Cette jeune femme de 22 ans se comporte comme un bébé avec son copain et attend chaque jour qu’il lui change ses couches

Publié le 25 octobre 2020
MAJ le 17 novembre 2024

Certaines personnes peuvent afficher des préférences sexuelles ou autres que l’on jugerait insolite. Ces individus éprouvent généralement une satisfaction, un bien-être ou même une excitation quand ils se mettent dans une situation spécifique ou qu’ils sont en contact avec une substance ou un objet particulier. C’est le cas de Lexi, une jeune femme de 22 ans, qui souhaite vivre comme un bébé.  Son histoire surprenante a été relayé par le Dailystar. 

Lexi est une jeune femme américaine qui aime vivre dans la peau d’une petite fille d’à peine deux ans. Elle mène en effet le même train de vie qu’un bébé et reste à la maison tandis que son petit ami s’occupe d’elle. Elle l’appelle littéralement « papa » mais insiste tout de même sur le fait que leur relation n’a rien de sexuel. Elle voit cela comme un retour vers l’innocenceLe rôle de son copain est de lui préparer à manger, de la mettre au lit quand c’est l’heure du coucher et de changer ses couches.

Ses activités principales se résument à s’amuser avec ses jouets ou à regarder des dessins animés. Ce qui est d’autant plus étonnant, c’est que pour elle, cette décision est une forme de « retour vers l’innocence », d’où le fait que son partenaire n’a pas le droit de coucher avec elle ni avec une autre femme, indique le Dailystar.

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Lexi explique que cette vie qu’elle mène est en réalité un mécanisme d’adaptation face à des épreuves difficiles qu’elle aurait vécues. « Je porte des couches tous les jours de la semaine. Mon petit ami les change au réveil, puis il me donne le biberon (…) Je vis exactement comme un enfant », souligne la jeune femme.Elle ajoute par ailleurs qu’elle ne fait pas cela uniquement pour jouer un rôle. « C’est ce que je veux faire pour le restant de mes jours », précise Lexi.

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Le « couple » se serait mis d’accord pour ce choix de vieLa jeune femme et son partenaire se sont visiblement mis d’accord là-dessus peu de temps après qu’ils se soient connus sur un site de rencontres. Lexi dit qu’il n’a eu aucun problème à accepter ce mode de vie et qu’il s’occupe d’elle exactement comme un parent se chargerait de son enfant depuis maintenant plus d’un an.

Elle explique aussi qu’elle ne se fait changer ses couches que s’il s’agit d’urine, pour le reste apparemment, elle fait preuve d’autonomie. La particularité de leur relation serait qu’il s’agit d’un couple qui entretient une sorte de rapport père-fille mais qui en même temps, se refuse toute activité sexuelle.

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Cette relation se heurte souvent à un mur d’incompréhension, mais Lexi met l’accent sur le fait qu’elle n’impose son choix à personne et que même son petit ami est totalement d’accord au sujet des concessions à faire pour leur bonheur. Elle réfute par ailleurs l’idée que ce mode de vie soit une manifestation d’une quelconque attirance pour les enfants et dit qu’elle sera toujours contre une chose pareille.

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Qu’est-ce que « l’autonepiophilie » ?

Dans un article sur le sujet publié en 2017, Vice évoque le cas d’un établissement en Italie où des adultes peuvent passer leur journée à se faire changer les couches et à boire au biberon. Cette condition serait également connue sous le nom l’autonepiophilie, une forme de fétichisme souvent perçu comme insolite.

Il existe d’ailleurs une communauté dédiée à cette pratique, connue sous le nom de ABDL Community dans les pays anglo-saxons. Celle-ci désigne les Adult Baby/Diaper Lover, à savoir les bébés adultes aimant les couches et souhaitant être traités comme des enfants.

De manière générale, le fétichisme est défini comme une sorte de paraphilie qui se caractérise par un rapport semblable à de la dépendance érotique à des choses, à des parties spécifiques du corps humain ou même à des objets.

Il crée une condition bien souvent indispensable pour la création de l’excitation et de l’épanouissement sexuels. Le fétichisme existe aujourd’hui sous différentes formes. On parle même de « fétichisme des couches ».