5 mauvaises surprises qui arrivent quand on fait l’amour !

Publié le 28 août 2017
MAJ le 19 novembre 2024

La majeure partie des femmes ont tendance à favoriser les soins du visage au détriment d’autres parties de leur corps. Or, après avoir eu un rapport sexuel il est essentiel de se focaliser sur la zone intime car, étant fort sensible, elle risque d’être irritée et d’engendrer des réactions allergiques.

La peau de la zone génitale est connue pour être fragile et sensible car elle est composée de cellules nerveuses. Certains problèmes cutanés du type brûlures, sécheresse ou démangeaisons deviennent alors désagréables. Chaque peau diffère en fonction des personnes et un déséquilibre hormonal peut accentuer la sensibilité de la peau. Les rapports sexuels peuvent également entraîner certaines réactions cutanées contraignantes qui sont causées par des facteurs endogènes ou exogènes.

Une réaction allergique aux préservatifs

Après un rapport, si vous ressentez des irritations et des démangeaisons au niveau de vos parties génitales, cela est probablement dû au latex contenu dans le préservatif. Il arrive même qu’une sensation de brûlure apparaisse.

Dans ce cas, il est conseillé de toujours avoir à portée de main du gel d’aloe vera afin de l’appliquer sur la zone sensible dès qu’une réaction est ressentie. Le contact du gel avec la peau risque de brûler au début de l’application, si tel est le cas masser avec un ou deux glaçons pour leur effet anesthésiant.

Une réaction allergique au sperme ou au savon de votre partenaire

Même si ce phénomène est rare, il est possible que vous soyez allergique au sperme de votre partenaire. Selon une étude américaine de l’Université de Cincinnati, 40 000 femmes vivant aux Etats-Unis souffriraient de cette condition.

Quant au savon qu’il utilise pour laver ses parties génitales, il se peut que vous y soyez allergique. Dans ce cas, votre partenaire doit changer de type de savon et se tourner vers un savon hypoallergénique.

En cas d’allergie, afin d’éviter toute réaction future, le mieux est de demander conseil à votre médecin qui sera à même d’identifier la source exacte de l’allergie.

La trichomonase

Les infections sexuellement transmissibles telles que la chlamydia et la gonorrhée ne provoquent pas d’irritations au niveau de la zone intime, contrairement au trichomonas. Même si ce parasite n’est pas aussi facilement décelable que l’herpès, ses symptômes sont souvent comparables à une réaction allergique et les démangeaisons sont insoutenables et généralement accompagnées de pertes grisâtres.

Le trichomonas est diagnostiqué par le médecin à la suite d’un bilan sanguin et nécessite de mettre les deux partenaires sous traitement antibiotique. De plus, cette infection ayant tendance à se développer lorsqu’elle évolue dans un environnement acide, il faut consommer plus de légumes, moins de sucres et d’aliments transformés. 

Pour les personnes qui ne sont pas allergiques au latex, le préservatif est  fortement conseillé pour éviter de contracter des IST et MST.

L’herpès

Pour les femmes qui souffrent déjà d’herpès, les frottements durant le rapport sexuel risquent de percer la cloque. Quant à celles qui contractent l’herpès durant un rapport, cela nécessite environ une semaine avant qu’il ne s’ouvre ce qui entraîne des douleurs atroces.

Même si le risque de contracter un herpès peut être réduit en portant un préservatif, il est recommandé de ne pas avoir de rapports sexuels une fois que l’herpès s’ouvre car le taux de transmission est bien plus élevé durant cette période. 

Il faut également noter qu’un herpès peut apparaître à la suite d’un rapport oral si un des deux partenaires souffre d’une infection à la gorge.
Si l’herpès se perce, les symptômes peuvent être soulagés en prenant un calmant et en appliquant des compresses froides sur la zone irritée pour réduire les douleurs et démangeaisons.

Les verrues génitales

Les verrues génitales peuvent apparaître des semaines voire des mois après avoir eu un rapport sexuel, dans certains cas cela peut même prendre des années. Tout comme pour l’herpès, l’utilisation de préservatifs peut réduire le risque mais ne peut pas l’éviter totalement car ce contraceptif ne couvre pas toutes les zones susceptibles d’être touchées par ces lésions (anus et scrotum notamment). Le mouvement de va et vient durant le coït accentue l’irritation.

Pour y remédier, il est recommandé de consulter un médecin qui enlèvera les verrues soit à l’aide d’une crème spécifique soit à l’aide d’un laser.