Un professeur prend un bébé dans ses bras : Une leçon d’humanité
Il y a des jours où tu te réveilles, et tu sais que quelque chose de spécial va se passer. Ce matin-là, je me suis levé comme d’habitude, sans rien de particulier en tête. Mais en me baladant sur les réseaux, une image a capté mon attention – un cliché pris dans une salle de classe à Jérusalem, à l’Université de Gratz. L’histoire qui l’accompagne est simple, mais elle m’a touché en plein cœur, comme elle l’a fait pour des milliers d’autres.
Quand l’éducation dépasse les livres
Le professeur en question, Sydney Engelberg, un homme qui enseigne la philosophie et la psychologie, a fait quelque chose d’inattendu. Alors qu’il donnait son cours, le bébé d’une de ses étudiantes s’est mis à pleurer. Mais au lieu de froncer les sourcils, de s’arrêter ou de demander à l’étudiante de quitter la salle, il a simplement pris l’enfant dans ses bras, comme il le ferait avec son propre petit-enfant. La photo de ce moment a fait le tour du web, accumulant des milliers de likes et de partages.
Un geste qui rappelle l’essentiel
Je me suis demandé : combien d’enseignants auraient fait la même chose ? Dans un monde où l’on parle souvent d’efficacité, de productivité, Sydney nous rappelle que l’éducation, ce n’est pas seulement apprendre des faits et des chiffres. C’est aussi apprendre des valeurs. Sarit Fishbaine, la fille du professeur, a immortalisé ce moment en expliquant que pour son père, enseigner, c’est aussi transmettre des leçons de vie, des valeurs humaines.
L’équilibre entre travail et maternité
Cette scène m’a rappelé les défis auxquels font face tant de mères de nos jours. Imagine-toi devoir jongler entre ton rôle de parent et tes études ou ton travail. Ce n’est pas facile, surtout quand il n’y a personne pour garder ton enfant. Dans plusieurs pays, comme ici au Brésil, certaines mères n’ont même pas de place en garderie et doivent emmener leurs bébés en classe. Loin d’être un obstacle, ces enfants font partie de la vie de leurs parents, et les enseignants comme Sydney Engelberg montrent qu’il est possible de les intégrer sans rompre le fil de l’apprentissage.
Un exemple à suivre
J’ai toujours cru que les meilleurs enseignants ne sont pas seulement ceux qui ont une grande connaissance, mais ceux qui savent faire preuve de compassion, qui comprennent que derrière chaque étudiant se trouve une histoire, une vie, avec ses propres défis. Sydney a montré qu’un simple geste, celui de bercer un enfant en pleurs, peut avoir un impact énorme, bien au-delà des murs de l’université.