Agée de 29 ans, elle fait peur aux hommes avec son corps étonnant
Alors que le bodybuilding est une activité que l’on attribue souvent aux hommes, cette femme est une professionnelle de la discipline. Son corps n’a rien à envier aux plus grands culturistes. Découvrez le parcours de celle qui a raflé les prix les plus prestigieux de la musculation.
Relayée par nos confrères du site britannique The Sun, l’histoire de cette femme est atypique. Et pour cause, elle a choisi de s’engager dans une voie qui semblait jusqu’à maintenant exclusivement masculine : le bodybuilding. Et elle a un corps pour le moins impressionnant.
Elle est de retour au sport après une retraite anticipée
La Russe Natalia Kuznetsova n’a plus rien à prouver en matière de bodybuilding. Après avoir remporté des prix européens de développé couché et de soulevé de terre, elle a mis fin à sa carrière, pour 18 mois. Seulement, ce sport lui manquait trop et elle a encore décidé de montrer de quoi elle était capable. En développé couché, elle pousse près de 170 kilogrammes. Son corps le montre bien, c’est un Hulk au féminin. Comme Nataliya mais à un moindre niveau, les muscles de cette femme témoignent d’un long entraînement.
Elle retourne dans la compétition comme entraîneuse
Après un an et demie de retraite anticipée, Nataliya est prête à concourir de nouveau. Elle retourne alors à Moscou, où ont lieu les compétitions et elle est plus musclée que jamais. Professionnelle de dynamophilie, sport de force qui consiste à soulever le plus de poids en répétition, elle souhaite dépasser les limites. Et ce n’est pas la seule aspiration de la sportive et record-woman puisqu’elle souhaite désormais aider les autres à se réaliser. Pour cela, elle sera entraîneuse pour inspirer les autres qui veulent se lancer dans cette discipline pour le moins physique. Si vous aussi souhaitez gagner en masse, il existe un exercice pour gainer tous les muscles et se débarrasser des kilos superflus.
Nataliya s’est lancée dans la discipline à 14 ans
Aujourd’hui, la jeune femme aux muscles impressionnants s’enorgueillit d’avoir fait son chemin dans la profession et même d’être une véritable référence. « Les gens me reconnaissent. Un corps athlétique peut être vu sous des vêtements. Beaucoup de gens me demandent de prendre une photo avec eux » s’émeut-elle, fière. Et pour cause, si elle est une star dans la musculation et la dynamophilie, c’est qu’elle a déjà plus de 13 ans d’expérience au compteur. L’athlète aux biceps saillants a commencé à 14 ans et c’était un poids plume puisqu’elle pesait à l’époque 40 kgs. Le fruit d’une décennie d’entraînement acharné.
La sportive a de l’influence sur les réseaux sociaux
Ce qui lui doit cette impressionnante corpulence est une discipline quotidienne et soutenue. Nataliya s’entraîne plusieurs heures par jour et a adopté une alimentation spécifique. Pour avoir ce corps digne des plus grands bodybuilders, elle ajoute de la protéine en poudre à ses repas. Pour inspirer les autres, elle montre ses progrès sur Instagram et a aujourd’hui plus de 670 000 abonnés. Malgré cet amour que lui portent ses fans, il existe le revers de sa médaille. « J’ai fait l’objet de critiques et de commentaires haineux mais aujourd’hui, je les ignore » raconte-t-elle. Comme Nataliya, ces 10 sportifs musclés ont une vision particulière des protéines et sensibilisent les autres à cet apport nutritionnel.
Être une femme dans un milieu d’hommes
Interrogées par France Bleu, ces femmes témoignent des défis d’exercer un métier dit « d’homme » à l’instar de Nataliya. Beaucoup d’entre elles font face à un manque de reconnaissance dans leur profession. Pauline, par exemple, a connu des débuts éprouvants dans son métier dans le bâtiment, où il y’a moins de 10% de filles. En section carrelage et mosaïque, où elle exerce, c’était la seule au milieu de sept garçons en formation. Elle raconte : « Il y’a eu des mains baladeuses, du coup moi aussi elles l’étaient mais plutôt dans la figure » Pour elle, s’affirmer dans cette situation et de continuer à revendiquer sa féminité. « Je vais pas me priver de mettre des robes ou de ne plus être féminine parce que je suis avec des garçons » clame-t-elle. Certaines sont discriminées à cause de leur sexe comme Myriam soudeuse, qui, à ces débuts gagnait deux fois moins que les hommes avant d’être entrepreneuse.
Comment s’affranchir du regard des autres ?
S’il est indéniable que le jugement existe dans notre société et qu’il peut parfois être difficile d’y échapper, il est important d’apprendre à passer outre les critiques pour exploiter son plein potentiel. L’épanouissement et l’accomplissement de soi sont à plus d’un titre, nécessaires pour le bien-être. Dans ce sens, Audrey Akoun, thérapeute cognitivo-comportementaliste, recommande de commencer par comprendre que le jugement des autres ne nous définit pas et qu’il ne remet pas en cause nos valeurs profondes. Son conseil ? Écouter la mélodie plutôt que les paroles.
L’experte rappelle aussi que le travail doit se faire à un niveau personnel en admettant que les critiques peuvent engendrer des émotions négatives, le plus important étant de ne pas les accumuler. Enfin, se libérer de cette peur consiste aussi à ne plus porter de jugements. Et la raison est simple, analyse Audrey Akoun : il s’agit d’un effet miroir. En faisant preuve de tolérance et d’ouverture d’esprit, on perçoit moins les jugements pouvant être émis par les autres. A l’opposé, plus on participe à la critique, plus la peur de la recevoir augmente.