« Adieu petit ange » Après une toux persistante, cette petite fille décède

Publié le 9 janvier 2020
MAJ le 17 novembre 2024

A un jeune âge, il est important pour les parents d’être attentifs aux symptômes manifestés par leur enfant. Et pour cause, des signes d’une maladie qui peut paraître anodins peuvent cacher une maladie chronique qui nécessite un traitement sur le long cours. Cela a été pour Tanisha, une jeune adolescente qui souffrait d’une toux persistante. A sa visite à l’hôpital, les médecins n’ont pas su déceler une affection rare et généralisée. Malheureusement, elle est décédée des suites de sa maladie diagnostiquée sur le tard laissant derrière elle une mère éplorée par cette perte dévastatrice et cruelle. Ce décès soudain aurait pu être évité par une intervention rapide des médecins. Un témoignage tragique qui nous est relayé par nos confrères du site britannique The Sun.

Parfois, des symptômes qui peuvent être caractéristiques d’une maladie courante peuvent cacher une affection fatale. Cela a été le cas pour cette mère qui pensait que la toux persistante de sa fille n’était pas un objet d’inquiétude. Malheureusement, le diagnostic tardif des médecins aura été fatal à la petite Tanisha, une adolescente promise à un avenir prometteur. Morte d’une maladie rare et généralisée, elle laisse derrière elle une mère éplorée par un deuil dévastateur qui aurait pu être évité avec une intervention rapide de l’hôpital. 

Un diagnostic fatal

Tanisha Baverstock, une adolescente talentueuse de 13ans, a tragiquement succombé à sa maladie quelques jours après avoir reçu un diagnostic fatal. Elle souffrait d’une toux persistante accompagnée d’une perte de poids inexpliquée avant d’avoir été conduite à l’hôpital de Salisbury District dans le Wilthshire. Cette découverte tardive des médecins sera malheureusement la raison de son décès soudain.

petite fille décède

Suite à sa visite à l’hôpital, la petite Tanisha est rentrée chez elle avec une prescription d’antibiotiques et les médecins ont recommandé un autre rendez-vous un mois plus tard. Malheureusement, la maman a reçu un appel inquiétant de la part du radiologue de l’hôpital. Ce spécialiste a alors signifié qu’il avait découvert des signes de tumeur qui nécessitaient une action médicale urgente et qui correspondait au « code rouge », une situation à traiter immédiatement. Une intervention qui a laissé la mère dans un état de désarroi.

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Des heures précieuses

La mère de Tanisha ne décolère pas face à ce décès tragique. Pour elle, cette perte aurait pu être évitée si les médecins s’étaient montrés plus réactifs. « Vous ne vous remettez pas de la perte d’un enfant, surtout quand les médecins en sont en partie responsables » explique la femme en deuil. Puis d’ajouter : « Ces heures gaspillées auraient pu être précieuses pour la vie de Tanisha. En supposant qu’un lymphome aurait pu être détecté, son lymphome aurait pu être soigné avec succès » Malheureusement, l’adolescente est décédée des suites de cette maladie rare.

Un lymphome non hodgkinien

Kelly, la mère de Tanisha a alors immédiatement conduit sa fille à l’hôpital pédiatrique de Bristol Royal et a fait face à un diagnostic fatal. L’adolescente était atteinte d’un lymphome non hodgkinien, un cancer qui attaque le système lymphatique de la personne touchée. Cette maladie chronique commence par affecter tous les globules blancs du corps, des cellules produites par la moelle osseuse faisant partie intégrante du système immunitaire. Ce type de lymphome peut survenir à tout âge mais touche particulièrement les personnes âgées de plus de 65 ans.

Des symptômes à identifier

Si cette maladie a été fatale pour l’adolescente, le lymphome non hodgkinien est considéré comme traitable.  Cependant, ce cancer peut être à l’origine de problèmes de développement post-traitement tels que l’infertilité ou encore un risque potentiel de contracter un autre cancer. Parmi les symptômes :  une douleur abdominale, la présence de ganglions aux aisselles ou à l’aine, une toux, des difficultés respiratoires, des sueurs nocturnes ou une fièvre persistante. En présence de ces signes, il est impératif de consulter un spécialiste dans les plus brefs délais.

Le deuil d’un enfant : un processus douloureux

Le désenfantement est une épreuve qui ne laisse jamais indemne. Souvent, les parents sont en proie à de nombreuses émotions telles que la colère, la détresse, le marchandage ou encore la sidération. Ces sentiments doivent être exprimées pour transcender cette perte et atteindre la résilience. Selon le psychiatre Christophe Fauré, cet évènement est à l’origine de nombreux changements pour ceux qui subissent cette épreuve. « La perte d’un enfant transforme un parent à tout jamais. Elle le blesse au plus profond de lui-même. » déclare le médecin. Avant de nuancer avec une note d’espoir : « Il est possible cependant de réinvestir sa vie et d’avoir des nouveaux projets tout en ayant ce traumatisme en soi »