Ce bébé est étranglé à mort puis jeté au four par ses grands-parents sans cœur
La cruauté humaine peut dépasser l’entendement, d’autant plus lorsqu’elle touche des enfants innocents. Un petit garçon en bas âge en a fait les frais alors qu’il séjournait chez ses grands-parents. Ces derniers ont fait preuve d’une grande barbarie en ôtant la vie à ce petit ange d’une manière atroce.
Maria 20 ans et Dmitry Shcherbakovy, 25 ans, sont les parents du petit Dima, âgé de 2 ans. Ils l’avaient laissé chez les grands-parents alors qu’ils devaient s’absenter. Mais à leur retour, une scène horrifiante les attendait, rapportent nos confrères du journal britannique, Mirror.
Ils voulaient récupérer leur fils, mais ont trouvé son cadavre
Lorsque les jeunes parents sont arrivés à la maison, ils n’ont trouvé que les vêtements que portait leur enfant mais sans le petit Dima. Ce dernier était introuvable. Ils sont partis automatiquement à sa recherche aux alentours de la maison. C’est alors qu’ils découvrirent avec horreur le cadavre calciné du petit enfant.
Les restes du petit garçon étaient jetés à l’extérieur de la maison dans la neige. Dévastés, les parents ont appelé les forces de l’ordre. Selon l’enquête de la police, le petit garçon avait été étranglé et jeté dans un four. Une maltraitance et un crime écœurant qui ne peuvent être décrits par des mots.
Les médias locaux avaient déclaré que les grands-parents, âgés de 52 et 48 ans, étaient dans un état d’ébriété et étaient irrités et contrariés par les pleurs du petit Dima. Ces derniers n’ont pas été nommés, mais ont été arrêtés pour meurtre. Une analyse médico-légale déterminera les raisons exactes de la mort du petit enfant.
Quand la violence à l’encontre des enfants peut avoir des conséquences dramatiques
Selon l’OMS, il existe plusieurs types de violence à l’encontre des enfants. A différents stades du développement de l’enfant, on peut dénombrer entre autres, la maltraitance qui peut être physique, sexuelle ou encore psychologique et émotionnelle, ainsi que le harcèlement qui peut provenir des frères et sœurs ou de personnes extérieures à la fratrie. Cette violence peut avoir un impact considérable sur la santé et le bien-être de l’enfant et peut même avoir des conséquences dramatiques comme la provocation de blessures graves, de troubles du développement du cerveau et du système nerveux, de comportements négatifs et de l’anxiété, de maladies chroniques, ou encore entraîner la mort.
Par ailleurs, une étude scientifique a permis de démontrer que la maltraitance infantile est plus fréquente chez les parents qui ont subi durant leur enfance des privations et des abus. Ainsi, des troubles de développement peuvent en être la conséquence et peuvent se manifester dans leur vie d’adulte. On peut citer l’agressivité du comportement, la dépression, l’obésité, la toxicomanie et l’alcoolisme. Et se reconstruire à l’âge adulte peut être difficile et relever du parcours du combattant.
Selon Sarah Laporte-Daube, psychologue et psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des violences familiales, les victimes face à cette agression peuvent réagir différemment durant leur vie. Certains perpétueront le rôle de victime en subissant la violence du conjoint ou le harcèlement au travail par exemple. D’autres, essaieront de fuir leurs émotions en évitant l’engagement et en se réfugiant dans les addictions ou l’auto agression comme l’automutilation. Une troisième catégorie de personne choisira le comportement agressif. Ainsi l’enfant maltraité deviendra un parent maltraitant ou un conjoint violent. La spécialiste conclut que la violence est toujours présente dans la vie de l’enfant malmené mais qu’elle peut revêtir plusieurs formes.