Les Ermites des Temps Modernes : Une Vie Choisie Hors de la Civilisation

Publié le 8 septembre 2024
MAJ le 18 novembre 2024

Je me souviens d'une discussion que j'ai eue avec mon oncle Henri, un homme avec une grande barbe blanche qui vit dans une cabane en bois, tout au fond de la forêt. À chaque fois que je le visite, je suis toujours frappé par le silence assourdissant de la nature. "Tu sais", m'avait-il dit un jour en souriant, "il y a quelque chose de magique à se perdre dans la solitude. C'est là que l'on trouve la vraie paix." Et vous savez quoi ? Il avait raison.

Pourquoi choisir de vivre en ermite aujourd’hui ?

Les Ermites des Temps Modernes

On pourrait penser que le choix de vivre en ermite est un truc du passé, une mode obsolète de moines médiévaux cherchant l’illumination. Mais non, pas du tout. En fait, aujourd’hui encore, de nombreuses personnes choisissent de s’isoler complètement du monde moderne. Pourquoi vous demandez ? Eh bien, c’est souvent une quête de simplicité, de paix intérieure, ou peut-être une tentative de se libérer des pressions de la société, un peu comme mon oncle Henri.

Prenons Flaminio, par exemple. Cet homme, qui ressemble à l’image typique que l’on se fait d’un ermite avec ses cheveux hirsutes et sa longue barbe blanche, vit dans une ferme isolée sur une colline dans le nord de l’Italie depuis plus de 50 ans. Flaminio, dans un documentaire intitulé « Trouver la personne la plus seule au monde », explique que sa vie a changé du tout au tout à l’âge de 23 ans, lorsqu’il a été mis à la porte de chez lui sans raison apparente. Depuis ce jour, il a décidé de s’éloigner de tout et de vivre seul, entouré uniquement de ses moutons.

L’art de la solitude

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Il y a quelque chose de fascinant à propos de la façon dont Flaminio vit. Cet homme s’est complètement déconnecté de la société moderne, pas de télé, pas de téléphone, pas d’Internet. Il a appris à se débrouiller tout seul : il fabrique ses propres vêtements en peau de mouton et utilise un cadran solaire fait maison pour garder la notion du temps. Ses journées sont rythmées par les besoins simples de la vie : il se nourrit des produits qu’il cultive et du fromage que lui donnent ses moutons.

Je dois admettre que la première fois que j’ai entendu parler de lui, j’ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi quelqu’un choisirait de vivre ainsi. Mais plus j’y pense, plus je me dis que Flaminio a peut-être compris quelque chose que nous, les gens de la ville, avons oublié. La solitude n’est pas forcément synonyme de tristesse ou de dépression. Pour lui, c’est un choix, une voie vers une vie plus authentique. « La nuit, je me sens parfois un peu seul… un peu triste peut-être », dit-il dans le documentaire. « Mais le matin, quand je vois mes moutons, je me sens mieux. » C’est tellement pur, n’est-ce pas ?

Les jeunes ermites : une nouvelle génération d’isolés

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Mais Flaminio n’est pas le seul à avoir choisi ce mode de vie. Dans le même documentaire, nous rencontrons Erik Granqvist, un jeune Suédois de 20 ans qui a passé les dernières années à construire la cabane de ses rêves dans une forêt suédoise. Erik a été inspiré par Richard « Dick » Proenneke, un aventurier américain qui a vécu seul pendant trois décennies en Alaska. Imaginez ça : à seulement 18 ans, Erik a décidé de suivre cette voie et de devenir totalement autosuffisant. Il a trouvé du soutien chez son grand-père, qui lui a offert un morceau de terre dans les bois pour construire sa cabane.

Quand j’ai entendu l’histoire d’Erik, je me suis dit : « Wow, quel courage ! » Je ne sais pas si j’aurais été capable de faire un tel choix à son âge. Tout le monde autour de lui s’attendait à ce qu’il suive le chemin conventionnel, école, boulot, métro… mais Erik a dit « Non, merci ». Il a voulu trouver sa propre voie, apprendre à vivre de la terre, et il semble avoir trouvé une forme de liberté que peu de gens de son âge peuvent revendiquer. Son histoire m’a rappelé ces mots d’Albert Einstein : « La solitude est douloureuse à vingt ans, mais délicieuse à quarante. »

La solitude, une voie vers l’introspection ?

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Ces histoires m’amènent à réfléchir : que cherchons-nous vraiment dans ce monde ? Est-ce que vivre reclus, loin du bruit constant et de l’agitation de la vie moderne, pourrait être une voie vers une plus grande paix intérieure ? Peut-être. Peut-être pas. Je suppose que ça dépend de la personne. Certains, comme Flaminio, trouvent du réconfort dans le silence et l’isolement. D’autres, comme Erik, cherchent à se reconnecter à la nature et à découvrir ce qu’ils sont vraiment.

Conclusion

Overall, ce qui me frappe le plus, c’est le courage et la détermination de ces individus. Ils ont choisi une vie qui, pour la plupart d’entre nous, semble impensable. Mais peut-être que leur choix n’est pas si fou que ça, après tout. Peut-être qu’ils ont trouvé une forme de bonheur que nous, avec nos vies occupées et souvent stressantes, ne pouvons même pas imaginer.