Ce couple coche « activité sportive » pour faire l’amour dans leur voiture pendant le confinement

Publié le 11 mai 2020
MAJ le 27 novembre 2024

Pour faire l’amour, tous les prétextes sont bons. C’est le cas pour ce couple intrépide qui n’a pas hésité à braver la loi pour pimenter leur vie sexuelle. Le modus operandi ? Demander une attestation dans laquelle est cochée activité sportive pour… faire l’amour dans leur voiture. Heureusement, certains faits divers nous redonnent le sourire en cette situation délicate. Récit cocasse du quotidien de deux confinés qui n’ont pas froid aux yeux. Cette histoire hilarante nous est relayée par nos confrères du régional La Provence.

Certains usent de tous les prétextes pour pouvoir « souffler un peu » et faire une jolie parenthèse pendant le confinement. Mais celui-là pousse l’ubuesque à son paroxysme puisqu’un couple a demandé une autorisation d’exercer une activité sportive pour se donner le droit de faire l’amour dans leur voiture. Si cette histoire peut faire sourire, il reste à rappeler qu’il est interdit de braver le confinement qui s’impose pour empêcher la propagation de cette pandémie mondiale.

Les fabuleux amants du Doubs

Si cette histoire prête plus à rire qu’à s’indigner, c’est surtout parce que les fabuleux amants du Doubs ont utilisé un subterfuge ingénieux pour « faire du sport ». Et ils n’ont pas tout à fait tort puisque, et c’est le moins que l’on puisse dire, le cardio est impliqué dans cette activité qu’ils jugent sportive. Au lieu de les retrouver à fouler le pavé de leur ville, c’est plutôt dans la banquette arrière qu’ils ont choisi de faire leur marathon. Malheureusement, tels sont pris qu’ils croyaient prendre puisqu’ils ont été surpris par les gendarmes qui les ont surpris en train de faire l’amour dans leur véhicule. Un délit qui leur vaudra de se faire interpeller.

Des cas similaires

Cette histoire n’est pas un cas isolé en France. La semaine dernière, deux amoureux ont été surpris en plein ébats. La femme avait utilisé le prétexte de « courses de premières nécessité » tandis que l’homme avait coché la case « activité physique » pour se déplacer.  Leur punition ? 135 euros d’amende. Plus tard dans la semaine, les gendarmes de nos amants du Doubs ont été gratifiés de deux contraventions réglées par l’homme. Une galanterie, certes, mais rien n’est plus sûr que l’on ne l’y reprendra plus.

Les 2 mètres carrés d’Eros

Si les amoureux de Besançon se sont laissés allés à réaliser leur fantasme, ce dernier n’était pas des plus confortables. Et pour cause, leur nouveau confinement avait lieu dans leurs 2 mètres carrés de voiture libidineuse. Et les amants ne se sont pas laissés démonter par leur interpellation en flagrant délit. Mieux encore, en s’arrêtant dans leurs affaires ils ont montré sans honte aucune leurs attestations respectives, qu’ils avaient évidemment rempli avant de faire l’amour en pleine forêt à bord de leur véhicule. Une précaution qui leur vaudra quand même leurs amendes de 135 euros chacun et qui leur servira de leçon.

Une fantaisie répandue

Et ces faits divers semblent être légion dans la région de Besançon puisqu’un autre couple intrépide avait décidé de commettre ce délit sous l’emprise d’Eros. Ce « sport national » a été pratiqué par un autre couple garé près d’un aérodrome. Une fantaisie qui leur vaudra, eux aussi, une interpellation par les autorités.Seulement, ces personnes n’avaient pas, à l’instar des amants de la forêt, rempli leurs attestations. Ils ont donc payé la somme de 270 euros d’amende. Mais comme les automobilistes qui aiment manifestement la nature, l’homme a pris soin de payer cette contravention pour sa bien-aimée. Une élégance vraisemblablement partagée par les habitants du Doubs, qui n’ont pas oublié l’importance de faire l’amour en cette période délicate.

Mise en garde

Si les amants du Doubs sont plus drôles que révoltants, il est nécessaire de respecter scrupuleusement le confinement. Il s’agit là d’une initiative citoyenne pour empêcher la propagation de la pandémie et de faire preuve d’exemplarité en cette période délicate liée au Covid-19. S’il est prouvé que les relations sexuelles sont bonnes pour la santé, il est également illégal de faire l’amour à l’extérieur sous peine d’obtenir une amende ou une peine d’emprisonnement pour outrage à la pudeur.