« Adieu petit ange » Une ado de 13 ans se suicide après avoir été victime d’un viol collectif et laisse un message qui brise le cœur
Le viol est considéré comme l’un des crimes les plus préjudiciables pour le développement d’un enfant. Souvent perpétré par un membre de la famille ou un ami proche de celle-ci, il laisse de lourdes séquelles à la victime. En France, on compte 165 000 enfants qui subissent un viol ou une tentative de viol chaque année. Bien que de nombreuses associations œuvrent à mettre fin à ce fléau, il demeure bien présent dans le monde entier. The Independent rapporte qu’à Bangkok, une fille de 13 ans s’est suicidée après avoir été violée par six hommes.
S’il y’a bien un acte abominable qui peut avoir des séquelles irréversibles chez un enfant, c’est bien le viol. Souvent exercé à huis clos, il provoque un sentiment de honte et de culpabilité accablant chez la victime. Cette dernière sera tentée de dissimuler ce secret et de porter sur ses épaules un lourd fardeau émotionnel. L’impact psychologique d’un viol peut pousser à commettre l’irréparable, comme c’est le cas dans cette histoire.
La jeune fille finit par mettre fin à ses jours
Selon les médias, l’adolescente, surnommée Pinkie, a été séquestrée dans un appartement et violé par un groupe de six hommes.
Suite à ces événements traumatisants, la fille de 13 ans a décidé de mettre fin à sa vie. Un soir, Pinkie s’est jeté du toit de son immeuble, après avoir eu une dispute avec sa mère.
La jeune fille, sujette à un trop-plein d’émotions refoulés depuis longtemps, a vécu cette querelle de manière disproportionnée. Avant de sauter, Pinkie a envoyé un message à une amie pour lui signaler “je suis sur le point de partir, je t’aime”. Elle avait joint à son message une photographie de ses jambes qui pendaient dans le vide.
Les investigations ont révélé que la jeune victime avait envoyé plusieurs messages sur Facebook avant sa mort. “Je suis sur le point de partir”, “si je n’étais pas enceinte, je serais partie depuis longtemps”, peut-on lire. Selon la mère de la victime, Pinkie souffrait d’une profonde dépression depuis le viol. Une semaine avant de se suicider, elle avait été enfermée dans un appartement et agressée par un gang.
Après avoir ouvert une enquête, les policiers ont trouvé l’identité de deux hommes impliqués dans ce viol. Mais les investigations se poursuivent en vue d’élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Les abus sexuels perpétrés à l’égard des enfants
Les violences sexuelles contre les enfants peuvent être très complexes à identifier. Les victimes font souvent le choix de se taire, de refouler leurs émotions ce qui provoque un mal-être qui peut persister tout au long de leur développement. D’après l’Institut National de Santé Publique du Québec, les enfants qui subissent des agressions sexuelles peuvent connaître des bouleversements conséquents qui peuvent s’installer dans le temps.
Certaines conséquences sont immédiates : l’enfant semble en état de choc, ressent la peur au quotidien, devient anxieux et se noie dans une culpabilité accablante. La victime peut avoir l’impression de se protéger en gardant le silence et manifeste des troubles comportementaux inhabituels. Elle peut se replier sur elle-même, devenir colérique et susceptible. Elle peut également afficher une méfiance exacerbée à l’égard d’autrui, et souffrir d’une faible estime d’elle-même.
Lorsque la victime atteint l’âge de la puberté, d’autres complications peuvent apparaître. Le traumatisme vécu dans l’enfance peut pousser l’adolescent à entrer dans un processus d’autodestruction. Consommation de substances illicites, multiplication de relations sexuelles à risques et troubles du comportement alimentaire peuvent déboucher de ce mal-être.
Si la victime ne parvient pas à libérer la parole et garde en elle ce lourd secret jusqu’à l’âge adulte, elle rencontrera des difficultés dans sa vie familiale, sociale et professionnelle. De ce fait, il est primordial de parler de son expérience, aussi douloureuse soit-elle, pour aspirer à un avenir meilleur.
