Un bébé hippopotame prend un crocodile pour sa mère : il s’allonge à coté de lui pour dormir paisiblement
Voici un moment auquel on assiste qu’une fois dans sa vie : Un bébé hippopotame qui prend un crocodile de 4 mètres de long pour son nouvel ami. Une scène qui a suscité la frayeur des spectateurs puis leur soulagement.
Un hippopotame prendre un crocodile géant pour sa mère
Devant cette scène aussi fascinante que terrifiante, les visiteurs du zoo étaient tous ahuris comme on peut le comprendre dans l’article d’une des spectatrices. Tout le monde s’est précipité au bord de la falaise surplombant la rivière Mara avec le souffle coupé et la stupéfaction clairement dessinée sur leur visage. Alors qu’un bébé hippopotame était en train de renifler un crocodile gigantesque de 4 mètres sur la rive opposée de la rivière, on appréhendait le pire pour le pauvre petit mammifère.
Les hippopotames et les crocodiles vivent en coexistence dans les rivières de l’Afrique subsaharienne. Souvent, les reptiles ont tendance à laisser ces grands mammifères en paix. Ces derniers sont connus pour leur agressivité et sont considérés comme l’une des espèces animales les plus redoutables d’Afrique. Inutile de rappeler qu’il est fortement déconseillé de se baigner avec eux. Leurs dents et leurs grandes défenses en particulier, leurs servent d’armes contre toute menace, humains inclus.
Tout le monde craignait le pire
Alors que pourrait bien faire la morsure d’un crocodile au troisième plus grand mammifère africain après l’éléphant et le rhinocéros ? C’est en tout cas la bonne question à se poser lorsque la situation implique un hippopotame alors que celui-ci n’est encore qu’un bébé. Une proie si facile pour le reptile. Alors pourquoi ce bébé hippopotame était-il livré à lui-même sur le rivage tout près d’un crocodile affamé ? Où était sa mère ? La scène a suscité l’anxiété et la frayeur des visiteurs du zoo alors que le petit animal s’approchait innocemment du crocodile pour assouvir sa curiosité. Alors que le bambin examinait le corps du prédateur, il n’y avait alors plus aucun doute sur la fin de l’animal vulnérable.
Contre toute attente, le bébé hippopotame s’est allongé en se blottissant contre le corps du reptile alors que celui-ci ne semblait représenter aucun danger. Pour les spectateurs, le bébé était en train de vivre ses dernières secondes et pourtant, il s’est assoupi contre son nouvel ami.
Comme le rappelle l’auteur de l’article, le crocodile possède la morsure la plus puissante de tous les animaux. Il attend patiemment que sa proie vulnérable vienne se régurgiter sans l’eau de la rivière tandis qu’il se tapit dans l’eau boueuse.
Alors que la sieste des mammifères a fini par se dérouler sans encombre et que le crocodile s’est avéré plus amical que prévu, les spectateurs ont doucement quitté les lieux. Mais l’auteur de l’article est resté sur place en attendant le retour de la maman du bambin. Elle appréhendait toujours une éventuelle attaque du reptile. Mais après quelques minutes, le duo semblait avoir adopté des postures de satisfaction et de relaxation sans la moindre menace dans l’air.
Une petite leçon de pacifisme
Finalement, le crocodile s’est lentement préparé à quitter le rivage pour rejoindre l’eau, abandonnant ainsi le petit.
Bien que le crocodile ne soit pas un symbole de pacifisme, l’histoire du duo peut se voir comme une leçon de paix. Le petit hippopotame et le reptile rappellent un parallèle intéressant. Celui d’un pacifisme possible entre humains lorsque :
- Nous renonçons aux jugements
- Nous gardons notre calme
- Nous restons curieux
- Nous résistons aux attaques
- Nous avons confiance en l’autre
- Nous faisons preuve de bienveillance
La nature a parfois les éléments de réponse dont nous avons besoin pour nous inspirer dans la vie de tous les jours. Il suffit de s’arrêter un instant pour l’observer et l’écouter.
« Il y a en vous un agneau et un lion. La maturité spirituelle est la capacité de laisser l’agneau et le lion se coucher ensemble. » – Henri J.M. Nouwen, La voix intérieure de l’amour : Un voyage de l’angoisse à la liberté