« Adieu petit ange » Un bébé meurt après que sa mère lui ait donné de la vodka pour le faire dormir

Publié le 2 janvier 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Le caractère terrible de l’addiction est que cette dernière impacte la vie parentale à tel point que certains peuvent commettre des actes irréparables. La dépendance peut les pousser malgré eux à avoir des attitudes abominables à l’égard des êtres qui leur sont les plus chers. C’est le cas pour cette femme qui donne de la vodka à son fils pour pouvoir « faire la fête ». Ce geste odieux lui vaudra de perdre son enfant, empoisonné par l’alcool. Cette histoire sordide nous est relayée par nos confrères du site britannique The Mirror.

Il n’est pas rare de lire des histoires choquantes où des parents en proie à l’addiction s’adonnent à des actes odieux qui mettent leurs enfants en péril. Parfois, ces gestes découlent d’une perception altérée du danger et peuvent plonger les dépendants à un terrible sentiment de culpabilité. Cette femme en est l’exemple puisque pour pouvoir « faire la fête », elle donne à son bébé de la vodka.

bébé vodka

Une négligence extrême

Après que son bébé ait été atteint d’une infection virale, une mère a refusé de le conduire à l’hôpital. Cette dernière a préféré lui donner de la vodka pour l’endormir pendant qu’elle s’était rendue à une fête. L’enfant de huit mois est décédé dans la ville de Shebekino, à l’Ouest de la Russie. Après qu’il soit tombé gravement malade, la femme l’a enfin conduit dans un établissement hospitalier.

Nadezhda Yarych

Un beau-père insouciant

Si les médecins ont tenté de sauver le petit Zachar, sa mère, Nadezhda Yarych a insisté pour signer une décharge afin de l’emmener chez lui. Selon la mère, elle aurait emmené son bébé à l’hôpital quatre fois mais les médecins ont refusé de le soigner. Des sources proches de la famille ont expliqué que la mère refusait de passer la période de fêtes à l’hôpital en compagnie de son bébé malade.

beau père insouciant

Non-assistance

Zachar est décédé quelques jours après les fêtes. Un examen post-mortem a révélé que le bébé est mort des suites de l’infection virale. Suite aux conclusions de l’enquête, la police a pu identifier que le beau-père du bébé était conscient de la situation mais qu’il n’a rien fait pour l’aider. Les médias n’ont relayé aucune décision judiciaire concernant cette affaire.

L’alcool : un danger mortel pour l’enfant

L’ingestion d’alcool par un enfant peut comporter de graves séquelles et entraîner vers la mort. Dans ce cas, il est essentiel d’intervenir rapidement et de conduire immédiatement ce dernier pour des soins en urgence afin de prévenir les conséquences dangereuses qui peuvent en résulter. Parmi elles : l’hypoglycémie et les convulsions. S’ils ne sont pas traités à temps, ces symptômes peuvent causer la mort. Le caractère toxique de l’alcool réside dans sa composition en méthanol et en éthanol, des substances qui agissent sur le système cognitif et nerveux. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’alcool serait responsable de plus de 30 maladies existant dans le monde.

Quels gestes adopter en cas d’intoxication d’un enfant ?

Avant de conduire l’enfant aux soins d’urgence, il existe quelques symptômes à identifier pour reconnaître une intoxication à l’alcool. Parmi eux : la somnolence, les troubles de coordination, l’agitation, une perte de connaissance, des nausées ou encore une confusion. En présence de ces signes, il sera indispensable de recourir à des gestes de premier secours. Les voici :

– Lui donner une boisson sucrée
– Garder l’enfant debout
– Appeler le centre Antipoison le plus proche afin de renseigner sur le poids, la taille et la quantité ingérée d’alcool

Si l’intoxication est avérée, l’enfant devra être conduit aux urgences pour des soins adaptés. En l’absence de symptômes ou si la quantité d’alcool consommée est minime, il faudra veiller à surveiller l’enfant à la maison dans les deux heures qui suivent. Il est recommandé de ne pas l’allonger pour pouvoir prêter attention à d’éventuels symptômes d’étourdissement ou de somnolence.