L’incroyable parcours de Louise Warneford : devenir maman après 18 fausses couches
Difficile d’imaginer le calvaire de cette pauvre femme ! Louise Warneford a donné naissance à son premier enfant à l’âge de 48 ans. Mais, le choix d’une grossesse aussi tardive n’a jamais été délibéré. L’anglaise est passée par un long et douloureux périple avant de goûter aux joies de la maternité. Et, malgré toutes ses tentatives vaines, elle n’a jamais abandonné son rêve de devenir mère. Découvrez son parcours bouleversant relayé par le magazine Today en 2021.
Au cours des 16 dernières années, cette femme a subi pas moins de 18 fausses couches ! Une véritable descente aux enfers qu’elle ne souhaite à personne. Mais, contre toute attente, bien qu’elle ait souffert durant plus d’une décennie, le soulagement d’être enfin maman, même à un âge aussi avancé, en valait bien tous ces sacrifices. Comme elle le dit elle-même : « Ce fut la période la plus difficile de ma vie, mais cela valait la peine de ne pas abandonner. Cela valait la peine d’avoir cet enfant vraiment miraculeux dans ma vie ».
La persévérance, une qualité cruciale pour vaincre l’adversité
Originaire du Wiltshire, en Angleterre, Louise rêvait de devenir mère depuis la trentaine. Mais, chacune de ses tentatives se transformait en drame. Elle a enduré pas moins de 18 fausses couches en l’espace de 16 longues et pénibles années. Elle se disait « maudite », se voyant comme une maman en puissance qui n’arrivait pas à garder un bébé dans son ventre. Pourtant, son unique souhait était de donner naissance à un seul enfant et d’éprouver la joie infinie de le tenir dans ses bras. Malheureusement, la vie ne lui a pas fait de cadeau. Elle retombait toujours dans le même scénario morbide : elle n’a cessé de ressentir la tristesse qu’éprouve une future maman qui perd son enfant avant même de le connaître.
Hormis la détresse psychologique, la question financière la déprimait davantage. Elle a dû débourser une fortune pour ses traitements de fertilité. Pour autant, sa détermination à avoir un enfant était si forte que rien ne pouvait l’arrêter. Malgré les échecs répétitifs, elle n’a cessé de rebondir à chaque fois, même si son moral était souvent à plat. Dans les moments les plus éprouvants, alors qu’elle n’y croyait plus, elle cherchait toujours à se raccrocher à un infime espoir. Et, elle a bien fait de ne jamais abandonner, car sa persévérance a fini par payer. Aujourd’hui, c’est une maman comblée aux côtés de son petit garçon, le rayon de soleil de sa vie.
La malédiction des fausses couches récurrentes
Louise et son mari Mark –
Louise et son mari Mark se sont rencontrés en 1999. Dès le moment où elle a croisé ses yeux, la jolie blonde savait au fond d’elle que c’était l’homme de sa vie, celui avec lequel elle voulait fonder une famille. « Vers l’âge de 32 ans, mon mari et moi nous nous sommes mis à la tâche pour avoir un bébé. Malheureusement, comme Mark avait subi une vasectomie lors de précédente relation, les choses se sont compliquées (…). Nous sommes donc allés voir un spécialiste de la fertilité pour voir quelle était la solution la plus rapide pour concevoir et il nous a suggéré l’insémination de sperme », raconte l’anglaise.
« Nous avons donc cherché un donneur qui avait des qualités physiques similaires à celles de Mark (…). Je suis tombée enceinte à plusieurs reprises, mais à chaque fois, cela se soldait par une fausse couche vers 14 semaines », poursuit-elle le cœur encore serré. Il n’est pas difficile d’imaginer que le couple n’a cessé de ressentir une profonde déception à chaque tentative vaine. « Je me sentais triste, malheureuse et impuissante à chaque fois que le cœur du fœtus cessait de battre. Il est difficile de décrire ce que l’on ressent lorsqu’on perd une grossesse. Ce n’est pas comme n’importe quelle autre perte, c’est quelque chose de vraiment spécial à vivre », dit-elle les larmes aux yeux. « Après chaque tentative, j’essayais de me remonter le moral en me disant que cette fois ce sera peut-être la bonne…Je me disais que nous finirions par avoir ce bébé dont on rêvait tant. Mais, la grossesse finissait par s’interrompre à chaque fois. Et, quand je perdais le bébé, je n’arrêtais pas de pleurer. Et, ce sombre calvaire s’est répété pendant des années », confesse Louise. Autant dire que cette femme a fait preuve d’un courage surhumain. Elle est passée par des épreuves terribles et pourtant elle n’a jamais baissé les bras.
Enfin maman à 48 ans…après 16 longues années de torture !
Louise et son mari Mark et leur enfant –
Après 18 grossesses perdues, au bord du désespoir, Louise a commencé à craquer. Elle a fini par penser que c’était peut-être un signe et que ce n’était pas son destin de devenir maman. Mais, quelque part au fond d’elle, elle ne voulait pas abandonner. Comme si elle sentait qu’il y aurait peut-être une lueur au bout de ce sombre tunnel. Face à son désarroi et ses doutes, son médecin lui a conseillé d’essayer une dernière fois et si cette ultime tentative n’aboutissait pas, alors elle opterait pour d’autres alternatives.
Louise a écouté le spécialiste. Et le ciel lui a enfin envoyé son petit miracle. « Je n’oublierai jamais le jour où, dans la salle d’accouchement, mon médecin m’a dit de façon solennelle : ‘Avoir attendu 16 longues années en valait finalement la peine !’. Et il avait tellement raison… », dit-elle. Son bébé, un adorable garçon prénommé William, est venu au monde à 37 semaines par césarienne. L’émotion était indescriptible et tellement palpable au sein du couple. Les jeunes parents attendaient ce moment depuis tellement longtemps qu’ils avaient encore du mal à réaliser que leur enfant avait enfin décidé de venir au monde. « Nous formions désormais une famille parfaite et je me sentais enfin complète », souligne Louise encore tout émue.
Le bébé de Louise en train de jouer –
View this post on Instagram
« De ce moment, j’en avais rêvé toute ma vie : lorsque j’ai tenu mon bébé dans les bras pour la première fois, c’était incroyable. Je me sentais à la fois heureuse et soulagée. Submergée par l’émotion, je n’arrivais plus à arrêter de pleurer », se souvient-elle. « Les 16 dernières années s’étaient accumulées jusqu’à ce moment et je ne pouvais pas croire que je tenais enfin notre bébé dans mes bras ! ». Louise a vécu un parcours tellement intense qu’elle a même décidé d’écrire un livre pour raconter son histoire et ainsi aider d’autres femmes qui vivent une expérience similaire. Après avoir évoqué son parcours dans les médias, l’anglaise a reçu énormément de questions de la part de nombreuses femmes, en quête de conseils et de soutien. « En partageant mon aventure, je voulais surtout donner de l’espoir à toutes celles qui rêvent de devenir mères, mais qui songent à abandonner face à l’adversité… », explique cette maman courageuse et inspirante.
