Cette jolie jeune femme fait des chirurgies extrêmes pour changer d’apparence

Publié le 30 novembre 2019
MAJ le 19 novembre 2024

Si certains recourent à la chirurgie plastique pour corriger des défauts à l’origine de complexes, il existe des personnes animées par la quête frénétique de la perfection. Sans pour autant se trouver laides, elles peuvent être galvanisées par un idéal de beauté qui peut parfois leur porter préjudice. C’est le cas de cette jolie jeune femme qui, pour atteindre « la perfection » subit de nombreuses opérations pour une transformation radicale. Ces modifications corporelles marginales glacent le sang et défient tout conformisme. Sa démarche de s’approprier son corps a été l’objet de mutilations qui sont à ce jour interdites en France. Ce témoignage insolite nous est relayé par nos confrères du site britannique  Daily Mail. Son style néogothique a nécessité de nombreuses interventions.

Certains adolescents en quête identitaire peuvent parfois vouloir affirmer leur individualité en recourant à des modifications corporelles. Exprimer ses centres d’intérêts, faire de son corps une œuvre d’art, se démarquer des autres, autant de motivations qui peuvent motiver de jeunes gens à subir des opérations lourdes et définitives. Seulement, ces interventions peuvent porter préjudice à ces aspirants d’un style atypique qui peuvent être confrontés à la défiance des employeurs ou à la stigmatisation de leur entourage. Cette femme a pris le risque et a osé arborer un look marginal qui a nécessité des modifications corporelles définitives.

Amber Luke

Addiction aux tatouages

Dès l’âge de 16 ans, la jeune Amber Luke a développé une addiction frénétique aux tatouages de style ethnique. Sept ans plus tard, l’adulte au look néogothique arbore plus de 50 piercings sur le corps et une modification corporelle pour le moins peu commune : des globes oculaires tatoués en bleu appelés dans le milieu The Blue Eyed Dragon (ndlr : le dragon aux yeux bleus). Le dirigeant du salon de piercing voit en Amber une cliente fidèle et régulière. Selon lui, la jeune femme aurait dépensé plus de 10 000 dollars (9079 euros) pour atteindre son idéal de beauté. Une coquette somme dévouée à la quête de l’appropriation de son corps ressemblant à s’y méprendre à une star de métal.

tatouages

Pas de regrets

Bien qu’initiés à l’adolescence, Amber Luke ne nourrit aucun remords quant à ses nombreuses démarches de transformations corporelles. Plus encore, elle ajoutera à la longue liste une opération peu prisée du public : le split-tongue. Cette intervention consiste à couper sa langue en deux à l’instar du serpent, une modification corporelle très appréciée des aficionados de musiques alternatives. « Je n’ai aucun regret concernant cette modification » sourit la jeune femme aux yeux teintés de cyan.

double langue

« Le dragon aux yeux bleus »

Le look atypique de la jeune femme ne laisse pas indifférent. Pour ses amis, c’est une bête curieuse qu’il se plaisent à comparer à l’animal asiatique sacré. « Mes proches me disent que je ressemble à un dragon à cause de mes yeux et ma langue coupée en deux » s’esclaffe-t-elle. En se souvenant de son apparence initiale, Amber Luke ressent un soulagement. « Je me voyais comme une femme quelconque il y’a quelques années.  Je détestais mon apparence car elle était ennuyeuse » explique la jeune femme. Puis d’ajouter : « A l’âge de 16 ans, j’ai été inspirée par mes amis tatoués. J’étais obsédée de connaître la sensation de ce rituel » Aujourd’hui la femme aux 21 000 abonnés sur Instagram compte plus d’une cinquantaine de tatouages et ne compte pas s’arrêter là.

amber avant les tatouages

tatouage tribal

Tatouages : un moyen de réappropriation du corps ?

Considéré dans la tradition ancestrale comme un rite de passage ou un marqueur culturel, le tatouage correspond aujourd’hui à une toute autre démarche. Besoin d’affirmer son identité, appartenance à un groupe, moyen de réappropriation du corps, autant de mobiles qui poussent à considérer cet art démocratisé qui appartient désormais à la pop culture. Cependant, un âge précoce peut parfois amener à négliger certains paramètres qui peuvent motiver cette décision quasi-définitive. Hygiène, stérilisation, réflexion poussée, ces pistes à prendre en compte sont d’importantes données à vérifier en amont avant de pousser les portes d’un salon de tatouage.