papa et une maman aimants. Il avait exprimé son vœu à travers son dessin, ce qui a provoqué la moquerie de ses camarades.

dessin famille

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« S’il vous plait, ne vous moquez pas de moi, c’est mon plus grand rêve ! Vous pouvez me frapper ou me détester, mais ne vous moquez pas de moi ! Je veux des parents comme vous qui m’embrassent et rient avec moi, qui viennent me chercher à l’école et qui semblent heureux de me voir ». Ivan a exprimé ses pensées sous un torrent de larmes que son professeur a essayé tant bien que mal d’essuyer.

devoir de classe

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Puis un jour, il a eu les résultat d’un contrôle. Ivan a su ce jour-là que ses parents seraient encore plus contrariés, il redoutait ce moment et avait peur de rentrer à la maison.

A son arrivée, sa mère l’attrape par les cheveux et le jette par terre et le frappe sur la tête. Il n’arrivait pas à se lever. A son tour, son père est rentré et a commencé à secouer Ivan et le frapper au visage jusqu’à ce que ce dernier en perdre conscience.

Ivan se réveilla à l’hôpital. Par la fenêtre, il regarda des enfants jouer avec leurs parents. Son corps lui faisait mal mais son cœur aussi souffrait. Il ne savait pas ce que c’était que l’amour.

Il ne savait pas ce que c’était la complicité entre un enfant et ses parents. Son cœur était déchiré parce qu’il attendait ses parents à l’hôpital qui ne venaient pas. Personne n’est venu le voir.

Deux jours plus tard, le petit Ivan meurt de ses blessures et dans sa main un médecin trouve une lettre que le petit garçon a tenté tant bien que mal d’écrire à ses parents avant de mourir.

« Chère maman et papa, je suis terrifié parce que je suis laid, dégoûtant et stupide et je suis désolé parce que vous ne pouvez pas m’aimer.

Pourtant, maman, tout ce que je voulais c’était un câlin et t’entendre me dire que tu m’aimais. Papa, je voulais juste que tu joues avec moi, que tu me tiennes la main et que tu chantes avec moi. Je sais que je suis une honte pour vous, mais je ne le serai plus dorénavant »

Qu’elle soit réelle ou fictive, c’est une histoire qu’il faut retenir et rappeler à tout un chacun que les enfants ont droit à l’amour, à la considération et au respect.

Un simple geste ou mot d’amour peut changer un enfant et lui redonner goût et confiance en la vie. Mais beaucoup d’enfants dans le monde, subissent une maltraitance notamment de leurs parents au point d’en périr.

En France, selon le Ministère des Solidarités et de la Santé, les violences commises contre les enfants sont sévèrement punies par la loi, à plus forte raison lorsque l’auteur du crime est un parent ou un proche de la victime.