« Adieu mon bébé », le père au cœur brisé embrasse pour la dernière fois sa fille tuée par sa maman
La relation parent enfant, se caractérise naturellement par un amour inconditionnel et authentique. Partant de cette idée, Il est difficilement concevable que ce dernier puisse tuer son enfant. L’idée qu’une mère ou qu’un père puisse nuire à la chair de sa chair glace le sang. Pourtant, cela n’empêche pas des drames tragiques de se produire. Cette histoire qui s’est déroulée il y a près de 4 ans relève de l’impensable et est la preuve que la cruauté n’épargne pas les âmes les plus innocentes. Retour sur un témoignage bouleversant relayé par nos confrères du Dailymail.
Tout a commencé quand le père, Senad Kardasevic a reçu le plus terrible des appels. Sa fille de de deux ans, Arina, était mourante à l’hôpital. En détresse, il découvre que l’auteur de cette cruauté n’est autre que son ex-femme, Sanda Alibabic.
Des faits inconcevables
En arrivant à l’hôpital, le père désemparé réalise que les blessures sont fatales. La vie de Arina, sa fille mourante ne tenait plus qu’à un fil et Senad Kardasevic est contraint de donner à son enfant un dernier baiser avant qu’elle ne rende l’âme.
Deux jours plus tôt, alors que l’enfant gisait dans son lit de mort, l’ex-femme de Senad et son nouvel amant, Mirzan Jakupi, alors soupçonnés, ont été arrêtés pour le meurtre tragique de cet enfant.
Arina vivait avec sa mère dans la ville de Jesenice au nord-ouest de la Slovénie, lieu de l’incident. Mirzan, le petit ami de cette dernière, aurait également participé à la violence subie par la petite fille.
A l’origine de la découverte de ce drame, une action inattendue de la mère de la défunte. Cette dernière aurait appelé une ambulance en prétendant que les blessures mortelles de sa fille avaient été causées par un accident. Elle se serait heurtée à un radiateur, selon les propos de Sanda Alibabic.
Des propos incohérents
Ces propos étranges et incohérents ne semblent pas être en concordance avec l’état tragique de la fille. Et pour cause, Arina, agonisante, avait les os cassés, le corps très meurtri et le visage gravement enflé. A la vue de son état, les médecins suspicieux, ont jugé bon de se méfier du couple en faisant appel aux autorités.
Son état était tel, qu’il était absolument urgent de lui administrer des soins médicaux dans les plus brefs délais.
A la vue des images de ce père assis en sanglot, au chevet de sa fille inerte et enveloppée de bandages, les réseaux sociaux se sont enflammés et les messages d’internautes réclamant justice se sont multipliés sur de nombreuses plateformes.
Le couple a été arrêté par les policiers et Arina a rendu l’âme deux jours plus tard. L’enquête s’est poursuivie et au vu des résultats, le Dailymail avait rapporté qu’il était fort probable que le couple soit accusé de meurtre.
Mesures préventives
Il est vrai que nous prenons souvent pour acquis que les parents témoignent un amour inconditionnel à leurs enfants. Malheureusement, il existe des cas comme en témoigne ce récit, qui sont très loin de la réalité. En effet, la violence familiale, en particulier à l’égard d’un enfant est un problème d’ordre mondial, comme le souligne l’OMS.
Qui plus est, le phénomène est difficile à quantifier et ce sont généralement des chiffres noirs qui sont obtenus, malgré les nombreuses études visant à lever le voile sur ce fléau. Toujours selon l’organisation, “les données font encore défaut pour de nombreux pays”, la maltraitance des enfants étant difficile et complexe à étudier.
Pour cette raison, si vous soupçonnez qu’un enfant est susceptible d’être sujet à des maltraitances, la meilleure chose à faire serait d’en parler avant qu’il ne soit trop tard. Le 119 est un numéro d’urgence du Service National d’Accueil Téléphonique de l’Enfance en Danger (SNATED), disponible 24h/24 et 7 jour sur 7.
Il faudrait également rappeler que la présence d’un entourage aimant est essentielle. En dehors de ce dernier, un soutien thérapeutique peut également s’avérer salutaire. Une initiative importante pour prévenir les répercussions tragiques de ces maltraitances à l’égard de personnes fragiles et innocentes.