James Warren : L’Homme qui réinvente les arrêts de bus à Denver
Je me souviens d'une fois où j'étais en train d'attendre le bus sous un soleil de plomb. Pas de banc, pas d'abri, juste moi et mon sac lourd, essayant de ne pas m'écrouler. C’est ce genre de moments où tu te demandes pourquoi personne n’a pensé à installer un simple banc. Et bien, c’est là que James Warren entre en scène.
L’initiative de James Warren : Transformer l’attente en confort
James, c’est le genre de personne qui voit un problème et décide de faire quelque chose à ce sujet. Depuis qu’il a laissé tomber sa voiture en 2017, il a commencé à remarquer que beaucoup d’arrêts de bus à Denver manquaient de sièges. Et franchement, c’est quelque chose qui peut rendre la vie tellement plus difficile pour ceux qui comptent sur les transports en commun. Un jour, il a vu une femme assise dans la poussière en attendant son bus, et ça l’a touché. C’était l’étincelle dont il avait besoin pour passer à l’action.
Le premier banc : Un acte de gentillesse spontané
Armé de quelques chutes de bois, James a décidé de construire un banc. Rien de trop sophistiqué, juste quelque chose de simple, mais efficace, pour offrir un peu de confort à cette femme et à tous les autres passagers qui n’ont nulle part où s’asseoir. C’est comme ça qu’il a commencé, avec un seul banc, et puis il s’est rendu compte qu’il y avait bien plus à faire. Dans la région métropolitaine de Denver, il y a plus de 9 000 arrêts de bus, dont beaucoup sont dépourvus de sièges.
Un mouvement qui prend de l’ampleur
Depuis ce premier banc en janvier, James en a construit sept autres. Ce n’est pas juste une question de mettre du bois ensemble, c’est un acte de générosité, un message d’espoir. Sur chaque banc, il grave les mots « Soyez gentils ». Simple, mais puissant, non ? James ne se contente pas de construire ces bancs, il prend le temps de discuter avec les usagers pour comprendre leurs besoins. C’est ainsi qu’il sait où placer le prochain.
L’impact de l’initiative de James
Ce qui est génial, c’est de voir l’impact direct que ces bancs ont sur les gens. Les usagers sont reconnaissants, et pour James, voir quelqu’un utiliser l’un de ses bancs, c’est comme une bouffée d’air frais. Bien sûr, il y a des défis. Certains bancs ont été vandalisés ou volés, mais ça ne l’arrête pas. Il a même cette philosophie incroyable : pour chaque banc volé, il en construira deux de plus.
Un effet d’entraînement
L’histoire de James a commencé à se répandre, et maintenant, d’autres se joignent à lui. Des personnes de la communauté, touchées par son initiative, viennent l’aider ou fabriquent leurs propres bancs. Aleks Haugom, par exemple, a passé un après-midi avec James à construire un banc. Pour lui, c’était bien plus qu’un simple projet de bricolage, c’était une façon de redonner à la communauté.
La mobilisation et l’avenir
L’initiative de James a attiré l’attention des médias locaux et des défenseurs de la mobilité. Nica Cave, militante pour la mobilité à Denver, a souligné l’importance des sièges aux arrêts de bus, et comment ils sont essentiels pour ceux qui dépendent des transports en commun. Elle espère que les efforts de James inciteront les autorités locales à s’impliquer davantage.