Ce mercredi 20 mai, dans le journal de 13h, Jean-Pierre Perrault a lancé un nouveau coup de gueule contre le gouvernement
Alors qu’il avait défié la chronique fin avril en dénonçant des incohérences liées aux décisions du gouvernement, Jean-Pierre Pernaut revient à nouveau sur le devant de la scène en faisant cette fois-ci allusion aux plages fermées pendant le déconfinement. Le présentateur qui poursuit son activité depuis son domicile n’a pas mâché ses mots ce mercredi 20 mai sur le JT de 13h. Découvrons ses propos relayés par Femme Actuelle.
Bien que le déconfinement ait été instauré le 11 mai, Jean-Pierre Pernaut fait partie de ceux qui, par mesures de précaution, souhaitent poursuivre le télétravail quelques semaines de plus. En effet et dès la mise en place du confinement, l’illustre présentateur qui anime le JT depuis plus d’une trentaine d’années s’était retiré des plateaux de TF1 pour intervenir depuis son studio improvisé chez lui, en Picardie.
C’est ainsi qu’à l’occasion de sa première sortie, après avoir passé six semaines confiné, Jean-Pierre Pernaut n’avait pas hésité à donner son avis, critiquant certaines décisions du gouvernement qu’il avait jugées contradictoires. Et il continue visiblement à partager son incompréhension puisque ce mercredi 20 mai, il a de nouveau pris la parole au sujet de la gestion de la pandémie de coronavirus en France.
Un deuxième coup de gueule
C’est lors de son passage habituel à 13h que le célèbre journaliste de 70 ans a qualifié la situation de “bizarre”. En effet, Jean-Pierre Pernaut semble mécontent et il ne s’en cache pas. Dans sa pastille du JT de TF1 désormais présenté par Jacques Legros, ce dernier ne s’interdit pas de donner son avis sur l’actualité en partageant quelques commentaires personnels. L’objet de son mécontentement? Le déconfinement.
Lorsque la fin du confinement a été annoncée le 11 mai, le Premier ministre avait révélé que les villes ne pourraient pas ouvrir leurs plages. Une annonce qui a été vivement contestée. Les mesures ont donc été assouplies et désormais, c’est aux préfets que revient la décision d’ouvrir plages, lacs et tout autres domaines aquatiques. Mais cela semble avoir suscité l’incompréhension de Jean-Pierre Pernaut, à l’instar de nombreux Français.
“Quel contraste avec ces images qu’on a vues tout à l’heure de rues commerçantes noires de monde, y compris dans les grandes villes, y compris en zone rouge”, indique le journaliste. “On l’a vu en Alsace, c’est vrai aussi dans les stations balnéaires où il y a des rues noires de monde alors que les plages sont vides et alors qu’il y a de l’espace”, pointe-t-il du doigt avant de conclure “C’est bizarre, bizarre…”. Et les citadins n’échapperont pas à une petite pique lancée à la fin de son intervention puisque celui-ci dénoncera également un manque de précautions en ville. “Vous l’avez vu à la campagne (…) on fait finalement beaucoup plus attention qu’en ville. L’épidémie n’est pas terminée” a averti le journaliste.
D’autres présentateurs en colère
Les coups de gueule durant le JT de 13 heures ne semblent pas être réservés qu’au mari de Nathalie Marquay. En effet, si Jean-Pierre Pernaut n’hésite pas à faire part de son opinion personnelle lors de ses interventions, d’autres se sont également exprimés lors de l’émission. En évoquant un “scandale”, Jacques Legros avait également émis de vives critiques le 17 avril dernier et s’en était pris à La Poste. Le journaliste s’était montré particulièrement virulent lors de la présentation du JT, accusant l’institution de fournir des services publics qui laissent à désirer et citant notamment, des “Bureaux fermés, ouverts quelques heures par jour au mieux, absence de personnel et mépris des clients qui font des queues interminables sur les trottoirs”. Sujet à de nombreuses plaintes de la part des postiers, il finira par admettre qu’il s’était montré “un peu sévère” au micro d’Europe 1.