Cet homme affirme que les mères qui ne perdent pas de poids après l’accouchement sont responsables de leur divorce
Lors d’un live sur les réseaux sociaux, cet homme a dérapé. Découvrez l’histoire de celui qui a dit que les mères qui ne perdaient pas de poids après l’accouchement sont à blâmer si elles divorcent. Il est même allé plus loin avec des déclarations choc.
Relayés par nos confrères du site britannique Mirror, les propos de cet homme sont tendancieux. Et pour cause, il a justifié le divorce si les femmes ne perdaient pas le poids pris pendant leur grossesse.
La vidéo de ces propos sexistes a été visionnée plus de 745 000 fois
Un gourou du fitness a déclaré dans un live sur les réseaux sociaux que les mères étaient responsables du divorce si elles n’arrivaient pas à perdre du poids après leur accouchement. L’auteur de ces propos ? Norbert Schobert, un influenceur de fitness qui n’a pas cessé de marteler ce type de déclarations sur Internet. Cette vidéo a été vue plus de 745 000 fois. Alors que ce professeur de sport ne cesse de condamner les femmes en surpoids, une étude prouve que leurs maris sont plus heureux.
« C’est elle qui commence les problèmes »
Loin de s’arrêter là, le professeur de fitness persiste et signe. Il continue d’argumenter pour appuyer son propos offensant pour les femmes. « Les hommes ne devraient pas être blâmés de ne plus aimer leurs femmes si elles ne prennent pas la peine de perdre 20 à 30 kilos après avoir eu un bébé » déclare-t-il à ses abonnés. Puis d’ajouter : « Un mari ne peut pas être séduit par sa femme lorsque c’est le cas. C’est elle qui commence les problèmes qui peuvent ruiner des relations et laisser les enfants à moitié orphelins » Des déclarations d’un homme également marié et père de famille qui vont même encore plus loin.
« La peau des femmes devient dégoûtante après l’accouchement »
Malgré ses déclarations terribles, l’influenceur et professeur de fitness continuait à insulter les femmes qui ont pris du poids après leur accouchement. Il n’hésite pas à dire à ses abonnés qu’un homme souffre lorsque sa femme qui pesait 58 kilos en fait désormais 78 ou 88. « La peau des femmes devient dégoûtante après l’accouchement » dit-il avant de conseiller aux mères de maigrir pour retrouver une relation épanouie. Comme on peut s’y attendre, ces mots n’ont pas fait l’unanimité. Contrairement à cet influenceur, cet homme écrit une chanson d’amour pour sa femme ronde.
Norbert a fait l’objet de critiques virulentes
Suite aux déclarations de Norbert, les hongrois ne sont pas restés de marbre. Janos Bencsik, un député à l’Assemblée du pays a appelé au boycott de cet influenceur fitness. La marque Coca-Cola a même rebondi à cette polémique en publiant une photo de différentes formes de bouteilles avec le hashtag #loveyourbody [ndlr : Aime ton corps]. L’homme aux propos insultants a toujours refusé de s’excuser. « Je veux que cette vidéo soit une bombe atomique de communication » s’est-il justifié. Heureusement, de nombreuses femmes s’assument tel qu’elles sont. Si une femme veut perdre du poids, cela devrait être pour les bonnes raisons et non pour rentrer dans des cases que certaines personnes aimeraient lui fixer. A l’instar de cette femme qui se fait traiter de grosse par son mari, et qui décide de prendre une belle revanche.
L’objectivation du corps des femmes, un fléau qui subsiste
Comme les idées qu’a véhiculé ce professeur, ces propos témoignent des injonctions qui reposent sur les femmes comme le culte de la minceur. L’auteur de La Femme-objet, Edith Laplane-Caillol, démontre à quel point l’objectivation de la femme est prédominante dans les médias. « L’image d’un corps pornographique répandue par la télévision et Internet […] peut faire apparaître des dysmorphophobies assez fréquentes chez les adolescentes qui s’ajoutent à l’horreur-socialement orchestrée du vieillissement chez leurs aînées » C’est également ce qu’on appelle en anglais le body-shaming [ndlr : insulter en utilisant l’apparence physique] qui peut émaner des hommes comme des femmes en critiquant le poids, les rides ou encore la taille d’un nez.