« Adieu petit ange » Cette petite fille meurt après avoir accouché de l’enfant d’un pédophile de 43 ans
C’est au Brésil qu’un crime innommable a été perpétré. Un homme de 43 ans a entraîné une fillette de 11 ans à poser comme sa petite amie avant de la violer et de la mettre enceinte. La victime a rendu l’âme quelques jours à peine après avoir donné naissance au bébé de son violeur. Le pédophile de 43 ans est aujourd’hui en cavale, révèle le site australien 7 News.
Si le viol constitue un crime des plus haineux, il l’est davantage lorsqu’il a été perpétré à l’encontre d’un enfant. Au Brésil, un pédophile a manipulé une petite fille pour pouvoir la violer et l’a même convaincue de poser à ses côtés pour donner l’impression qu’ils étaient « en couple ». Enceinte de son bourreau, la fillette a décédé quelques jours après avoir donné naissance à son bébé.
Une relation abusive déguisée
Alors qu’elle n’avait que 9 ans, la petite Luana Costa s’est faite manipuler par Francinildo Moraes, un pédophile de 43 ans, pour s’engager dans une “relation amoureuse” et avoir des relations sexuelles avec lui, révèle 7 News.
L’homme a même réussi à convaincre la fillette à poser avec lui sur des photos, comme s’ils étaient dans une relation amoureuse “ordinaire”. Les autorités le soupçonnent de l’avoir “formée” pendant trois ans pour lui faire penser que le lien malsain qu’il avait créé entre eux était normal, voire même romantique. Or, la petite Luana était bien loin de l’âge de pouvoir réellement consentir à une telle relation, ni même de pouvoir comprendre sa signification.
En sus de l’abus perpétré sur cette enfant, Moraes n’a pas daigné prendre les mesures de protection nécessaires pour éviter une grossesse indésirée et a fini par mettre la fillette enceinte lorsqu’elle avait à peine 11 ans.
3 ans d’abus passés sous silence
La famille de Luana, qui ne se doutait absolument pas de l’abus sexuel que subissait la petite, ne s’est rendue compte de ce qui se tramait qu’à son 5ème mois de grossesse. Ils ont remarqué des changements de plus en plus apparents au niveau de son corps et ont décidé de l’emmener consulter un médecin, qui a révélé à ses parents abasourdis qu’elle était enceinte.
Ce n’est qu’à ce moment que Luana a avoué à sa famille qu’elle avait souffert d’abus sexuels pendant 3 ans.
La tante de Luana a affirmé que le pédophile l’avait menacée pour s’assurer qu’elle ne dirait rien à personne qu’il abusait d’elle à quelques kilomètres du village où vivait sa famille.
Il avait toutefois ouvertement affiché sa “relation” avec la fillette sur les réseaux sociaux, où il a publié des douzaines de photos où ils posaient comme un “couple”, malgré la nature extrêmement illégale de leur lien
Un sort tragique suite à son accouchement
Lorsque la famille de Luana a découvert que la petite était enceinte de 5 mois, le médecin les a informés qu’il fallait provoquer un accouchement avant l’heure.
En raison de son jeune âge et de complications liées à sa grossesse, la fillette n’a malheureusement pas survécu et a rendu l’âme seulement 4 jours après son accouchement. Luana a ainsi laissé derrière elle une famille à la fois sous le choc de cette terrible découverte et déchirée par la perte de la petite fille.
Son violeur n’a quant à lui pas pu être retrouvé par la police pour répondre de ses crimes. Il demeure, aujourd’hui encore, en fuite.
Pédophilie, comment protéger les enfants ?
L’histoire tragique de la petite Luana nous rappelle une leçon importante : la vie n’est pas sans danger, et il est primordial d’en protéger les enfants. En effet, ces derniers étant trop innocents pour comprendre, voire même reconnaître certaines situations à risque, il est crucial de faire en sorte de les mettre en garde et de les protéger du mieux que l’on peut. Et pour cause, il arrive parfois que des enfants ne réalisent qu’ils ont été victimes d’abus sexuels qu’à l’âge adulte.
Pour cette raison, il est indispensable de leur en parler et de les sensibiliser face à certains comportements adultes dits “suspects”. Bien qu’une telle conversation puisse être difficile à tenir avec son enfant, elle n’en est pas moins nécessaire et pourrait faire toute la différence.
Interrogé par le magazine Elle, Claude Halmos, psychanalyste, spécialiste de l’enfance et de la maltraitance conseille d’aborder le sujet de la sexualité dès l’âge de 2 ans et demi ou 3 ans, en expliquant à l’enfant que “le sexe est son intimité et que personne n’a le droit d’y toucher”. Dans ce sens, la meilleure des protections reste l’information. Il faut également réaliser qu’il n’y a pas de manière “idéale” d’aborder ce sujet. “Tout le monde trébuche, mais l’important, c’est de le faire” ajoute le spécialiste. C’est ce qui permettra à l’enfant de se sentir à l’aise pour en parler si le besoin s’en ressent, sans oublier que cela peut aider à satisfaire sa curiosité innée à ce sujet. Un aspect sur lequel les pédophiles peuvent jouer pour attirer leur proie.
De surcroît, il est également important de surveiller les interactions de ses enfants avec les adultes et de sonder tout signe d’ambiguïté. Les réseaux sociaux étant également un terrain à risque, il est primordial de contrôler l’accès de vos enfants à certains sites et de surveiller leur utilisation d’internet en général.