Cet homme est condamné pour viol après avoir retiré son préservatif pendant des ébats sexuels avec une prostituée

Publié le 27 juillet 2020

Les violences sexuelles existent dans toutes les sociétés à travers le monde, cela n’empêche pas pour autant qu’elles soient considérées comme un crime odieux peu importe leur forme ou les circonstances dans lesquelles elles ont lieu. Nos confrères de l’Independant ont rapporté l’histoire d’un type de viol dont on n'entend pas souvent parler.

D’après les chiffres du collectif féministe contre le viol, rapportés par L’Express, le total annuel des cas de harcèlement sexuel dans l’hexagone s’élève à plus de 86 000. Un chiffre dont la gravité se confirme notamment lorsque le collectif affirme qu’environ 80% de ces transgressions sont commises par des proches, le viol conjugal occupant par ailleurs une place de choix dans ces statistiques.

Et ce qui n’aide malheureusement pas la situation à s’améliorer, c’est que seulement 13% de ces victimes s’expriment et portent plainte au sujet des sévices subis . Mais ce qui est d’autant plus catastrophique c’est le fait que seulement 1% des crimes dénoncés aboutissent à une condamnation.

Une situation paradoxale largement critiquée étant donné que le viol est indiscutablement un crime condamnable et que la peine encourue par celui qui l’a perpétré peut s’élever jusqu’à 15 ans d’emprisonnement.

Il est cependant important de savoir que l’agression sexuelle d’un point de vue législatif signifie tout acte sexuel incluant un non-consentement que ce soit à l’origine de l’acte lui-même ou dans une partie de celui-ci, à l’exception de la pénétration.

Dans ce cas, la personne à l’origine du délit, peut écoper d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement. Les peines pouvant bien évidemment être revues à la hausse, en fonction de la présence ou non de circonstances aggravantes, comme lorsque l’acte est commis dans un cadre conjugal par exemple.

Violence sexuelle contre une prostituée

Un homme anglais âgé de 35 ans du nom de Lee Hogben a été arrêté après avoir retiré son préservatif pendant qu’il avait des rapports sexuels avec une « travailleuse du sexe ». Un acte qui était initialement consenti par la plaignante mais qui débouchera sur un viol et une condamnation à 12 ans de prison pour l’agresseur.

La justice identifie le délit comme étant un viol car Lee a clairement ignoré les cris de la victime qui lui demandait de s’arrêter pendant qu’ils étaient dans une chambre d’hôtel dans la ville anglaise de Bournemouth. Elle a le lendemain des faits dénoncé Lee en spécifiant qu’il n’avait pas respecté les conditions de consentement dont elle convient avec ses clients avant d’accorder ses services.

Elle a également expliqué que dans l’annonce qu’elle avait publiée sur un site spécialisé dans les services sexuels, parmi les conditions stipulées, il y avait bel et bien le port de préservatif.

La procureure Jodie Mittell a ajouté que la plaignante avait visiblement subi de violentes menaces de la part de Lee lorsqu’elle a commencé à lui résister et qu’il est parti sans la payer. Suite à l’incident, la victime a affirmé qu’elle avait déjà pensé à s’automutiler à cause de ce qu’elle a vécu.

Des menaces de mort adressées au juge

Une fois condamné à 12 ans de prison ferme et de 8 ans de probation, à la fin du procès Hogben a littéralement menacé le juge de lui tirer dessus en employant ces termes : « je viendrai vous chercher, vous aurez un fusil de chasse braqué sur le visage la nuit. »

Un comportement qu’il est plus facile de comprendre, et non de cautionner, lorsque l’on apprend que Lee Hogben a déjà été arrêté pour différents types d’infractions dont la conduite dangereuse, le harcèlement sexuel, le viol ainsi que de fausses déclarations.

Kate Lill, inspecteur-détective de la police de Dorset a déclaré : « Il s’agit d’un délinquant dangereux qui a violé et commis des agressions sexuelles sur une personne totalement horrifiée. J’en profite pour remercier les témoins qui ont fait preuve de courage et qui nous ont aidé à mener à bien l’enquête… De notre côté, les infractions sexuelles seront toujours prises au sérieux peu importe les circonstances et nous disposons d’une équipe compétente prête à intervenir, enquêter et aider les victimes de violences similaires. »