Cette femme a 90 orgasmes par heure
Les couples diffèrent les uns des autres et certains d’entre eux sont amenés à supporter la singularité de leur partenaire tandis que d’autres se doivent de le/la soutenir et de l’accompagner à cause des symptômes d’une maladie dont il/elle est atteint(e). Comme c’est le cas de cette femme victime du syndrome d’excitation génitale permanente dont vous retrouverez l’histoire dans la suite de cet article.
Syndrome génital permanent, c’est quoi ?
Le syndrome de l’excitation génitale persistante est un syndrome relativement rare mais il est très handicapant pour les femmes qui en souffrent. Il a été décrit récemment pour la 1ere fois en 1994 et sa dénomination date de 2001. Aujourd’hui on parle du syndrome génital sans repos puisque les chercheurs ont remarqué que beaucoup de patientes qui souffraient de ce syndrome-là, souffraient également du syndrome des jambes sans repos. Ce qui explique le rapprochement qui a été fait entre ces deux syndromes.
L’origine de ce syndrome reste ambiguë. D’après certaines hypothèses, il peut provenir d’une malformation artério-veineuse qui provoque une irrigation permanente du clitoris, ou alors d’une anomalie du système nerveux périphérique (la zone génitale) ou central (la zone du cerveau). Mais cela peut être provoqué par l’arrêt ou la prise de certains médicaments tels que les antidépresseurs.
Cara Anaya, originaire d’Arizona, peut avoir jusqu’à 180 orgasmes en deux heures
Aux États-Unis, cette femme âgée de 30 ans, mariée à Tony Carlisi, de 34 ans, et mère d’un garçon de 10 ans prénommé Merrick, souffre d’un trouble de l’excitation génitale persistante. Elle a découvert ce syndrome il y a trois ans. Alors qu’elle faisait les courses, tout ce qu’elle voyait, sentait ou touchait la faisait tourner. Elle tombait alors au sol, et commençait à simuler des orgasmes. Une fois qu’elle rentrée chez elle, des sensations d’orgasmes interminables ne pouvaient plus la lâcher.
Ce trouble a changé sa vie en cauchemar, et lui a causé des problèmes avec son fils, son travail et son mari. Elle ne pouvait plus aller chercher son fils à l’école comme toutes les autres mères, car les enfants risquent d’être choqués et elle se sentirait comme une personne perverse. Elle avait peur pour son fils, elle ne voulait pas le déstabiliser psychologiquement ou être une honte pour lui devant les autres mères.
Ce syndrome la rendait déshydratée, et la privait de sommeil. Elle a même dû abandonner son travail en tant que serveuse. En raison de ces conditions, Cara devait éviter les espaces publics ou ouverts comme les parcs, et se limitait à rester dans la voiture, en cas de sortie, pour cacher sa souffrance.
Elle a souffert pendant des mois, avant que cela ne devienne insupportable. Certains jours elle voulait se suicider car elle ne pouvait plus accomplir son rôle d’épouse. elle avait constamment envie d’affection et de câlins à cause du grand nombre d’hormones dans son corps.et malgré le fait d’avoir des rapports sexuels avec son mari, elle était constamment excitée, ce qui pouvait être une source de frustration.
Les facteurs déclenchants
Le SEGP peut être déclenché par différents facteurs à savoir
- Le frottement inopiné des vêtements
- Les émotions fortes comme l’anxiété, la colère, le stress, la fatigue, la consommation d’alcool ou le fait de faire du vélo ou de la moto
Les signes et symptômes particuliers
Cela peut être des brûlures, des démangeaisons ou des douleurs qui sont accompagnées de congestion génitale et d’une grande lubrification, ce qui provoque une excitation au niveau local. Dans certains cas, les femmes peuvent expérimenter des orgasmes spontanés qui ne sont pas désirés et qui sont extrêmement embarrassants en vue de la situation dans laquelle elles se trouvent. Ces symptômes s’aggravent lorsque la personne est assise ou allongée et ils s’améliorent un peu plus lorsqu’ elle est debout.
Au niveau de la localisation, ce syndrome est soit au niveau de la vulve soit au niveau du vagin ou au niveau du clitoris, soit les 3 combinés.
Les conséquences de ce trouble sur la vie de la femme
Les conséquences de ce syndrome sont nombreuses au niveau de la qualité de vie et de la vie quotidienne car c’est un syndrome qui est source de stress et d’angoisse chez la femme, qui se déclenche de façon chronique ce qui provoque davantage d’orgasmes. La femme qui en souffre entre alors dans un cercle vicieux duquel il est très difficile de sortir. Ce syndrome peut provoquer un drame à savoir mettre fin à sa vie. En effet, ce syndrome peut conduire certaines femmes au suicide à cause des douleurs et des répercussions qu’il a dans leur vie quotidienne.
Les méthodes de soulagement :
Faire des exercices physiques et appliquer des compresses froides ou alors pratiquer la distraction cognitive en focalisant son attention sur autre chose permet de faire un peu baisser les troubles.