Après avoir tenté de violer sa nièce, ses proches lui coupent le pénis et le donnent à manger aux cochons
Subir des violences sexuelles durant l’enfance ou à l’âge adulte peut entraîner de sévères conséquences pour la victime, mais aussi pour sa famille qui se sent impuissante face à cet acte odieux. Certains décident alors de se rendre justice par leurs propres moyens, comme en témoigne un récit troublant. En effet, après avoir supposément tenté de violer sa nièce, un homme se serait fait couper le pénis par les proches de la fillette qui l’ont donné à manger aux cochons.
Le viol est un crime abominable qui peut détruire la vie d’une personne. Parfois, c’est même un ami ou un membre de la famille qui s’avère être l’agresseur. L’histoire que nous allons vous exposer s’est déroulée au Brésil, dans la municipalité d’Olhos de Agua. Soupçonné de tentative d’agression sexuelle sur sa nièce, un homme se serait fait couper les parties intimes en guise de représailles, indique le quotidien néo-zélandais NZHerald. Une vengeance inattendue pour cet homme accusé de viol.Pour autant, ses détails restent difficiles à vérifier car l’identité de la victime n’a pas été dévoilée.
Une tentative de viol qui allait lui coûter cher
Le suspect âgé de 36 ans, aurait essayé de violer sa nièce alors qu’il était en état d’ébriété, rapporte le Dailymail. Lorsque le petit-ami de la victime et son cousin ont appris cette histoire, leur colère a fait naître une soif de vengeance insoutenable. Choqués par les événements, ils auraient décidé de couper les parties intimes du violeur, puis de les donner aux cochons. La victime était âgée de seulement 20 ans mais aurait réussi à repousser le malfrat avant qu’il ne procède à l’acte.
L’homme, qui était sous l’emprise de l’alcool, marchait en titubant avant de s’écrouler sur son lit et de tomber dans un profond sommeil. Lorsque la femme s’est confiée sur l’agression à son petit-ami et à son cousin, ces derniers étaient furieux. Au lieu d’alerter la police, ils auraient donc mis en œuvre un plan pour se venger et ont supposément demandé à l’oncle de la victime de les rejoindre dans un champ, prétextant vouloir stériliser des cochons.
Ils lui auraient coupé les parties intimes
Quand l’homme est arrivé sur les lieux, ce dernier se serait fait sauvagement agressé jusqu’à ce qu’il perde connaissance. A en croire les informations du Nz Herald, le cousin et le petit ami auraient baissé son pantalon et coupé son pénis ainsi que ses testicules. En se réveillant, l’homme qui saignait abondamment se serait rué aux urgences pour se faire soigner. Sur place, les médecins ont réussi à arrêter l’hémorragie et à lui sauver la vie. Cependant, les chirurgiens n’ont pas pu lui greffer ses organes génitaux. En effet, lorsque l’agent de police responsable de cette affaire s’est rendu sur les lieux, il n’a pas retrouvé les testicules ou le pénis de l’homme. Il a fini par conclure que les cochons avaient mangé ses parties intimes. “Ce cas est très inhabituel et sort de l’ordinaire. C’est même inhumain”, a déclaré Silva, l’officier de police chargé de l’opération.
Néanmoins, les médecins ont pu reconstruire ses voies urinaires, désinfecter la plaie et lui faire une transfusion sanguine. La victime est restée à l’hôpital, sous antibiotiques, pendant quelques jours sous la surveillance des professionnels.
Pendant ce temps, les policiers ont arrêté les deux hommes responsables de cette terrible vengeance. Toutefois, on ne sait toujours pas si l’homme qui a été hospitalisé a réellement essayé de violer sa nièce. Et pour cause, malgré les déclarations des proches, aucune plainte n’a été déposée auprès de la police en vue de l’incriminer.
Les conséquences physiques et psychiques des violences sexuelles
Selon un rapport publié en 2015 par l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie, les victimes de violences sexuelles peuvent développer de nombreux maux suite à l’agression. Dans les cas les plus dramatiques, les personnes qui ont subi un viol ou une agression sexuelle peuvent se tourner vers le suicide pour apaiser leur douleur. Suite à cette expérience, les victimes observent souvent un changement du comportement qui altère leur vie familiale et sociale. Elles peuvent développer un état de stress post-traumatique qui va leur faire revivre infiniment cet épisode douloureux et les plongera dans une anxiété maladive. On considère que plus les violences ont été vécues tôt dans la vie d’une personne, plus les séquelles sont importantes. Les personnes qui ont souffert d’une agression sexuelle, d’un viol ou d’un acte incestueux dans l’enfance ont également tendance à développer des maladies à l’âge adulte. Elles peuvent être atteintes de pathologies psychiatriques, de maladies cardiovasculaires, pulmonaires, endocriniennes, auto-immunes ou neurologiques, indique le rapport. En outre, elles peuvent développer des troubles du sommeil et subir des douleurs chroniques. Parfois, les victimes de viol se retrouvent enceintes de leur agresseur et vivent une situation très éprouvante.
Outre la douleur morale qui se dégage de cette expérience, elles peuvent souffrir de diverses pathologies. En réalité, il y a une étroite corrélation entre le corps et l’esprit et plusieurs femmes qui vivent des grossesses non désirées rapportent des troubles somatiques. Douleurs chroniques, fibromyalgie, troubles de la thyroïde, colopathies fonctionnelles, maladies auto-immunes sont autant de conséquences physiques qui peuvent survenir suite à ces grossesses non désirées. Par ailleurs, quand la victime est adulte, l’agresseur est souvent une personne de son entourage. Patron, ex-partenaire ou encore membre de la famille peuvent être responsables de cet acte odieux. Les violences sexuelles finissent généralement par causer une perte d’estime de soi, des réminiscences et un stress chronique. Parfois, cette souffrance insoutenable pousse les victimes à vouloir anesthésier leurs émotions en s’adonnant à la consommation d’alcool, de drogue ou encore de nourriture excessive. Pour reprendre leur vie en main et alléger leurs souffrances, les victimes doivent se tourner vers des psychologues et des associations aptes à les écouter et à les orienter vers une démarche constructive. En effet, le mutisme peut plonger la personne dans un gouffre d’amertume et de ruminations.