Le parcours émouvant d’un petit-fils traversant 3000 km à pied pour sa grand-mère
Cette histoire incroyable va non seulement vous émouvoir, mais c’est aussi une formidable preuve d’amour d’un petit-fils envers sa grand-mère. Du haut de ses 11 ans, Roméo Cox, un jeune sicilien, ne supportait plus d’être séparé de sa mamie, installée à Londres. Elle lui manquait tellement fort qu’il avait fermement décidé d’aller la rejoindre pour les vacances. Tenez-vous bien, en pleine pandémie, alors qu’il ne pouvait pas prendre l’avion, ce brave garçon a parcouru à pied près de 3000 kms pour la rejoindre !
Ne dit-on pas que l’amour donne des ailes ? Roméo vit en Sicile et l’idée que sa grand-mère, âgée de 77 ans, soit toute seule enfermée chez elle à Londres, lui était insupportable. A cause des restrictions sanitaires, les déplacements étaient très compliqués à ce moment-là. Qu’à cela ne tienne, malgré la longue distance qui les séparait, le jeune garçon a eu le projet fou de parcourir des milliers de kilomètres pour prendre sa mamie dans ses bras. Il a donc insisté auprès de son papa pour qu’il participe à cette aventure et l’accompagne jusqu’en Angleterre. Le journal britannique Mirror nous racontait cette folle escapade en 2020.
Il était triste de savoir sa mamie toute seule à la maison…
En pleine pandémie, alors qu’il était à Palerme, en Sicile, Romeo Cox ne pouvait s’empêcher de penser à sa grand-mère, confinée toute seule chez elle à Londres. Un jour de juin 2020, il lui a téléphoné pour l’informer qu’il avait pris la ferme décision d’aller la rejoindre pour passer les vacances avec elle. A ce moment-là, bien qu’elle en fut très touchée, Rosemary, sa grand-mère, n’a pas vraiment pris ses paroles au sérieux. Pour elle, seule l’intention comptait. Alors, qu’en vérité, le jeune garçon était déterminé à aller au bout de son projet. Cela faisait déjà plus d’un an que Roméo n’avait pas vu sa mamie adorée et il n’en pouvait plus d’attendre. C’était maintenant ou jamais !
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Ainsi, tout seul dans son coin, Roméo élabore un plan bien ficelé pour rendre visite à sa grand-mère. Il décida alors de faire les choses à l’ancienne et de tracer son chemin jusqu’à Londres. Agé seulement de 11 ans, il n’en restait pas moins brillant et vif d’esprit. Il a lui-même dessiné une carte avec l’itinéraire de son voyage jusqu’en Angleterre. Il a bien spécifié les lieux où il marcherait et les bateaux à prendre là où ce serait nécessaire. Enfin, estimant qu’il était bien trop jeune pour vivre une telle aventure en solo, Romeo a fait part de son projet à son père. Emu par l’initiative de son fils et bluffé par sa carte, Phil Cox, journaliste de guerre, a mûrement réfléchi avant d’accepter d’accompagner son courageux bonhomme dans ce grand périple. Mais, face à la détermination de Romeo et à ses interminables arguments, il n’avait pas trop le cœur à refuser !
Un très long voyage en perspective
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Et, les voilà partis pour une formidable aventure ! Le courageux Roméo a traversé l’Italie, la Suisse et la France avant d’arriver à bon port. Toutefois, comme vous pouvez l’imaginer, ce voyage ne fut pas un jeu d’enfant ! Le duo a dû faire face à de multiples obstacles sur la route : les péripéties et les mésaventures étaient forcément de la partie. En plus de braver des kilomètres à pied, de faire des siestes en pleine nature et d’avoir les nerfs solides, ils ont dû repousser des chiens sauvages menaçants, affronter des conditions météorologiques difficiles, surmonter la fatigue physique…et bien plus encore pour arriver jusqu’à Rosemary.
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Le voyage fut ponctué d’un mélange de randonnées audacieuses, de cyclisme et de marche à pied. Parfois, lorsqu’ils n’avaient pas les moyens de se loger dans des auberges, les deux aventuriers trouvaient réconfort sous des arbres en plein air. Toutefois, ils ont eu la chance aussi d’être hébergés dans des foyers ou des familles qui leur offraient un gîte où dormir. Mais, hormis tous ces rebondissements, ce voyage fut une épopée passionnante pour le jeune écolier. Durant son interview au journal Mirror, Romeo a déclaré qu’il avait vécu une expérience unique et mémorable. Il était très heureux et reconnaissant d’avoir pu parcourir le monde de cette façon. Il a également précisé que lui et son papa avaient reçu le soutien de nombreuses personnes, y compris des réfugiés. Phil et son fils ont raconté une drôle de petite anecdote. Ils sont tombés face à un âne très têtu qu’ils devaient traîner tout doucement. « Le troisième et le quatrième jour, l’âne a été traîné…nous avons même passé huit heures d’affilée chaque jour à essayer de le tirer, car nous ne voulions pas le blesser », raconte Romeo.
Un parcours chaotique avant les émouvantes retrouvailles !
Malheureusement, après ce long périple, une fois arrivés à destination, Romeo et Phil ont dû prendre leur mal en patience. Ils n’avaient pas encore la possibilité d’embrasser Rosemary comme ils en rêvaient à leur arrivée à Londres. Eh oui, crise sanitaire oblige, ils étaient contraints de rester en quarantaine pendant encore deux semaines avant d’aller à sa rencontre. Et enfin, le jour J arriva : en s’approchant de la maison de sa grand-mère, l’adorable Roméo était très excité et tellement impatient de prendre enfin sa mamie dans les bras. Il a couru joyeusement jusqu’à elle. Rosemary, souriante et si heureuse de sa venue, n’a pu cacher son émotion ni sa fierté d’avoir un petit-fils aussi aimant et aussi courageux.
Une épopée fantastique gorgée de rencontres inoubliables
Des étoiles encore plein les yeux, Romeo a raconté tout son itinéraire à sa grand-mère. Il a insisté sur le fait qu’il avait vécu de multiples moments intenses et émouvants au cours de son voyage. D’ailleurs, il est plein de gratitude d’avoir pu faire de belles rencontres. Il s’est même fait plusieurs amis. L’une de ses plus grandes découvertes a été celle des réfugiés. Il s’est lié d’amitié avec un certain Randolph, un réfugié du Ghana qui a fait son maximum pour aider l’équipe itinérante. Malgré son jeune âge, Romeo tenait à lui rendre la pareille : il a même réfléchi à un moyen de rendre la confiance et la gentillesse qu’il avait reçues de Randolph et du camp de réfugiés.
Il faut dire aussi que son aventure n’est pas passée inaperçue. Plusieurs plateformes de médias sociaux ont salué son impressionnant courage, son dévouement envers sa grand-mère et sa bonté de cœur. Un sacré petit bonhomme, celui-là !