« C’est comme être poignardé au cerveau » une jeune fille raconte le test du coronavirus
Alors que de nombreuses personnes redoutent de contracter le coronavirus et tous les symptômes qui vont avec, les patients ayant déjà effectué des tests de dépistage racontent que ces tests constituent en eux-mêmes un vrai supplice. Une jeune adolescente ayant effectué le test de dépistage dans une station de service au volant a filmé et partagé son expérience vraisemblablement douloureuse qu’elle décrit comme étant “similaire à se faire poignarder au cerveau”. Son témoignage nous est relayé par nos confrères du Daily Mail.
Shelby, une jeune adolescente résidant à Utah, aux Etats-Unis a partagé sur le réseau social Tik Tok une vidéo de son expérience de dépistage du coronavirus. Selon elle, le test serait très douloureux ; “comme être poignardé au cerveau”.
Une expérience très désagréable
Lorsqu’elle a commencé à ressentir des symptômes liés au coronavirus, Shelby a pris l’initiative de se faire tester auprès d’un centre de “test-au-volant”. Aux Etats-Unis, les individus manifestant des symptômes relatifs au coronavirus ont l’opportunité de conduire vers des centres où ils peuvent se faire dépister par une infirmière sans quitter leur véhicule.
Shelby a filmé et partagé son expérience de dépistage sur le réseau social Tik Tok, ce qui lui a valu des millions de vues.
Dans la vidéo publiée par la jeune adolescente, on peut voir une infirmière effectuer le test de dépistage sur Shelby à l’aide d’un long coton tige alors que cette dernière est au volant de sa voiture. Afin de prélever l’échantillon dont elle a besoin de la cavité nasale de la jeune adolescente, l’infirmière insère ledit coton tige très profondément dans l’une de ses narines et le fait tourner pendant quelques secondes avant de le retirer.
L’expression que l’on peut voir sur le visage de Shelby lors du prélèvement en dit long sur ce qu’elle a dû ressentir. La jeune fille a d’ailleurs confirmé que le test était douloureux et a déclenché son réflexe pharyngé. Elle a également raconté qu’elle avait souffert d’un saignement de nez plus tard dans la soirée. Elle a d’ailleurs intitulé sa vidéo “Je me fait tester, mdr. J’ai eu l’impression qu’on me poignardait le cerveau”.
“Ils ont fait un prélèvement nasal profond, je pensais que ce serait à juste quelques millimètres de profondeur dans mon nez et un peu désagréable, mais il s’agissait plutôt de plusieurs centimètres et c’était douloureux. J’ai eu les yeux larmoyants, et mon réflexe pharyngé a été déclenché”, a décrit Shelby.
Les effets du test de dépistage ont par ailleurs continué à se faire ressentir dans la soirée : “Plus tard, dans la soirée, j’ai beaucoup éternué et mon nez s’est mis à saigner, mais ce n’était rien d’alarmant”, a-t-elle poursuivi.
Un mal pour un bien
Si ce test peut s’avérer très désagréable, cela reste néanmoins un mal nécessaire. En effet, le test par prélèvement nasopharyngé reste, à ce jour, le moyen le plus utilisé pour diagnostiquer les patients. C’est d’ailleurs la méthode préconisée en Angleterre et aux Etats Unis.
Pour réaliser ce prélèvement, un coton tige est inséré profondément dans la cavité nasale du patient, jusqu’à atteindre la gorge, puis retourné plusieurs fois afin de prélever un fluide qui est ensuite analysé en laboratoire pour détecter la présence de la matière génétique (ARN) liée au coronavirus.
Ce test est reconnu par de nombreux experts de la santé comme étant le plus fiable pour détecter toute trace du coronavirus.
Le conseil des spécialistes
Une infirmière praticienne en pédiatrie, Jessica Peck, a partagé un schéma représentant la manière dont les tests de dépistage pour le coronavirus sont effectués sur Twitter.
.Ainsi, le conseil des professionnels de la santé est de rester chez vous, de respecter les recommandations sanitaires et de minimiser tout contact avec l’extérieur sauf en cas de nécessité afin d’éviter de devoir subir un test qui peut être très désagréable, voire même douloureux.