Cette femme enceinte est morte après avoir consommé une grande quantité de Coca-cola chaque jour
Mourir en buvant trop de boissons énergisantes, c’est la tragédie qu’a vécue cette mère de famille à seulement 34 ans. Ces trois enfants ont été dévastés face à cette perte déchirante. Parmi ces boissons, elle consommait aussi du Coca-Cola en trop grande quantité. Un décès dû à un composant présent dans la boisson célèbre consommée par le monde entier. Ce témoignage navrant nous est relayé par nos confrères de l’antenne écossaise de The Sun.
Amy Louise Thorpe, une mère de trois enfants est morte de sa dépendance aux boissons énergisantes. La jeune femme de 32 ans est morte d’une crise d’épilepsie.
Un cocktail mortel
Si la jeune femme est morte à cause d’une surconsommation de boisson gazeuse au cola, elle s’est aussi éteint à cause de la caféine, le stimulant psychotrope présent dans de nombreux sodas. La maman buvait deux litres de Coca-Cola par jour, avec un litre de boissons énergisantes.
Un mélange qui a pu fortement altérer le fonctionnement cardiaque et éventuellement provoquer sa mort soudaine à son domicile. Selon les rapports, c’est cet excès qui pourrait être à l’origine de son décès.
Un tabagisme excessif
Après la mort de cette maman de trois enfants, des échantillons d’urine et de sang ont été révélés. Résultat : une présence de caféine et de nicotine mais également un taux de tabac à hauteur de 80 grammes. La femme de 32 ans avait des antécédents d’épilepsie et prenait régulièrement son traitement.
Sa dernière crise a eu lieu trois jours avant son décès. Elle était également atteinte de dépression, une maladie nerveuse chronique, d’anxiété et d’apnée du sommeil. Toujours selon le rapport, elle avait un indice de masse corporelle (IMC) très élevé et souffrait de diabète. Des maladies qui ont pu participer à sa mort prématurée.
Une véritable addiction
Le partenaire de la jeune femme témoigne d’une véritable dépendance à la boisson gazeuse et l’a décrite comme une « accro » au Coca-Cola et à d’autres boissons énergisantes. Selon son compagnon, elle enconsommait en moyenne 2 litres par jour et près d’un litre de boisson énergisante chaque jour.
Son amie a également fait part de sa surconsommation. « Amy buvait plus de boissons énergisantes par jour que les gens prennent du café. Elle les adorait » raconte-t-elle. Le coroner a également attesté que la consommation excessive de caféine est un facteur de crise cardiaque chez les adultes. Toutefois, le neurologue chargé d’enquêter sur son cas a déploré un manque de données pouvant expliquer son décès.
Un inhibiteur d’antiépileptique
Toujours selon le médecin expert, il existe un paradoxe lié à la caféine. Cet opioïde peut protéger contre les crises d’épilepsie mais également augmenter la sensibilité à ces dernières. Des conclusions qu’il livre en s’appuyant sur des études dont il dispose. Le neurologue a également expliqué que le stimulant inhibe l’effet d’un antiépileptique, notamment la molécule topiramate, un composé actif souvent présent dans ces médicaments.
Mauvais contrôle des crise d’épilepsie
Le médecin est formel. « Dans le cas de cette femme, je pense qu’il est possible qu’un excès de caféine ait contribué à un mauvais contrôle des crises » précise-t-il. Il ajoute également que de petites doses de caféine dans les boissons ne participent pas directement au contrôle des crises d’épilepsie mais que de grandes quantités pourraient les augmenter.
« Cela peut avoir d’autres effets néfastes sur la santé » avertit le spécialiste. Une mise en garde nécessaire quand l’on sait que le Coca-Cola peut causer de nombreuses maladies dont le diabète et peut fortement affecter le foie en raison de sa composition excessive de sucre.
Comment se défaire d’une addiction
Comme pour Amy, une dépendance aux boissons stimulantes peut être fatale. Pourtant, il est possible de se défaire d’une addiction qui peut nuire à la santé comme pour le tabac, la nourriture ou encore la caféine. Dans les cas les plus sévères, il est possible de demander de l’aide pour mieux comprendre cette consommation excessive.
Les effets de manque peuvent être invalidants et nécessitent une méthode précise de sevrage qui peut être accompagnée d’un palliatif à la substance qui conduit à un comportement compulsif. Diminuer progressivement ses apports, permet un sevrage graduel qui pourra être efficace s’il est consolidé par une motivation importante de la personne qui souhaite se défaire d’un comportement néfaste pour sa santé.